Accueil > Assurance > Jehan de Castet (Friday) : “La néoassurance, c’est utiliser le digital pour offrir plus de service” Jehan de Castet (Friday) : “La néoassurance, c’est utiliser le digital pour offrir plus de service” Fondateur du comparateur d'assurances LesFurets.com puis cofondateur de l’application d’optimisation Fluo, Jehan de Castet a rejoint début 2021 la néoassurance Friday, détenue par la compagnie suisse La Bâloise. Il revient pour mind Fintech sur la philosophie du projet. Par Antoine Duroyon. Publié le 08 septembre 2021 à 11h47 - Mis à jour le 04 novembre 2021 à 11h26 Ressources Que propose Friday ? Nous abordons le marché français avec une offre MRH, réservée aux appartements, mais la couverture des maisons arrivera très vite. Il s’agit d’une proposition 100% digitale en BtoC, même si on ne s’interdit pas d’avoir des canaux d’apporteurs d’affaires BtoB à terme. C’est une stratégie différente de notre maison-mère puisque Friday, cofondée par Christoph Samwer, a commencé par le risque auto en Allemagne. Pour la France, la décision n’est pas prise à l’heure actuelle. Pourquoi avoir décidé de participer à ce lancement d’un nouvel assureur digital en France ? Développer un assureur, c’est un défi qui me tentait, mais ça demande des expertises et des ressources dont je ne disposais pas immédiatement. Le fait que La Bâloise ne soit pas présente sur le marché ouvre des opportunités considérables et donne à Friday une forme de liberté. Nous pouvons tirer parti d’une expérience de trois ans très concluante sur le marché allemand et bénéficier du savoir-faire reconnu de l’un des assureurs européens les plus stables. Pendant plusieurs années, j’ai exercé comme courtier sous différentes formes. Ce qui me manquait, c’était cette agilité qu’ont les assureurs à pouvoir faire évoluer leurs règles de souscription et cette vision très granulaire de la profitabilité de tel ou tel risque. Le danger du modèle de courtage, c’est qu’il masque certains défauts tant que la croissance est au rendez-vous. Dès lors que cette dernière commence à ralentir, les problèmes de souscription surviennent. Le modèle de Friday peut permettre au digital d’offrir encore plus de valeur au client final. Avec la néoassurance, il ne s’agit pas de sortir les prix les plus bas possibles, mais d’être capable d’utiliser le digital pour offrir plus de service, à des tarifs encore plus intéressants. Quels sont vos points de différenciation ? La succursale française de Friday a passeporté l’agrément d’assureur au Luxembourg dans le cadre de la libre prestation d’entreprise. Nous exploitons une plateforme intégrée pour la technologie et les services et nous privilégions une approche résolument qualitative en termes de garanties et de couverture. Cela se traduit notamment par des partenaires de référence pour la gestion de sinistres [Geco – Polyexpert, ndlr] et l’assistance. Nous souhaitons aussi nous inscrire dans une approche durable, en collaborant par exemple avec des acteurs de l’économie circulaire. Antoine Duroyon assurance dommagesinsurtech Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire L'insurtech Friday annonce son arrivée en France La Bâloise réinvestit 75 millions d’euros dans son insurtech Friday