Accueil > Assurance > Assurance numérique & collaborative > Lemonade reste à la peine sur le plan technique Lemonade reste à la peine sur le plan technique Par Antoine Duroyon. Publié le 21 septembre 2018 à 16h02 - Mis à jour le 23 novembre 2021 à 10h19 Ressources A l’occasion de ses deux ans de présence sur le marché, la start-up insurtech américaine Lemonade a fait un point sur son activité. Dans un post de blog, la plateforme d’assurance dommages (habitation) indique qu’elle compte désormais plus de 250 000 clients pour une centaine d’employés et enregistre des ventes en rythme annualisé (“run rate”) de 80 millions de dollars (68 millions d’euros). La croissance des volumes s’accompagne toutefois de performances techniques qui restent médiocres même si elles sont en voie d’amélioration. Le ratio de sinistralité brut (hors coûts de commercialisation et de gestion) est passé de 260% au premier semestre 2017 à 130% au premier semestre 2018. “Le fait que nos accords de réassurance nous protègent de trop nombreuses demandes d’indemnisation ne peut pas cacher le fait que, depuis le lancement, nous avons indemnisé davantage de sinistres que nous n’avons collecté de primes. De toute évidence, cela ne peut pas continuer indéfiniment“, écrit Daniel Schreiber, CEO de Lemonade. Pour une lecture alternative des résultats de Lemonade et d’autres start-up insurtech (Metromile, Root), voir l’analyse fouillée d’Adrian Jones et Matteo Carbone. Antoine Duroyon assurance dommagesinsurtech Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind