Accueil > Services bancaires > Bling renaît de ses cendres et lance sa néobanque Bling renaît de ses cendres et lance sa néobanque Lancée en 2020, l'application de microcrédit basée sur l'open banking Bling a connu un succès fulgurant. Mais après avoir réuni un million d’utilisateurs et levé plus de 13 millions d’euros, elle est contrainte de fermer par le régulateur. Après de nouveaux déboires, dont l'échec d'une levée de fonds et un nouveau lancement avec Solaris stoppé par la BaFin, Bling revient sur le marché avec une néobanque destinée aux plus fragiles. La fintech vise 50 000 clients payants d’ici la fin de l’année. Par Aude Fredouelle avec Caroline Soutarson. Publié le 24 avril 2024 à 15h37 - Mis à jour le 30 juillet 2024 à 11h50 Ressources Les points clés Bling a lancé en 2020 une application d’avance sur salaire de 50 ou 100 euros. Critiqué par l’UFC-Que Choisir, son modèle est finalement retoqué par l’ACPR. La société cesse son activité pour préparer le lancement d’un nouveau produit. La BaFin ayant interdit à Solaris d’onboarder de nouveaux clients, Bling a reconstruit sa néobanque avec Xpollens, plateforme de Banking-as-a-Service du groupe BPCE. Bling déploie sa néobanque depuis décembre. Sa cible : les clients fragiles. La fintech facture un abonnement de 9,90 euros par mois mais ne prélève aucun frais en cas d’incident. Depuis fin 2023, une nouvelle néobanque se déploie discrètement dans l’Hexagone. Bling a mis en place une liste d’attente sur laquelle figurent près de 141 000 inscrits et ouvre progressivement quelques milliers de comptes par mois, via son partenaire de Banking-as-a-Service Xpollens (BPCE). La société n’en est pas à son coup d’essai. Créée en juin 2019, Bling lève 500 000 euros en amorçage auprès de business angels en septembre de la même année pour développer son application. Celle-ci est dévoilée en avril 2020. Sa promesse : “dépanner de 100 euros, en 2 minutes et sans paperasse”. La solution, qui s’appuie sur la plateforme d’open banking Bridge, demande à l’utilisateur d’accéder à ses informations bancaires, les analyse puis lui accorde ou non un montant de 50 à 100 euros, à rembourser au bout de 30 jours via un prélèvement. “Nous acceptions 60 % des demandes”, raconte Pierre-Eloi Acar, fondateur et CEO de Bling. Le service est gratuit pour les utilisateurs prêts à patienter une semaine pour recevoir les fonds. Une option express facturée 5 euros, puis 7 euros dans un second temps, est proposée à ceux qui souhaitent un virement instantané. Le succès est rapide. Six mois plus tard, l’application revendique plus de 60 000 téléchargements et 15 000 avances accordées. La société lève trois millions d’euros en amorçage en deux tranches, auprès de Secocha Ventures, du fonds américain Goodwater Capital et de business angels. Puis, en juin 2021, elle annoncé une levée de 10 millions d’euros menée par Goodwater Capital. Bling compte 50 collaborateurs, contre 15 fin 2020, et prévoit d’en recruter une centaine en un an. À ce stade, 250 000 avances ont été octroyées à 100 000 personnes, pour un montant cumulé de 15 millions d’euros. La société s’est lancée en Espagne début 2021 et prévoit de s’étendre à la Belgique, au Portugal et en Italie au cours de la même année. Plainte d’UFC-Que Choisir Mais progressivement, des ombres au tableau apparaissent. En avril 2021, l’UFC-Que Choisir dépose plainte contre trois acteurs proposant des “prêts fonctionnant comme des avances sur salaire” pour pratiques commerciales trompeuses. Parmi eux, Bling. “Ces crédits-là échappent à la loi sur le crédit car ce sont de tout petits crédits : dans la mesure où c’est moins de 3 mois et moins de 1 000 euros, la loi ne s’en occupe pas”, dénonce l’UFC-Que Choisir. L’organisation épingle plus spécifiquement le coût des formules express, qui dépasse largement les taux d’usure (de 128 % dans le cas de Bling), et demande aux pouvoirs publics d’encadrer ces offres d’un nouveau genre comme des crédits à la consommation. “Nous essayions au contraire d’avoir une approche vertueuse, se défend aujourd’hui Pierre-Eloi Acar. Notre objectif était de nous attaquer au stress quotidien lié au compte bancaire et au fait que les populations les plus fragiles financièrement sont celles qui se voient facturer énormément de frais par les banques. Le coût de l’option express à 7 euros est à mettre en face du coût moyen d’un incident dans une banque, qui s’élève à 18 euros, puisque l’objectif est de permettre aux utilisateurs de ne pas passer dans le rouge.” Ces options représentent alors la quasi-totalité des revenus de Bling. “35 % des clients retenaient l’avance gratuite, et 65 % l’option payante instantanée, se remémore le fondateur. Elle coûtait 5 euros initialement puis a été relevée à 7 euros, pour éviter de se retrouver avec une marge négative, car gérer l’avance nous coûtait entre 4,20 et 4,50 euros par client. Il fallait se connecter au compte bancaire via Bridge, l’analyser [en moyenne, trois analyses étaient nécessaires pour une avance approuvée, Ndlr], envoyer l’argent via Railsbank (aujourd’hui Railsr) puis percevoir les remboursements via un prélèvement par Stripe, sans compter le coût du risque et le coût de la ressource financière.” Bling, qui ne disposait alors d’aucun agrément, empruntait de l’argent auprès de family offices, rémunérés à hauteur de 8 % par an, sous la forme d’obligations privées, passées sur le bilan de l’entreprise puis prêtées aux utilisateurs. “Avec une option express à 7 euros et deux tiers de nos utilisateurs y recourant, nous parvenions à un revenu moyen par avance de 5 euros”, révèle le CEO. Soit 50 à 80 centimes de marge – sans compter les coûts de structure et les salaires. Les frais de retard, fixés à 8 % du montant emprunté, étaient quant à eux anecdotiques, assure le CEO. “Au bout de 30 jours, l’utilisateur pouvait prolonger gratuitement de 30 jours supplémentaires, et une équipe de “coaching of late users” entrait alors en jeu pour l’aider à rembourser, en quatre fois par exemple.” Selon le dirigeant, les frais de retard concernaient moins de 2 % des utilisateurs et représentaient moins de 1 % des revenus de l’entreprise. L’avance, un produit d’appel L’option express et les frais de retard ne constituaient donc pas un modèle rentable. “Nous n’avons pas vocation à gagner de l’argent sur cette activité”, confiait ainsi Pierre-Eloi Acar aux Échos au moment de la levée de juin 2021. Il envisageait alors de “proposer en 2022 un abonnement mensuel à un euro avec des systèmes d’alerte budgétaire et des bons plans, par exemple”. Au JDN, il évoquait des conseils d’achat. “Par exemple, comme on a accès aux données bancaires des utilisateurs, on voudrait leur proposer des bons plans. Si on voit qu’ils payent l’électricité, on veut être capable de leur proposer des fournisseurs alternatifs.” “L’objectif, avec notre Série A, était d’aller plus loin, confirme aujourd’hui le CEO à mind Fintech. Le crédit était un produit d’appel pour créer une relation de confiance et amener les clients vers l’utilisation d’un compte Bling. Nous voulions devenir leur compte principal pour qu’ils ne soient plus sujets à la prédation financière et supprimer le stress quotidien lié au compte en banque. Le deuxième produit avait presque pour vocation de tuer le premier : en aidant les utilisateurs à suivre leurs finances plus sereinement et à faire face à l’imprévu, l’objectif était qu’ils n’aient plus besoin d’avances.” À l’époque, déjà, Bling avait commencé à intégrer des outils basés sur l’open banking (notifications, alertes) pour aider à la tranquillité financière. L’ACPR retoque le modèle de Bling En juin 2021, Bling dépose une demande d’agrément de société de financement auprès de l’ACPR. “Nous avions documenté la structuration de notre modèle, se rappelle Pierre-Eloi Acar. C’était malin de prêter de l’argent gratuitement, donc à bonne distance du monopole bancaire, et de générer du revenu via une option instantanée facultative, qui n’était pas soumise à l’usure.” Mais Bling n’obtiendra jamais son agrément. Près d’un an après la plainte de l’UFC-Que Choisir, le 31 mars 2022, l’ACPR publie un communiqué rappelant que “seuls les professionnels disposant d’un agrément sont autorisés à commercialiser des crédits de faible montant”. Le régulateur souligne surtout que “les frais de toutes natures réglés par les souscripteurs de ces prêts pour obtenir les sommes promises dans les conditions annoncées, en ce compris de façon “accélérée”, doivent respecter les limites fixées par la prohibition de l’usure”. “Cela allait à l’encontre de la jurisprudence sur le sujet”, assure Pierre-Eloi Acar. Fermeture et échec de la Série B Bling cesse alors son activité. À ce moment-là, la société attribue 120 000 avances par mois pour un encours de 9 millions d’euros mensuels, estime le CEO. Au total, elle a financé plus d’un million d’avances depuis son lancement, pour un montant cumulé de 62 millions d’euros. Et elle compte 950 000 utilisateurs en France, 200 000 en Espagne et 50 000 en Belgique. La note de son application sur iOS culmine à 4,8 sur 5, avec plus de 12 000 avis. La société réunit 130 collaborateurs. Le timing est désastreux alors que Bling se préparait à clôturer un nouveau tour de table. “Nous étions en train de lever une Série B auprès de très gros fonds pour continuer à croître, raconte le fondateur. Nous avons dû prévenir les investisseurs que nous allions interrompre le service pour ne pas aller à l’encontre de l’ACPR.” Le term sheet pour une levée de 8,5 millions d’euros est finalement signé en juin… mais l’opération finit par tomber à l’eau. “Le fonds américain leader, qui avait beaucoup investi dans la crypto, a fait défaut en juin 2022. Comme il représentait 50 % du montant de la levée, cela a stoppé net l’opération (il fallait 75 % du montant pour qu’elle soit valide) et nous nous sommes retrouvés sans ressources au milieu de l’été, sans pouvoir payer les salaires”. Finalement, les investisseurs historiques réalisent un bridge à hauteur de 5,5 millions d’euros en décembre 2022 pour remettre l’entreprise à flot. Nouveau produit avec Solaris Bling réduit alors ses équipes de 130 à 65 personnes et commence à travailler sur la sortie de sa néobanque. Elle choisit de s’appuyer sur la plateforme de Banking-as-a-Service allemande Solaris (anciennement Solarisbank). Mais à la veille du lancement du produit, en décembre 2022, la BaFin demande à Solaris de cesser tout nouvel onboarding et tout nouveau partenariat, à la suite d’un audit de plusieurs mois de ses mesures de conformité dans la lutte contre la fraude et le blanchiment. Une catastrophe pour Bling, contrainte d’abandonner le lancement. Les effectifs de la société tombent alors de 65 à 18 collaborateurs. Les dirigeants se tournent vers Xpollens, plateforme de Banking-as-a-Service du groupe BPCE, pour reconstruire leur produit. “Sur 180 features bâties avec Solaris, nous avons dû en reconstruire 120, car tous les BaaS sont conçus différemment, avec des API hétérogènes, explique Pierre-Eloi Acar. Et nous avons dû effectuer ce travail avec une équipe réduite.” Bling 2.0 : néobanque pour les plus fragiles À quoi ressemble la néobanque construite par Bling ? “Nous restons sur la même cible que le Bling des débuts, explique le CEO. Nous visons le gros tiers de la population qui vit à flux tendu, qui est sujet aux incidents et découverts chroniques et qui est la proie d’organismes comme les banques, mais aussi de solutions comme le trois fois sans frais, le crédit à la consommation, le microcrédit…” Une vision similaire à celle de Nickel. “Mais chez Nickel, rappelle le dirigeant, il y a des frais sur les rejets de prélèvements et les saisies administratives [respectivement 10 et 25 euros, Ndlr]. Plus de 200 000 clients Nickel avaient connecté leur compte à Bling et en moyenne, ils réglaient 150 euros de frais par an - bien au-delà des 20 euros d’abonnement annuel” [aujourd’hui passé à 25 euros, Ndlr]. En février 2024, Thomas Courtois, président de la société, indiquait que Nickel facture en moyenne 65 euros par an et par client - mais on peut présumer que les anciens utilisateurs de Bling faisaient partie de la frange la plus fragile des clients de la néobanque, ceux “en difficulté avec la banque”. Ce profil constitue un tiers de sa base totale, selon sa directrice générale Marie Degrand-Guillaud - un second tiers choisissant Nickel pour payer moins cher et un dernier tiers l’utilisant comme compte secondaire. En moyenne, évalue Pierre-Eloi Acar, les Français paieront 225,20 euros de frais bancaires en 2024, soit près de 19 euros par mois, selon une étude du comparateur Panorabanques. Et ce montant est le plus élevé chez les plus fragiles. “La banque en ligne gratuite l’est pour ceux qui n’ont pas d’incidents.” Bling propose donc un compte et une carte facturés 9,99 euros par mois, soit 119,88 euros par an, avec paiements et retraits gratuits à l’international, sans commission d’intervention et sans frais sur les incidents (information pour compte débiteur non autorisé, position débitrice non autorisée, rejet de prélèvement pour défaut de provision, saisie administrative à tiers détenteur, saisie-attribution). “Les rejets de prélèvements, par exemple, qui sont souvent facturés une vingtaine d’euros, ne coûtent quasiment rien aux banques.“ Dans certains cas, les incidents impliquent cependant des coûts pour l’établissement. “La saisie administrative à tiers détenteur, par exemple, nécessite un traitement manuel qui coûte de l’argent, admet Pierre-Eloi Acar. Nous allons donc continuer à construire des outils technologiques pour anticiper et prévenir ces situations, avec des systèmes d’alerte notamment. Cela va nous pousser à proposer le meilleur compte possible.” Marge brute de 30 % sur l’abonnement Bling mise sur un chiffre d’affaires reposant sur les abonnements ainsi que, dans une moindre mesure, l’interchange. “Nous anticipons une marge brute autour de 30 % du montant facturé à nos utilisateurs”. La société dispose d’une base d’un million d’anciens utilisateurs. Les mailings qui leur sont adressés enregistrent des taux d’ouverture de 80 % à 90 %. Pour donner plus d’impact à son retour sur le marché, la fintech a ouvert une liste d’attente qui compte près de 141 000 inscrits et offre le premier mois d'abonnement. “Nous ne promouvons l’offre que de manière organique, auprès de notre ancienne communauté, et nous ouvrons progressivement le service depuis décembre 2023 tout en améliorant l’application”, détaille le CEO. La société revendique 8 000 comptes créés fin mars. Environ 6 000 comptes supplémentaires le seront en avril, estime Pierre-Eloi Acar. “Un tiers des utilisateurs actifs - ceux qui ont activé leurs cartes, qui paient l'abonnement et qui font des transactions - envoient déjà leur salaire, leurs prestations CAF, RSA ou France Travail sur leur compte Bling”. La société vise 50 000 clients d’ici la fin de l’année. La néobanque BtoC, un pari risqué Le pari de la néobanque BtoC est risqué. Presque aucune des néobanques françaises “première génération” gratuite n’a survécu : Pumpkin, C-zam, Morning, Pumpkin, Aumax pour moi, Orange Bank, Ma French Bank… Ne subsistent que Lydia (pas encore rentable) et Nickel. Nickel se tourne vers l’Europe pour tirer sa croissance La vague des néobanques payantes pour les ados a suivi. Les survivantes ne sont pas légion : Pixpay, rachetée par goHenry, et Kard. De leur côté, Xaalys et Vybe ont fermé. Les néobanques vertes, payantes également, ont ensuite débarqué. Helios et OnlyOne, lancées au premier semestre 2021 en France, et Green-Got, mi-2022, comptaient respectivement 17 000, 1 500 et 16 000 clients en septembre 2023. Comment les néobanques à impact verdissent l’investissement “Nous nous sommes bien sûr posé la question : si tout le monde s’est cassé les dents, comment allons-nous nous en sortir ?, reconnaît Pierre-Eloi Acar. Nous abordons le sujet avec humilité et nous tenons compte de ce qui a été bien fait et moins bien fait. Nous avons un certain nombre d’atouts pour réussir dans un contexte compliqué. Nous pouvons nous reposer sur une marque et une base d’un peu plus d’un million d’utilisateurs qui nous identifient. Nous connaissons bien cette cible, son mode de fonctionnement, et nous avons construit le produit avec la base d’utilisateurs. Enfin, nous n’apportons pas une énième solution d’agrément ou de confort. Nous venons résoudre le problème que vivent au quotidien ceux qui n’ont plus d’argent le 15 du mois”. Calculateur de frais bancaires L’application a d’abord été développée sur iOS avant d’être étendue à Android en mars 2024. “Nous avons dû faire des choix compte tenu de nos ressources”, concède le CEO. L’application va aussi s’étoffer au fil du temps. D’abord, très rapidement, avec des outils de stabilité financière, notamment un calculateur de frais bancaires. “À nos débuts, l'appât était l’avance. Désormais, ce sera un calculateur de frais bancaires. Au téléchargement de l’application, avant même d’ouvrir un compte, l’utilisateur peut connecter ses comptes bancaires via l’open banking [avec les plateformes Bridge et Tink, Ndlr] pour savoir combien il paye de frais bancaires chaque année et se rendre compte du montant qu’il pourrait économiser. 90 % de nos utilisateurs actuels payaient ainsi entre 10 et 50 euros de frais par mois.” Bling veut aussi proposer un système de notifications et d’alertes ou encore un outil de détection des abonnements abusifs. Des outils de budgétisation verront aussi le jour. “Nous avons notamment travaillé avec l’association de lutte contre le surendettement Cresus”. L’application se verra également doter des “must have” des applis mobiles bancaires, comme le paiement mobile Apple Pay et Google Pay par exemple. “Et dans le futur, nous voulons réintégrer une composante liée aux découverts, crédits ou avances. C’est encore exploratoire, nous discutons avec des partenaires potentiels”, confie le CEO. Des outils d’aide à l’épargne sont aussi sur la feuille de route. Notre benchmark des fonctionnalités innovantes des applis mobiles bancaires Après une longue traversée du désert, le CEO de Bling entrevoit un avenir plus lumineux. “Avec Xpollens, nous avons trouvé un très bon partenaire et nous entretenons de bonnes relations avec l’ACPR qui nous a octroyé une autorisation en tant qu’agent d’établissement de paiement”. Cette fois, Bling ne s’exportera pas aussi rapidement à l’international. “Nous sommes une petite vingtaine et avec ces ressources et moyens limités, nous allons d’abord nous concentrer sur la France, prévoit Pierre-Eloi Acar. Mais à terme, si cela fonctionne, nous irons à l’étranger, typiquement en Espagne où les mécanismes de prédation bancaire sont similaires à la France.” La société, qui dépense actuellement environ 200 000 euros par mois (soit 2,4 millions d’euros par an) aura besoin d’aller chercher de nouveaux financements courant 2024. Aude Fredouelle avec Caroline Soutarson gestion financièreinclusion financièrenéobanqueopen banking Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Dave fait face à un afflux de demandes d'avance de trésorerie Clients des banques en ligne et des néobanques : BoursoBank continue de creuser l’écart avec ses concurrentes Comment Lydia a fait sa mue en 2023 Nickel se tourne vers l’Europe pour tirer sa croissance