Accueil > Services bancaires > Les GAFAM confirment leur intérêt pour les services financiers et Apple accélère Les GAFAM confirment leur intérêt pour les services financiers et Apple accélère Ces derniers mois, Apple se démarque des GAFAM par un intérêt renforcé pour les services financiers : encaissement sur smartphone, paiement fractionné ou encore compte d’épargne... Les autres Big Tech américaines regardent de près les services liés au financement et à la blockchain. Pour la cinquième année consécutive, mind Fintech recense les initiatives des GAFAM dans la fintech. Par Caroline Soutarson avec Aymeric Marolleau. Publié le 14 juin 2023 à 15h00 - Mis à jour le 15 juin 2023 à 10h52 Ressources Les points clés En 2022, Apple a atteint son record annuel de projets annoncés (4) dans le secteur financier. Les GAFAM sont divisés par rapport à la technologie blockchain dans les services financiers. Si Google, Microsoft et Meta expérimentent, Amazon et Apple semblent pour l’instant y être réfractaires. Les initiatives des GAFAM dans le financement se multiplient, rattrapant ainsi un segment assurantiel délaissé en 2022. Alors même qu’Apple multiplie les incursions dans la finance et procède aux déploiements, coup sur coup, de solutions de paiement fractionné, d’épargne, de paiement récurrent, etc., mind Fintech met à jour sa base de données des initiatives des GAFAM dans la finance pour la cinquième année consécutive et analyse leurs projets dans l’industrie. Consultez la liste des initiatives des GAFAM dans la finance dans notre espace Data L’intérêt des Big Tech américaines pour le secteur financier ne faiblit pas. En 2022, nous avons recensé plus de 30 initiatives annoncées par Google, Amazon, Meta, Apple et Microsoft. Depuis 2018, la barre des 30 projets par an a systématiquement été dépassée (sauf en 2020, année de la crise sanitaire, avec 28 initiatives), preuve du développement croissant des GAFAM sur le segment. Comme chaque année depuis 2018, Google est le GAFAM ayant initié le plus d’opérations (17) dans l’industrie financière en 2022, avec une activité de capital-risque toujours florissante - à l’origine de 88 % des initiatives. Loin derrière le groupe de Mountain View avec quatre opérations à son compte, Apple montre toutefois un regain d’intérêt pour le secteur. L’acteur, dont nous avons identifié la première initiative en 2012 avec l’arrivée du portefeuille électronique Apple Wallet (Apple Passbook à l’époque), n’avait jusque-là jamais annoncé plus de deux nouveaux projets dans les services financiers par an. Apple place ses pions dans le financement En 2022, la firme de Cupertino a notamment racheté le spécialiste britannique de l’open banking au service du scoring de crédit Credit Kudos pour un montant de 150 millions de dollars (environ 139 millions d'euros). La start-up londonienne travaillait avec des prêteurs, courtiers et institutions financières comme Admiral Financial Services, LendInvest, Curve, 247 Group ou encore Atom Bank. Si l’acquisition n’a pas été commentée par Apple, son segment d’activité coïncide avec le virage vers le financement que la société entreprend. En effet, annoncé dès 2021, le service de paiement fractionné Apple Pay Later a été déployé en mars 2023, avec un rôle minime de Goldman Sachs, qui sert d'intermédiaire pour l’accès au réseau Mastercard, puisqu’Apple porte sur son bilan les éventuels défauts de remboursement. Le groupe a créé une filiale dédiée, Apple Financing, en charge du scoring et de l’octroi des facilités de paiement, qui détient des licences de prêt (et équivalents) dans 15 États américains. La technologie de Credit Kudos trouve sa place dans l’accompagnement du paiement fractionné et la réduction de la fraude et des impayés. Son moteur décisionnel doit permettre de prendre en compte l’historique de consommation des clients d’Apple, et notamment leurs comportements d’achat et de paiement sur iTunes ou l’App Store. Apple Pay Later ne devrait être que la première marche vers le financement puisqu’un service de paiement fractionné long, Apple Pay Monthly Installments, est en développement, a révélé Bloomberg en 2022. En 2019, Apple avait lancé Apple Card Monthly Installments, une fonctionnalité qui permet aux détenteurs de l'Apple Card d'acheter un Iphone à crédit jusqu'à 24 mois, sans intérêt, en partenariat avec Goldman Sachs. La société a aussi fait plusieurs fois appel à des spécialistes du crédit pour proposer du paiement fractionné long aux acquéreurs de matériel Apple : Affirm au Canada, ZestMoney en Inde, Sofinco en France… Et même en 2022, la start-up Alma, le temps de quelques mois. Après avoir gagné le partenariat avec la Big Tech face à Floa et Cofidis, et en remplacement de la filiale de Crédit Agricole, le partenariat a été arrêté, sans raison communiquée. Comment Sofinco a repensé l’UX de la souscription de crédit à la consommation Quatrième initiative d’Apple en 2022 : le Tap to Pay. Début 2022, Apple a déployé cette solution logicielle d'encaissement de paiement sur iPhone via la technologie NFC, dédiée aux commerçants. Cette fonctionnalité est elle aussi associée à un rachat : celui de la solution de paiement mobile Mobeewave à l’été 2020, qui avait collaboré avec Samsung entre autres. Fin 2022, PayPal et Apple ont annoncé une imbrication de leurs solutions qui verrait notamment la technologie SoftPOS d’Apple accepter les paiements avec les applications iOS PayPal et Venmo. Le service Tap to Pay développé par Apple est particulièrement intéressant puisqu’il illustre l'appétence nouvelle du groupe pour le BtoB dans les services financiers - il s’agit de la première initiative BtoB relevée en dehors des acquisitions. Le service est désormais disponible aux États-Unis, à Taïwan et en Australie. Fonctionnalités bancaires : Apple va-t-il réussir là où Google a échoué ? Durant le premier semestre 2023, Apple a continué d’étoffer son offre de produits financiers. La Big Tech a lancé en avril un livret d’épargne rémunéré à 4,15 % pour les détenteurs de l'Apple Card - un taux d'intérêt loin devant le taux moyen observé au niveau national par la FDIC, le fonds américain de garantie des dépôts, qui s’établit à 0,35 %. “Le compte d’épargne n’est pas une révolution en soi. Mais la simplicité d’intégration, avec un bouton permettant de basculer le cashback [perçu via le programme Daily Cash, Ndlr] et des montants complémentaires sur un livret, permet d’en faire un succès, sur un schéma similaire à WeChat Pay qui avait lui aussi déployé un système d’épargne ayant connu son apogée en 2018”, analyse Lorenzo Bertola, directeur du pôle banque, finance et assurance au sein du cabinet de conseil mc2i. Le groupe technologique a aussi annoncé en juin 2023 le lancement à l’automne des paiements récurrents sur son service de paiement peer-to-peer Apple Cash. En réunissant des cartes, des facilités de paiement, de l’épargne et prochainement du crédit, Apple - qui en nombre d’opérations annoncées ne caracole pas en tête des GAFAM - vient concurrencer plusieurs segments fintech. La Big Tech donne également une leçon à Google qui avait abandonné fin 2021 son projet de compte courant Plex avec plusieurs banques partenaires. Alors que groupe dirigé par Sundar Pichai a conclu de ce projet qu’il devrait davantage mettre ses aptitudes UX et tech à disposition des acteurs financiers, Apple s’en écarte. En 2022, Bloomberg a révélé l’existence du “Project Breakout”, une stratégie pluriannuelle visant à devenir plus indépendant des partenaires bancaires (Goldman Sachs, CoreCard, Green Dot…) en disposant d’outils maison - une stratégie d’ailleurs multi-segment chez Apple puisque son CEO Tim Cook a annoncé l’objectif de “contrôler les principales technologies qui se cachent derrière nos produits” (puces Wi-Fi et Bluetooth, écrans tactiles, processeurs…). Selon une étude de C-Innovation et du média hongrois Fintech Sparks sur le cheminement d’Apple dans le secteur financier, les chantiers impliqueraient le traitement des paiements, la gestion du risque de crédit, le calcul des intérêts, les programmes de récompenses, l’analyse de la fraude, le service client et notamment le traitement des plaintes et le credit scoring. En accélérant sur les segments du paiement et du financement, Apple est plutôt en phase avec le reste des GAFAM. Sur 31 opérations réalisées dans les services financiers, sept concernaient le financement (23 %) et six le paiement (19 %). Dans un environnement inflationniste, le financement à l’honneur Les initiatives des GAFAM dans le financement ont connu un nouveau pic en 2022, après celui de 2020. Dans les deux cas, ces records interviennent dans le cadre d’années compliquées financièrement : la crise sanitaire d’une part, des marchés baissiers et un contexte inflationniste d’autre part. En 2022, Amazon Payment Services a conclu un partenariat avec le spécialiste égyptien du BNPL valU tandis que Google Pay s’est associé à l’acteur financier indien DMI Finance pour proposer des prêts personnels. Alphabet a également réalisé plusieurs investissements dans des fintech dédiées au financement, via GV (ex-Google Ventures) et Gradient Ventures. La maison-mère de Google s’intéresse ainsi à l’accession à la propriété avec Landis, mais aussi au crédit en BtoB. Gradient Ventures a participé aux levées de fonds de Gynger, fournisseur de lignes de crédit pour les entreprises recourant à des logiciels SaaS, et de R2, spécialiste de la finance embarquée qui propose aux plateformes e-commerce d’offrir du financement à leurs clients marchands. Au total, nous avons recensé 31 opérations dans le financement pour les GAFAM jusqu’en 2022, faisant de ce segment le deuxième le plus exploré après les services de paiement, à un niveau équivalent à celui de l’assurance. Ce dernier, en forte croissance depuis 2019, a marqué le pas en 2022, avec un seul projet annoncé : le déploiement d’Amazon Insurance Store au Royaume-Uni, une place de marché et un comparateur d'offres pour l'assurance habitation, présentant initialement les solutions d’Ageas UK, Co-op et LV= General Insurance. "Chaque entreprise a été soigneusement sélectionnée en fonction d'un certain nombre de critères axés sur le client, y compris des délais raisonnables pour le traitement et la résolution des réclamations, et le respect des exigences élevées d'Amazon en matière de service à la clientèle", indiquait alors Amazon. Policy Expert a rejoint les rangs en mai 2023. Pour rappel, Google avait déjà lancé une initiative de ce type aux États-Unis et au Royaume-Uni avec Google Compare, qui comparait les offres d’assurance auto, prêts hypothécaires et cartes de crédit, etc. Un projet qui resta un an en production avant d’être fermé en mars 2016, faute de succès. La technologie blockchain pique la curiosité des GAFAM Les initiatives financières liées aux technologies de registre distribué (DLT) sont également sur le devant de la scène en 2022. Meta, qui a vu son projet de stablecoin Diem et son portefeuille associé Novi disparaître - la propriété intellectuelle de l'association Diem a d’abord été vendue à la banque Silvergate début 2022 avant que l’institution financière ne sombre à son tour, et le projet avec -, n’a pas dit son dernier mot concernant l’émission d’un jeton virtuel. Les ambitions ont néanmoins été revues à la baisse : au lieu de créer une monnaie mondiale pour les utilisateurs de ses réseaux sociaux, le groupe imagine un cryptoactif échangeable sur un métavers, surnommé le le Zuck Buck par les salariés de Meta Financial Technologies, selon le Financial Times. Microsoft collabore de son côté de près avec l’éditeur spécialisé sur la blockchain Ethereum ConsenSys. La Big Tech, qui a investi dans la société en 2022, expérimente avec ConsenSys un wallet crypto non hébergé (non custodial) intégré à son navigateur web Edge. Le groupe a également investi dans Foderfi, une société qui développe un wallet sécurisé via du calcul multipartite sécurisé (MPC) à destination des institutionnels pour opérer dans la finance décentralisée (DeFi). En 2023, la société poursuit ses efforts dans le domaine en participant au lancement du Canton Network, une DLT pour le secteur financier. Elle veut fournir une couche d’interopérabilité à des applications indépendantes développées à partir de Daml, un langage de développement de smart contract mis au point par Digital Asset. BNP Paribas, Capgemini, Goldman Sachs, Paxos, Deutsche Börse ou encore Deloitte participent aussi à l’initiative. Comment la DeFi réinvente l’infrastructure financière Google semble également intéressé par le sujet. Son véhicule d’investissement growth Gradient Ventures a misé sur Conduit, qui intègre via API des produits d'investissement dans la finance décentralisée (DeFi) dans des fintech, et sur l’outil de credit scoring basé sur les transactions on-chain Spectral, tandis que CapitalG a investi dans la solution de conservation d’actifs numériques Fireblocks. Pour parachever ces trois initiatives, Google a confirmé sa confiance dans l’écosystème crypto en annonçant un partenariat avec l’exchange coté Coinbase. Ce dernier migre une partie de ses données d’AWS sur Google Cloud et, en contrepartie, la filiale cloud accepte les paiements dans dix cryptoactifs. Si l’univers crypto pique la curiosité de Google, Meta et Microsoft - pour lesquels nous avons recensé respectivement sept, cinq et quatre initiatives toutes années confondues -, Apple et Amazon brillent par leur absence sur le sujet. Du côté du géant de l’e-commerce, "nous ne sommes probablement pas près d'ajouter les crypto comme mécanisme de paiement dans notre activité de détail”, confiait à CNBC en avril 2022 le CEO du groupe Andy Jassy. Mais je pense qu'avec le temps, les crypto prendront de l'ampleur", ajoutait-il malgré tout. Quant à lui, le fabricant de l’iPhone profite de son monopole sur le système d’exploitation iOS pour accepter ou non les applications du Web3 sur son store. En octobre 2022, Apple a notamment publié de nouvelles règles en matière de cryptoactifs et NFT. Au programme, l’extension de sa commission de 30 % sur la vente de NFT in-app - qu’elle applique déjà sur les applications non cryptonatives - et l’interdiction des achats en cryptoactifs. Quant aux plateformes d’échange crypto, elles doivent détenir les autorisations réglementaires nécessaires pour être disponibles dans le store des pays souhaités. Du paiement entre amis aux MNBC, les GAFAM sont à la manœuvre dans le paiement Les services de paiement représentent une initiative sur cinq en 2022. Un résultat peu étonnant pour un sous-segment dans lequel chacun des GAFAM a lancé des projets, Amazon en tête. En 2022, ce dernier a ajouté deux opérations de plus à son palmarès : un partenariat avec Adyen pour sa filiale e-commerce japonaise, afin de fluidifier le parcours d’achat de l’utilisateur, et la participation aux expérimentations de la Banque centrale européenne relatives à l’euro numérique. Aux côtés d’autres acteurs comme Worldline et CaixaBank, Amazon est la seule entité non européenne qui a été retenue pour participer à la phase de prototypage de la monnaie numérique de banque centrale de la zone euro. Pour Amazon, il ne s’agit pas d’un projet opportuniste : le groupe s’intéresse de près au sujet des MNBC. Preuve en est, la banque centrale brésilienne a sélectionné 14 projets pour le prototypage de son real numérique. Parmi les acteurs retenus : la néobanque brésilienne Nubank, la banque espagnol Santander, Amazon Web Services, la filiale cloud d’Amazon, ou encore Microsoft, révélait l'institut d'émission fin mai 2023. De son côté, Meta a dévoilé en 2022 Split Payments, une fonctionnalité de partage de paiement d’une facture entre personnes d’une même conversation Messenger aux États-Unis. Le groupe réfléchit aussi aux manières de rémunérer les créateurs de contenus de son métavers Horizon Worlds. Google enfin, via Gradient Ventures, a investi dans l’établissement de paiement néerlandais Payaut, qui s'adresse aux marchands et marketplaces pour intermédier leurs flux de paiements en étant agnostique au PSP. Globalement, Google s’illustre davantage dans les services financiers par une multitude d’investissements que par le déploiement de produits, à l’inverse d’Amazon. Google et Microsoft gardent un œil sur l’investissement Dans une moindre mesure (une opération sur dix), plusieurs GAFAM se sont approchés du sous-segment “investissement” en 2022. Microsoft a notamment annoncé un partenariat stratégique sur dix ans avec le London Stock Exchange Group (LSEG), la Bourse londonienne. Le géant informatique doit notamment accompagner LSEG dans l’analyse et la gestion de ses données via ses entités Microsoft Azure, Microsoft AI et Microsoft Teams. Microsoft a aussi racheté une participation de 4 % dans LSEG auprès du consortium Blackstone/Thomson Reuters. De son côté, Google a réalisé deux investissements dans le domaine, dans le fournisseur de solutions d’investissement en BtoBtoC Mentum et dans la plateforme de suivi des investissements non cotés The Coterie. Méthodologie mind Fintech a recensé, au printemps 2023, 270 partenariats, investissements, associations d’Alphabet, Amazon, Microsoft, Apple et Meta (les GAFAM) relatifs aux services financiers qu’ils ont rendus publics depuis 1999 et dont nous avons pu retrouver la trace. Leur liste complète est disponible dans notre espace Data. Exclusions Ce qui ressort des différents programmes d’incubation, en particulier de Google (Google Launchpad Accelerator) et de Microsoft (Microsoft Accelerator) n’a pas été pris en compte. En effet, ces programmes sont tentaculaires : il aurait été difficile de recenser la totalité des projets financiers aidés par cet intermédiaire, et leur volume aurait déséquilibré l’analyse. Qualifications Nous avons qualifié nous-mêmes les initiatives selon le type de service auxquelles elles appartiennent, en essayant de conserver des catégories suffisamment larges pour limiter l’éparpillement statistique, au risque de perdre, parfois, en finesse d’analyse. Par exemple, la catégorie Services aux entreprises regroupe des sociétés spécialisées dans la legaltech, d’autres encore dans la comptabilité, etc. Concernant les services de paiement fractionné, aussi nommés BNPL (Buy Now, Pay Later), nous avons décidé de les classer dans deux types de service différents, à savoir “service de paiement” ou “financement”, en fonction du nombre de mensualités autorisées. En dessous de trois mois (paiement en 3 ou 4 fois), nous avons considéré la solution comme une facilité de paiement, tandis qu’au-delà, nous l’avons identifié comme du crédit à la consommation. Plusieurs GAFAM participent à des projets de monnaie numérique de banque centrale (MNBC). A leur stade actuel, ces initiatives ne sont pas encore assurées d’être associées à des technologies de registres distribués (DLT). Nous les avons donc catégorisées comme “services de paiement”, qui correspond assurément à leur objectif initial de “monnaie”. Vous avez repéré une erreur ? Un commentaire, une question ? Contactez-nous : datalab@mind.eu.com Caroline Soutarson avec Aymeric Marolleau big techGAFAM Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire La liste des initiatives des GAFAM dans la fintech La liste des initiatives des BATX dans la fintech Euro numérique : fin de la phase de prototypage Apple ajoute l'épargne à sa gamme de services financiers L'Inde enterre son projet de système de paiement alternatif à UPI Apple met en production sa solution de paiement fractionné Google Cloud acceptera les paiements en crypto via Coinbase à partir de 2023 Euro numérique : la BCE fait appel à Amazon pour le prototypage GAFAM : Apple réduit sa dépendance aux acteurs bancaires tandis que Meta revoit sa stratégie