Accueil > Services bancaires > Les partenaires sociaux européens de la banque signent une déclaration conjointe sur l’intelligence artificielle Les partenaires sociaux européens de la banque signent une déclaration conjointe sur l’intelligence artificielle Trois fédérations patronales (EBF, ESBG et EACB) de la banque et la fédération syndicale UNI Europa Finance ont signé le 14 mai une déclaration conjointe sur les aspects liés à l’emploi de l’intelligence artificielle (IA). Les organisations veulent garantir le suivi par le dialogue social et prévenir les risques en matière de santé, de données personnelles, de surveillance ou d’emploi. Par Antoine Piel. Publié le 21 mai 2024 à 16h27 - Mis à jour le 21 mai 2024 à 16h27 Ressources “Le dialogue social à tous les niveaux, y compris la négociation collective, représente un outil efficace et nécessaire pour traiter la question de l’impact des nouvelles technologies et de la digitalisation sur le travail”, soutiennent les signataires d’une déclaration conjointe de partenaires sociaux européens du secteur bancaire. L’usage de l’IA en particulier doit être soumis à un suivi constant, indique le document. Les partenaires sociaux veulent encourager le lancement d’actions d’upskilling et de reskilling, au moyen du dialogue social, quand les emplois sont affectés par l’usage de l’IA. Les employeurs doivent, pour cela, fournir les formations nécessaires, dans l’intérêt des salariés et le leur alors qu’ils font toujours face à une pénuries de compétences, notent les signataires. Prévenir les risques Les partenaires sociaux recommandent une réévaluation régulière des risques en matière de santé prenant en compte l’IA et notamment le management algorithmique, conformément aux recommandations de l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail. Les organisations insistent également sur le principe de “l’humain en contrôle” concernant l’introduction de technologies de l’IA “dans l’intérêt des banques, des salariés et des clients”. Le management algorithmique ne devrait ainsi pas être utilisé seul pour le recrutement, les promotions, l’évaluation des performances et les sanctions. L’usage de l’IA concernant la surveillance des travailleurs doit également rester “limité, transparent et proportionné”. Enfin, le texte enjoint les employeurs de prendre des mesures pour la protection des données et celle de la vie privée des salariés. Ce contenu a été réalisé par la rédaction de mind RH (une publication du groupe mind), service d’information professionnelle consacré aux pratiques RH, droit du travail, relations professionnelles, problématiques RSE… Antoine Piel banque de détailintelligence artificielleressources humaines Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Le Crédit Agricole vante une approche équilibrée de l’IA générative Comment les banques s'adaptent pour garder le contrôle sur l’IA et la data