Accueil > Services bancaires > Open banking > Open banking : les plateformes cherchent la croissance dans l’initiation de paiement Open banking : les plateformes cherchent la croissance dans l’initiation de paiement La concurrence s’accroît pour les plateformes d’open banking françaises, progressivement rejointes sur le marché par des acteurs étrangers comme Tink, Plaid, TrueLayer ou Salt Edge. Certaines voient dans l’initiation de paiement un nouveau segment de croissance. Par Aude Fredouelle. Publié le 03 novembre 2021 à 15h12 - Mis à jour le 06 janvier 2022 à 16h05 Ressources En avril 2018, mind Fintech ne recensait que trois acteurs actifs en France dans son panorama des plateformes d’open banking : les Français Budget Insight, Oxlin (Linxo group) et Bridge (Bankin’). Depuis, des acteurs étrangers ont commencé à se déployer commercialement dans l’Hexagone : le suédois Tink (racheté par Visa), et, dans une moindre mesure, l’américain Plaid, le britannique TrueLayer et le canadien Salt Edge. Un autre acteur français a également vu le jour, avec un positionnement différent. Fintecture ne propose que des services d’initiation de virements, et cible les e-commerçants. L’agrégation patrimoniale, élément différenciant pour les acteurs français En quelques années, les cas d’usage se sont affinés. Sur le volet historique de l’open banking, l’accès aux comptes bancaires (Account Information Service ou AIS), l’agrégation de comptes externes dans des applications a été le premier cas d’usage exploré mais s’est quelque peu essoufflé, une fois que presque toutes les grandes banques ont été équipées. D’autant que les taux d’utilisation sont souvent peu élevés, tandis que les pistes de monétisation n’ont pas rencontré le succès escompté. Sans compter que l’entrée en vigueur de la DSP2, et notamment l’authentification tous les 90 jours, a dégradé la qualité de l’expérience client. Romain Bignon et Bertrand Jeannet (Budget Insight) : “Seuls 30 à 40 % des utilisateurs des TPP renouvellent l’authentification forte tous les 90 jours” Ainsi Oxlin, qui avait fait de l’agrégation sa spécialité en commercialisant auprès d’acteurs traditionnels à la fois les connecteurs et le front, et pour qui cela représente la majorité des volumes, doit désormais chercher des relais de croissance ailleurs (voir plus bas). Si la croissance a ralenti, le segment continue toutefois de croître : Budget Insight est par exemple utilisé par l’agrégateur patrimonial Finary, par celui de la MAIF (Nestor, qui passait initialement par Oxlin) ou encore par des applications d’épargne comme la fintech canadienne Moka, déployée en France à l’été 2021. De son côté, Bridge cible fortement les logiciels comptables et de gestion de trésorerie (Agicap, Sage, iPaidThat…). Et face à l’arrivée d’acteurs étrangers, les Français ont en tout cas un avantage de choix sur le créneau : contrairement à Plaid ou TrueLayer, qui ont fait le choix de se contenter des APIs (ou mécanismes de repli) DSP2 qui se limitent aux comptes de paiement, leurs homologues français recourent en parallèle à du scrapping ou du reverse engineering pour compléter avec les comptes d’épargne, l’investissement, le crédit… Budget Insight, par exemple, agrège aussi les plateformes crypto comme Coinbase et Kraken, et propose par ailleurs l’agrégation de factures. “Nous voudrions aussi permettre des arbitrages ou achat et vente de titres, mais ce ne sera pas avant l’année prochaine”, révèle Romain Bignon, cofondateur et président. Oxlin et Bridge assurent tous deux que la majorité des comptes agrégés sur leur plateforme ne sont pas des comptes de paiement (crédits, épargne…). Bridge agrège ainsi des nouveaux acteurs comme Swile (carte titres restaurants) et Lydia, et Bruno Van Haetsdaele, président de Linxo Group, assure qu’Oxlin “investit pour présenter les informations financières que peut contenir un contrat d’assurance vie par exemple, pour les acteurs spécialisés dans le conseil patrimonial”. Pour Bertrand Jeannet, directeur général de Budget Insight, “se connecter aux APIs DSP2 n’est pas suffisant. C’est un segment très concurrentiel et on risque d’assister à une guerre des prix. Quel est l’élément différenciant des TPP qui s’en contentent ? Notre valeur ajoutée réside dans le travail de fourmi qui consiste à connecter au-delà des comptes de paiement, car des acteurs installés ne feront jamais de scraping”. Tink est pour l’instant le seul acteur étranger qui assure vouloir couvrir les comptes d’épargne et d‘investissement via des techniques de reverse engineering, mais 95 % des comptes actuellement agrégés par Tink en France sont des comptes de paiement. “La demande des clients est principalement concentrée sur la partie DSP2”, justifie Jérôme Albus, directeur régional. “La transformation du paiement pour les commerçants” Couverture géographique Pour autant, les acteurs français ne peuvent pas lutter en termes de couverture géographique, pour séduire des clients qui souhaiteraient déployer avec une même plateforme leur service en Europe. Tink est connecté à 3400 banques dans 18 pays d’Europe. “Lydia nous utilise à l’étranger, et la plupart de nos autres clients le font également ou ont vocation à le faire”, indique Jérôme Albus. TrueLayer est disponible au Royaume-Uni, en France, Irlande, Espagne, Portugal, Allemagne, Danemark, Pologne, pays nordiques, Hong Kong et Australie. Plaid, enfin, est déployé aux États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Espagne, Irlande, Pays-Bas, Allemagne, Italie et d’autres pays européens suivront rapidement. “Nous sommes le seul acteur transatlantique et notre empreinte internationale est un grand argument différenciant pour accompagner nos clients dans leur expansion”, appuie Keith Grose, directeur Europe. Bridge, de son côté, assure couvrir 80 à 90 % des comptes de paiement en Espagne et au Royaume-Uni, ainsi qu’une partie du marché en Allemagne, et aux Pays-Bas. Budget Insight est présent en Italie (80 % de couverture), Belgique (80 %), Espagne (50 %) et au Luxembourg (80 %). Le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Pas et le Portugal arriveront début 2022. Enfin, Oxlin est en production au Portugal avec Younited Credit et veut se déployer en Italie. Mais, assurent les Français, l’agrégation est un marché cloisonné et les clients n’hésitent pas à choisir un prestataire différent selon le pays, en misant sur la qualité de la couverture. PFM, KYC et credit scoring Outre l’agrégation, de nombreux autres cas d’usage se sont développés ces dernières années, poussant les acteurs à présenter des offres adaptées et à travailler sur un autre élément de différenciation que la couverture : l’analyse de données et la production d’indicateurs dédiés à des objectifs précis. “Tink a “productisé” son offre de façon à améliorer l’expérience client et le time to market, et cela passe par un enrichissement de la donnée bancaire (nettoyage, normalisation, catégorisation) puis la création d’une série de produits prêts à être déployés”, explique ainsi Jérôme Albus. D’abord, au-delà de la simple agrégation, les acteurs rivalisent sur la qualité de la catégorisation des données, mais aussi les calculs de reste à vivre ou les algorithmes permettant d’aider à gérer son budget. Un travail qui vise à faciliter la mise en place d’outils de gestion de budget (Personal Finance Management ou PFM). Tink propose ainsi “Money Manager”, qui donne accès à des données comme le suivi de solde, la catégorisation des dépenses et revenus et des analyses prédictives de reste à vivre. Cet outil est d’ailleurs parfois utilisé par des banques indépendamment de l’agrégation (AIS), pour analyser leurs propres données monétiques. Bridge, fort des 5 millions d’utilisateurs de l’application BtoC Bankin’, propose un produit similaire baptisé “Data Enrichment”. D’autres acteurs, comme Budget Insight, vont peu au-delà de la catégorisation et s’allient ensuite à des acteurs spécialisés du PFM comme Meniga. “Nous préférons nous appuyer sur des spécialistes plutôt que de maintenir des moteurs d’alerting qui ne seraient pas les meilleurs du marché, d’autant que les clients souhaitent souvent personnaliser les fonctionnalités de PFM”, commente Romain Bignon, CEO. Même stratégie chez l’américain Plaid ou encore le britannique TrueLayer, qui fournit la catégorisation mais pas les éléments de PFM, laissés à la main des clients comme Plum en France, indique à mind Fintech le directeur général France Clément Boulais. La plupart des plateformes proposent aussi un produit de vérification d’identité, pour les parcours KYC. Chez Tink, “Account Check” vérifie l’IBAN et l’identité du client lors d’une entrée en relation, afin de simplifier le parcours et lutter contre la fraude. L’outil a ainsi été déployé par PayPal en Europe. Il peut aussi permettre de mettre en place un prélèvement automatique. Bridge propose un outil au nom similaire et Budget Insight utilise ses API Bank et Bill (agrégation de factures) ou Pay (pour faire un virement de 10 centimes). TrueLayer proposera son API de vérification d’identité, notamment utilisée par des entreprises de la gig economy, à partir de décembre en France, révèle son directeur général. Autre cas d’usage : l’accès aux données bancaires dans le cadre du crédit ou du paiement fractionné, comme alternative aux fiches de paie, représente également un levier de croissance. La plupart des acteurs bancaires de la place mais aussi de nombreux nouveaux entrants ont déjà déployé ce type d’outils. Plusieurs plateformes proposent désormais une première analyse des données afin d’aider leurs clients à calculer le score de crédit en leur fournissant des indicateurs adaptés. C’est le cas de Tink avec Income Check (reconnaissance des revenus), de Bridge avec “Decisioning” (utilisé par Mansa ou Floa Bank). Budget Insight, déjà sollicité par plusieurs acteurs du secteur comme Algoan, a aussi monté un pôle data constitué d’une poignée de développeurs pour “travailler sur les indicateurs financiers, repérer les moments de vie… et ainsi lancer des offres packagées, dont une pour le crédit, en début d’année prochaine”, dévoile Bertrand Jeannet. Chez Oxlin, l’outil Insight apporte divers indicateurs, à la fois pour le PFM ou le crédit, comme l’explique Bruno Van Haetsdaele. “Nous nous attendons à ce que le marché évolue davantage vers l’utilisation de ce produit, qui consiste à normaliser la donnée, améliorer les libellés bancaires et les enrichir, catégoriser puis identifier les transactions et charges récurrentes, aider à analyser la solvabilité de l’utilisateur pour de l’octroi de crédit… “, explique le dirigeant de la fintech dans le giron du Crédit Agricole. Open banking : de premiers acteurs généralisent leurs scores DSP2 De même, les usages liés à la fidélité et au cashback et ceux sur le segment des logiciels pour les entreprises (comptabilité, gestion de la paie, etc) sont en croissance. Initiation de paiement : la prochaine source de croissance Mais la prochaine petite révolution, à entendre la plupart des dirigeants de plateformes d’open banking, résidera désormais dans l’initiation de paiement (PIS). “Le segment est moins mature que l’agrégation mais présente un potentiel très important”, assure Jérôme Albus, de Tink, “notamment avec la généralisation progressive du virement instantané”. Certaines plateformes historiques y voient un relais de croissance salvateur. “Notre cas d’usage historique du PFM a été impacté par la DSP2, notamment avec le problème de l’authentification forte, explique Bruno Van Haetsdaele, président de Linxo group. Même si nous espérons que la friction sera temporaire et que les utilisateurs adopteront les services d’authentification, nous avons tout à gagner à nous positionner sur de nouveaux usages avec le paiement”. PayTop et Score & Secure Payment (qui utilise l’initiation de paiement et un mandat de prélèvement pour faire du paiement fractionné) sont déjà en production. Des travaux sont aussi en cours avec des entités du groupe Crédit Agricole. Chez Bridge, “le paiement est désormais au coeur de notre stratégie et développement. C’ est le principal focus de notre acquisition client”, assure également Matthieu Poitrimolt, directeur général de Perspecteev (société éditrice de Bridge et Bankin’). Bridge a présenté en septembre Pay by Link, “une surcouche au-dessus de l’initiation de paiement qui permet de demander facilement des paiements et de collecter de l’argent sans avoir à réaliser beaucoup d’intégration, quasiment sans ligne de code, par API ou intégration”. Le client peut ainsi envoyer des liens de paiement ou QR code par mail ou d’autres canaux de messagerie. “C’est une première approche pour distribuer le produit et toucher des cibles que l’on ne touchait pas jusqu’ici, comme des petites entreprises”. Pour les plateformes à la fois agréées AISP et PISP, le vivier de clients sur la partie agrégation peut constituer une opportunité de cross-selling. “Nous construisons beaucoup de ponts chez des clients existants, pour qu’ils intègrent nos briques de paiement, ajoute Matthieu Poitrimolt. Par exemple, nous nous appuyons sur notre ancrage chez les éditeurs pour les professionnels. Nous travaillons ainsi avec des éditeurs sur des cas d’usage de virements par lots, pour le paiement de factures ou de salaires.” Si Bridge et Oxlin voient dans l’initiation de paiement leur nouveau moteur de croissance, le président de Budget Insight tempère.“Aujourd’hui, la couverture de l’initiation de virement est bonne, mais nous sommes liés à la roadmap des banques qui ne proposent encore souvent que le virement classique, parfois instantané, mais pas le virement groupé ou récurrent, ce qui limite un peu l’offre”, regrette Romain Bignon. Keith Grose, directeur régional de Plaid, émet aussi des réserves. “Nous avons en effet lancé l’offre d’initiation de paiement en France, mais le marché est immature et toutes les APIs ne fonctionnent pas encore bien. Dans certains cas, les banques obligent à ajouter le marchand comme bénéficiaire au préalable, ce qui ajoute une étape et de la friction, contrairement à ce que l’on observe au Royaume-Uni ou en Allemagne, par exemple.” Toutefois, le directeur voit le développement de l’initiation de paiement comme “un chemin inévitable : je pense que les régulateurs vont se positionner pour améliorer la qualité de l’expérience, et nous travaillons déjà avec l’ACPR en ce sens.” Plaid construit d’ailleurs “des produits packagés autour du paiement, pour les remboursements, le paiement, le payout automatique, les paiements en batch, etc.“ qui seront lancés en France “dans les trimestres à venir”. Parmi les premiers cas d’usages de l’initiation de paiement : les virements de compte à compte (dans les PFM par exemple), mais aussi le paiement de factures, le “top up” de wallet comme PayPal ou Lydia (avec Tink) ou de plateformes d’investissement comme WiSEED (avec Bridge), et le recouvrement de créances (Bridge indique travailler sur le sujet avec Alma). “Déployer l’initiation de virements sur les cas d’usage où le virement existe déjà a beaucoup de sens, comme pour le paiement des impôts ou des amendes par exemple”, ajoute Bertrand Jeannet, de Budget Insight, qui échange sur le sujet avec des instances gouvernementales. S’attaquer au segment des e-commerçants D’autres veulent même aller plus loin que les parcours incluant déjà des virements. “Cela permettra aussi d’accompagner la transition des paiements chèques et même de remplacer les paiements cartes sur certains usages”, assure Bruno Van Haetsdaele, de Linxo group. Parmi eux, le paiement e-commerce. Le paiement par virement dans l’e-commerce : moins cher et plus fluide ? Le principal argument de l’utilisation du virement chez les e-commerçants est celui du coût : cela permet d’éviter les commissions des schemes de cartes comme Visa et Mastercard. Fintecture assure que sa solution est ainsi 40 % moins chère que les moyens de paiement traditionnels. La société facture une commission allant jusqu’à 0,99 % du montant pour les petits marchands (sans abonnement) et descendant jusqu’à 0,2 % environ pour les plus gros, selon les éléments donnés à mind Fintech par le président, Faysal Oudmine. Autres avantages : contourner le plafond carte trop bas pour des paniers élevés – et ainsi augmenter les paniers marchands – et répondre à l’augmentation du taux de rejet par carte liée à l’authentification forte. Selon le CEO de Fintecture, ce taux atteindrait désormais 20 % en moyenne chez certains e-commerçants, dont un quart pour insuffisance de fonds ou fraude et trois quarts à cause de l’authentification forte imposée par la DSP2. Faysal Oudmine assure que sa solution permettrait donc aux commerçants d’enregistrer 15 % de ventes en plus. Pour autant, Fintecture ne passe pas systématiquement par une initiation de paiement. “Pour nous, l’important est de proposer aux e-commerçants une solution de paiement fluide qui facilite les réconciliations. Et cela peut passer par un paiement carte dans certains cas. Pour optimiser les flux, nous mettons en place un arbre de décision pour décider si nous pouvons ou non passer par de l’initiation de virement, puis par un virement instantané (10 % des volumes) ou du SEPA.” “Nous y travaillons avec des acteurs comme Cdiscount ou encore la marketplace de pièces agricoles Tracktor, qui sont déjà en production”, explique par exemple Matthieu Poitrimolt, de Bridge. Oxlin assure également vouloir signer des contrats avec des e-commerçants. Surtout, un nouvel acteur, Fintecture, s’est lancé spécifiquement sur ce créneau avec un unique agrément PISP. Créée en 2017, la société a lancé son offre début 2021. “Nous nous concentrons avant tout sur les très gros marchands et nous avons gagné tous les appels d’offres importants sur lesquels nous étions positionnés (plus d’une dizaine), assure son président Faysal Oudrine. Nous sommes en production depuis six mois et 1 000 commerçants collectent déjà des paiements avec FIntecture, dont une douzaine de gros et même cinq très gros retailers BtoC et BtoB qui enregistrent plus d’un milliard d’euros de volumes par an.” Fintecture compte aussi parmi ses clients des start-up proposant des solutions pour les entreprises, comme le logiciel de comptabilité Pennylane ou de gestion des factures Libeo. “Mais les volumes se trouvent avant tout chez les marchands”. Outre la solution de paiement en ligne, Fintecture propose aussi un outil de paiement en magasin avec QR code, ainsi qu’une solution au format Request To Pay, pour demander un paiement par QR code ou lien, qui cible notamment les petits acteurs avec une gratuité totale en dessous de 1 000 euros de paiements collectés par mois, “pour encourager son développement”, indique le président. La société prépare aussi une offre de délais de paiement pour les entreprises, en partenariat avec un assureur crédit français. Du côté des acteurs étrangers, le britannique TrueLayer mise également sur le paiement davantage que sur l’agrégation (puisque des acteurs français proposent une meilleure couverture) pour se développer en Europe comme une “alternative à la carte”, assure son directeur général France Clément Boulais à mind Fintech. Outre le segment de l’e-commerce, sur lequel la société travaille par exemple avec le site de vente de voitures Cazoo (qui déploiera TrueLayer en France dans les mois à venir), la société a identifié trois autres segments cibles : les sites de jeux en ligne (paris, poker) pour le top up des comptes ; la wealthtech (NutMeg, Trading212…) pour l’investissement et enfin le secteur fintech au sens large pour l’agrégation et le top up – Revolut passe ainsi par TrueLayer dans plusieurs pays d’Europe dont la France. Et tandis que les plateformes françaises misent sur le cross-sell avec leurs clients de l’offre d’agrégation, TrueLayer veut “amener tous ses clients historiques qui ne sont pas encore disponibles en France dans l’Hexagone”, explique Clément Boulais. La société compte déjà une petite trentaine de clients, quasi-exclusivement étrangers, qui utilisent sa technologie en France. “Ensuite, nous irons chercher de nouveaux clients sur les quatre verticales identifiées, en mettant en avant notre capacité à augmenter leur taux de conversion. Notre part du checkout est déjà élevée chez nos clients existants, ce n’est pas marginal.” Le directeur évoque “plusieurs millions de virements gérés par mois en France”. Reste à savoir si l’adoption massive aura lieu, car le paiement e-commerce par virement est encore extrêmement peu avancé en France. Selon Romain Bignon, de Budget Insight, “le virement ne remplacera pas la carte de sitôt dans l’e-commerce et le cas d’usage n’est pas encore mature”. Des banques ayant réalisé des expérimentations avec le virement instantané SCT Inst, comme BPCE, ont renoncé à le généraliser. BNP Paribas a cependant lancé en mars 2021 Instanea, solution passant par la plateforme américaine d’open banking Token, et Société Générale a signé un partenariat avec Fintecture pour proposer la solution à ses clients (la banque est aussi entrée au capital de la start-up). Le président de Fintecture assure par ailleurs que “chez un gros client retailer BtoB, la solution représente déjà 50 % des paiements”. De son côté, Matthieu Poitrimolt de Bridge assure que “le paiement est encore minoritaire en termes de chiffre d’affaires mais l’activité tire la croissance avec une forte accélération, notamment grâce au cross-sell”. Virement instantané : le marché tâtonne avec de nouveaux cas d’usage Reste que, comme le reconnaît Bruno Van Haetsdaele de Linxo Group, “l’écosystème du paiement est très fragmenté. Là où, pour l’agrégation, nous avons travaillé avec des banques qui ont beaucoup de volumes, pour le paiement, nous allons devoir signer des contrats de valeur moins importante”. Budget Insight, de son côté, adopte donc une stratégie différente : s’allier aux PSP. “Notre objectif n’est pas forcément d’enrôler les marchands, car cela nécessite de gérer les sujets de conformité et de signer énormément d’acteurs, explique Bertrand Jeannet. Nous privilégions l’intégration de notre offre chez de grands PSP comme nous l’avons fait avec Docapost, ce qui permettra d’enregistrer rapidement de gros volumes et d’éprouver la technologie.” Les acteurs internationaux avantagés Sur le segment du paiement, les acteurs étrangers ont un argument de choix : leur couverture géographique, qui pèse plus lourd encore que sur le segment de l’agrégation. Tink a déjà déployé l’initiation de virement dans 8 pays européens et “dans 10 ou 11 d’ici la fin d’année”, révèle Jérôme Albus. “Nos attentes sont très fortes car notre positionnement européen est un atout encore plus fort dans le paiement que sur l’accès aux comptes”. Lydia est en train de déployer la solution en France, tout comme Lemonway. Chez TrueLayer, “les couvertures AIS et PIS sont identiques, avec 90% des comptes couvertes en FRrznce et plus de 95% dans les principaux pays européens”, complète Clément Boulais. Du côté des Français, l’initiation de paiement n’est souvent encore disponible qu’en France – sauf chez Budget Insight, qui la propose aussi en Belgique et Italie. Bruno Van Haetsdaele, président de Linxo group, le reconnaît : “l’enjeu de l’international sur l’initiation de paiement est plus important que sur l’accès aux comptes. Nous sommes en train de regarder comment nous allons adresser ce sujet pour accompagner nos clients à l’étranger.” Chez Bridge, Matthieu Poitrimolt abonde : “l’agrégation est un marché plus cloisonné mais le paiement est un marché international. Nous voulons rapidement fournir les pays où nous sommes déjà connectés AIS.” Il assure avoir “huit pays en tête pour la roadmap 2022”. Budget Insight veut également déployer les mêmes pays que pour l’agrégation. Fintecture, spécialisé sur le créneau, avance vite : la société revendique 95% de couverture en France et plus de 2000 APIs de banques européennes. Son agrément a déjà été passeporté sur 30 pays en Europe et prévoit un lancement commercial dans deux pays européens dans les trois prochains mois, assure son président Faysal Oudmine. Elle affiche aussi un objectif d’expansion hors Europe fin 2022 ou début 2023. Un modèle économique encore peu mature Si les cas d’usage maturent peu à peu, les modèles économiques doivent encore faire leur preuve. Les plateformes opérant à la fois en BtoC et en BtoB, comme Oxlin (avec l’application Linxo) et Bridge (avec Bankin’) tirent toujours majoritairement leur chiffre d’affaires de leur activité BtoB. Globalement, les plateformes d’open banking enregistrent des chiffres d’affaires de quelques millions d’euros : 4,8 millions d’euros en 2020 pour Budget Insight (et entre 7 et 8 millions prévus pour 2021), 2,53 millions d’euros pour Linxo Group en 2020, 1,4 million de livres pour le britannique TrueLayer… Perspecteev, société éditrice de Bankin’ et Bridge, ne communique pas ses résultats. Le suédois Tink revendiquait un revenu annuel récurrent de 30 millions d’euros en décembre 2020. L’américain Plaid fait la course en tête : selon Forbes, la société enregistrait un chiffre d’affaires annualisé de 170 millions de dollars en décembre 2020. La société revendique “5500 clients dans le monde, dont beaucoup sont des acteurs internationaux et nous utilisent dans plusieurs pays”, indique Keith Grose à mind Fintech. Par comparaison, Tink en revendique 300, Budget Insight 230 et Bridge 150. Linxo et TrueLayer ne communiquent pas sur son nombre de clients. Pour autant, puisque les cas d’usage n’en sont qu’à leurs prémisses, les perspectives de croissance attirent les investisseurs qui ont accordé, ces derniers mois, des valorisations extrêmement élevées. Résultat : le suédois Tink a été racheté mi-2021 par Visa pour une valorisation de 1,8 milliard d’euros. Visa était même prêt à débourser 5,3 milliards de dollars pour l’américain Plaid, mais l’opération avait échoué après avoir fait l’objet d’une enquête antitrust… et Plaid s’est finalement valorisé à 13,4 milliards de dollars lors d’une levée bouclée en avril 2021. Quant à TrueLayer, le britannique a levé 130 millions de dollars en septembre 2021 pour une valorisation de plus d’un milliard de dollars. Les dernières valorisations des acteurs français, qui se sont tournés vers des acteurs traditionnels pour se financer, étaient certes bien moins élevées : 20 millions d’euros pour Linxo, passé sous le giron du groupe Crédit Agricole début 2020 et environ 40 millions d’euros (selon nos informations) pour Bankin’ lors de l’entrée au capital du groupe Casino en avril 2019. La valorisation de Budget Insight lors de son rachat par Arkéa mi-2019 n’est pas connue. Malgré leurs arrivées progressives, les acteurs étrangers sont encore peu présents en France et les leaders historiques restent bien mieux positionnés. Tink, arrivé fin 2019, revendique une quinzaine de clients seulement. Les acteurs étrangers montrent pourtant des velléités de plus en plus fortes. Tink compte désormais une dizaine de collaborateurs dans l’Hexagone. TrueLayer a recruté mi-2021 son directeur général et un bureau ouvrira dans les prochaines semaines. “Nous sommes trois et seront une quinzaine d’ici mi-2022, pour adresser les demandes entrantes et s’attaquer à des verticales peu explorées jusque-là”, explique Clément Boulais. Plaid, enfin, qui pilotait depuis novembre 2019 le développement en France depuis ses bureaux de Londres et Amsterdam, a ouvert un poste de country manager en France, qui aura pour rôle de construire une équipe. “La France est un marché de tier 1 pour Plaid, auquel nous accordons une importance stratégique, notamment parce que l’écosystème fintech y est très actif et puissant, explique Keith Rose. Nous souhaitons y investir davantage et aider les sociétés françaises à s’étendre en Europe et aux Etats-Unis plus facilement.” TinkFintectureBridge (Bankin')Oxlin (Linxo group)Budget InsightPlaidTrueLayerSiègeSuède (racheté par l'américain Visa)FranceFranceFranceFranceÉtats-UnisRoyaume-UniCréation20122018 Lancement de l'offre début 202120112010201120132016Agrément AISP et PISPPISPAISP et PISPAISP et PISPAISP et PISPAISP et PISPAISP et PISPProduits proposés en BtoB AISPTransactions : l’ensemble des transactions du compte, catégorisés et nettoyées Account Check : Vérification de l'ID bancaire pour les parcours d'onboarding ou mise en place d'un prélèvement Income check : vérification des revenus Money manager : analyse de données bancaires (via Transactions ou données monétiques) pour construire des coachs financiers (suivi de solde, catégorisation des dépenses et revenus, reste à vivre...° et SDK pour la partie front-Account check : facilitation et automatisation du parcours d’onboarding Agrégation : accès aux données bancaires. Data enrichment : grace à la collaboration avec Bankin' (5 millions d'utilisateurs), analyse de données pour des usages de PFM (catégorisation, détection de salaires, de loyers…) Decisioning : analyse des données pour des KPI qui servent notamment dans les décisions de crédit- Accounts : agrégation de comptes (paiement, épargne, crédit, investissement) - Insights : données normalisées et traitées pour améliorer les libellés bancares, octroi de crédit, facilitation pour ouvrir un compte bancaire, vérification d’identité - PFM : offre complète en marque blanche avec le front. Gestion de busget, prévisionnel, alertes, notifications…- API Bank : Agrégation - API Wealth : agrégation "wealth" - API Bill : agrégateur de documents - Offre KYC packagée Un pôle data travaille sur des offres avec davantage d'analyse des données (pour le crédit scoring, repérer les moments de vie...)En France : - Transactions (agrégation) - Identity (KYC) - Auth (numéro de compte) - Balance (solde) Dans d'autres pays (comme les US) : - Investments (produits d'investissement) - Assets (vérification de patrimoine) - Liabilities (pour les crédits)API Data : agrégation et catégorisation Vérification du KYC disponible d'ici décembre en France Au Royaume-Uni, produit "Affordability check" Front pour le PFM ?Non-NonOuiNonNonNonAPIs DSP2 (ou fallback) et/ou scrapingAPIs DSP2 uniquement-Quasiment exclusivement APIs DSP2 et méthodes de fallback pour les comptes de paiement Possibilité de modulariser et de ne passer que par les APIs DSP2 si un client le souhaite Pour les autres comptes, accès direct avec authentificationAPIs DSP2 et scraping ou reverse engineeringMajoritairement APIs DSP2 pour les comptes de paiement, scraping pour les reste et quand les APIs ne sont pas de qualité suffisanteAPIs DSP2 uniquement (donc pas de couverture des comptes "wealth")APIs DSP2 uniquement (donc pas de couverture des comptes "wealth")Pays couverts et taux de couverture AISP3400 banques dans 18 pays d'Europe Via APIs uniquement (pas de scraping), donc 95% des comptes agrégés sont des comptes de paiement En France, couvre 90 à 95% de la population bancarisée (15 plus grosses banques) et 95% des comptes agrégés sont des comptes de paiement-Au global 250 banques En France, proche de 100% de couverture des comptes courant (banques) mais aussi autres comptes (Swile, Lydia...). La majorité sont des comptes hors comptes de paiement (crédits, livrets, comptes d’épargne…). Puis : Espagne,et UK (80 à 90% des comptes de paiement couverts), Allemagne (couverture moindre car marché plus fragmenté) et Pays-BasFrance : couverture des comptes de paiement et de la partie patrimoine (wealth). Le nombre de comptes d’épargne agrégés est supérieur aux comptes de paiement. En production au Portugal avec Younited Credit En train de développer l'ItalieComptes de paiement : France : 99% de couverture Italie 80% Belgique 80% Espagne 50% Luxembourg 80% À venir : UK, Allemagne, Pays-Pas et Portugal, courant 2022 Partie "wealth" très complète couverte en France, et Italie et Espagne à venir. À venir 2022 en France : arbitrages ou achat et ventes de titresUS, Canada, UK, France (depuis novembre 2019), Espagne, Irlande, Pays-Bas, Allemagne Italie et d'autres pays européens à venir En France : couverture de 90 à 95% des comptes de paiementUK : couverture quasi-complète des comptes de paiement France : 90% d'ici fin d'année Autres pays : Irlande, Espagne, Portugal, Allemagne, Danemark, Pologne, pays nordiques, Hong Kong et AustraliePricing AISPOffre standard : 0,50 euros par utilisateur par mois pour "Transactions", 0,25 euros par analyse pour "Account Check" Offre entreprise : NC-NCNCNCNCCoût à la connexionProduits proposés en BtoB PISPPayment Initiation (initiation de paiement unitaire)Solution de paiement pour les commerçants et e-commerçants Paiements de compte à compte (A2A) et request to Pay (RTP)Initiation de paiement unitaire Produit Pay by Link : surcouche pour demander facilement des paiements et collecter de l'argent en générant un lien de paiement (no code ou intégration API)Initiation de paiement : API très générique pour s'adapter à tous les cas d'usage.API initiation de paiement Objectif : cibler les PSP, pas les e-commerçantsInitiation de paiementAPI Initiation de paiement Cibles visées : e-commerçants en premier lieu, sites de jeu (poker...), wealthtech, et fintech au sens large (néobanques) À venir : Paydirect : PIS + merchant account (compte bancaire associé au PIS pour faire des remboursements ou payout ou réconciliation plus facilement)Pays couverts et taux de couverture PISPInitiation de paiement dans 8 pays D’ici fin de l’année, 10 ou 1195% de couverture en France Plus de 2000 APIs de banques européennes Agrément passeporté sur 30 pays en Europe Bonne couverture (+90%) dans plusieurs pays européens: Espagne, Italie, Pologne, Suède, UK. En cours (Q4-21): Allemagne, Belgique. Objectif d'expansion hors Europe fin 2022 ou début 2023France : toutes les banques pros et particuliers. (mais pas la longue tail du 5 dernier % de couverture)France uniquementFrance, Belgique, Italie À venir : les mêmes que pour l'AISP France, Allemagne, Royaume-UniMême couverture que pour l'AISP Couverture de 90% en France et de >95% dans les pays majeurs en Europe Pricing PISPNC Coût à l'initiation, selon le volume de virements initiésCommission sur chaque paiement 0,2% à 0,99% selon les volumes Coûts "a minima 40% moins cher que les schemes cartes comme Visa et Mastercard" pour les e-commerçantsNCDe quelques dizaines de centimes à l’acte à quelques centimes sur les gros projets Facturation de l’accompagnementNCNCDeux modèles : PIS simple ou Paydirect (PIS + merchant account), au pourcentage des transactionsCloud ou on-premiseCloudCloudLes deuxLes deux mais de plus en plus en cloudLes deux (on premise uniquement sur demande, plutôt cloud)CloudCloudOffre self-service ?Self-service pour Transactions et Account check.NonNonNon (à venir, 2022)Non (à venir)Non (sauf aux US)NonModèles d'agréments proposés- Tiers utilisateur (TPP) (la plus utilisée) - Agent de l'établissement de paiement - Marque blanche : le client est réglementé - Tiers utilisateur (TPP)- Tiers utilisateur (TPP) : Bridge gère toute la partie réglementaire - Agent de l'établissement de paiement (aucun actuellement, selon le Regafi) - Marque blanche : le client est réglementé - Tiers utilisateur (TPP) - Agent de l'établissement de paiement (aucun actuellement, selon le Regafi) - Marque blanche- Tiers utilisateur (TPP, le client passe par les fronts de BI) - Agent de l'établissement (BI en compte 23, selon le Regafi) - Agrément du client- TPP - Agent - Marque blanche (agrément du client)- Tier utilisateur (Licence émise depuis le cbi d’irlande passeportée dans toute l’Europe) - Marque blanche (clients régulés)Nombre de clientsEn Europe, 300 clients environ (environ la moitié de grands comptes) Une quinzaine de clients Français, avec quasiment la moitié de grands comptes (et 40 clients actifs en France dont une partie sont étrangers)1000 marchands dont cinq très gros retailers, avec plus d’un milliard d’euros de volumes par an Lancement commercial déjà en France et deux autres pays européens dans les trois prochains mois150 clients en productionNC Une dizaine de clients en production sur l'initiation de paiement230 clients dont la grande majorité en France 50 clients font entre 60 et 70% du CA5500 clients dans le mondeNCExemples de clientsLydia, Lemonway, Paypal, ABN Amro, Spra banking software, American express, Natwest, Hello bank!...UP.coop et Edenred, Instagrume, GreenMotor, moncanape.com, Go2roues... Pennylane, LibeoAgrégation : focus sur les logiciels comptables et de business managamenent : Sage, Cegid, iPaidThat, Agicap, PayFit, Sofacto, Sellsy... Crédit : Mansa, floa bank, algoan, ALD Automotive Banques : Oddo, Milleis, Qonto Néobanques : Onlyone, Carbo Cashback : KeetizIntuit, Younited Credit, Cegedim, Meilleurtaux, Blank, SSP, Greenly, Rosaly, Stairwage, Pilea Santé... Grands groupes : Crédit Agricole, LCL, BforBank, HSBC. Pour l'initiation de virement : SSP, PaytopGroupe BPCE, Groupe BNPP, Groupe Arkéa, Groupe Crédit Mutuel Euroinformation, Axa, Maif, Harvest, Groupama, Docapost, Lydia, Au Max, Alma, Finfrog, Joko, Moka, Agicap, IPaidThat, Jedéclare, Tiime, Finary,Yeeld Cashbee, Dougs, Paylead, Lucca, IbanFirst, WeSave, Matera, Libeo, Intuit, Premista, Spaycial, Lucca... En production PIS : Docapost, Lydia, Au Max, Cashbee, Afone Paiement, Tiime, ... Au global : Venmo, Betterment, TrueBill, American Express, Acorns, Chime...En France : NC Au global : Revolut, Nutmeg, Freetrade, Coconut, Numbrs...EffectifsEn France, une dizaine Au global, 450 (500 d’ici fin de l’année)50 (20 à 30 personnes recrutées en plus d’ici fin d’année)Une centaine chez Bankin' dont la moitié pour BridgeUne centaineUne centaine1000 personnes dans le monde 75 personnes en Europe (150 d'ici fin 2022)300 au global 3 en France, une quinzaine d'ici mi 2022KPIs, volumesNivau de catégorisation des transactions : de 80% au moins (objectif à terme 95%)Chez un gros retailer BtoB, FIntecture représente 50% des paiements 8 millions de comptes synchronisés par jour (notamment pour Bankin') Plus d’un milliard d’euros transféré via PISNC150 milliards d‘encours agrégés IP : 54 516 initiations pour 11 528 473 euros en 2020NCPlusieurs millions de paiements en France par mois (via des clients étrangers comme Revolut par exemple)Résultats financiersRevenu annuel récurrent de 30 millions d’euros en décembre 2020NCNCLinxo Group CA 2020 : 2,53 millions d'euros (vs 2,22 en 2019) Perte nette : 3,68 millions d'euros (vs perte de 6 millions en 2019) Oxlin CA : NC Perte nette : 298k 2020 (vs résultat net 447K en 2019)CA 2020 : 4,8 millions. Objectif 2021 : 7 millions d'euros environ ARR fin 2021 : 8 millions d’euros Résultat net : NC (perte 955k en 2019)NC2020 : Chiffre d'affaires 1,4 million de livres (vs 637k en 2019) Perte nette 16,3 millions livres (vs 7,8 millions en 2019)Fonds levés308,4 millions de dollars levés puis rachat en juin 2021 par Visa pour 1,8 milliard d'euros7,5 millions de dollars (mai 2021)28,4 millions d'euros23,2 millions d'euros levés avant le rachatAutofinancé jusqu'au rachat par Arkéa734,3 millions de dollars (source Crunchbase) Plaid s'est valorisée à 13,4 milliards de dollars en avril 2021271,5 millions de dollars (source Crunchbase) TrueLayer s'est valorisée à plus d'un milliard de dollars en septembre 2021InvestisseursVisaTarget Global, Société Générale, Samaipata, business angels.Groupe Casino détient 49% du capital à fin 2020, aux côtés des investisseurs historiques Omnes Capital, CommerzVentures et Generation NewTech Linxo a été racheté par le Crédit Agricole début 2020 pour une valorisation de 20 millions d'eurosBudget Insight a été racheté en 2019 par le Crédit Mutuel ArkéaAmerican Express Ventures, JP Morgan Chase, New Enterprise Associates, Silver Lake, Kleiner Perkins, Thrive Capital, Index Ventures, Spark Capital, Andreessen Horowits, GV...Stripe, Tencent, Tiger Global Management, Connect Ventures, Mouro Capital, Temasek Holdings, Northozone, Anthemis Group... Aude Fredouelle agrégateurbanking-as-a-servicecashbackDSP2instant paymentopen bankingpaiement en lignerégulationscoring Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Open banking : l’EBA veut modifier l’obligation d’authentification forte tous les 90 jours