Accueil > Services bancaires > Paiements > [Info mind Fintech] Après avoir ouvert son capital à BPCE, Money Walkie cherche une valorisation de 14,4 millions sur Sowefund [Info mind Fintech] Après avoir ouvert son capital à BPCE, Money Walkie cherche une valorisation de 14,4 millions sur Sowefund La néobanque pour les enfants Money Walkie lance une campagne de crowdfunding pour financer sa croissance. Après le groupe M6 et Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire en 2023, la fintech a plus récemment convaincu le groupe BPCE d’entrer à son capital, selon nos informations. Par Aude Fredouelle. Publié le 23 octobre 2024 à 17h27 - Mis à jour le 24 octobre 2024 à 15h12 Ressources Money Walkie s’apprête à lancer une campagne de crowdfunding sur Sowefund pour une valorisation de 14,4 millions d’euros. La plateforme indique pour l’instant un objectif de 3,5 millions d’euros mais “nous viserons en fait plutôt 1 ou 1,5 millions d’euros environ”, explique le cofondateur et CEO Raphaël Leprette à mind Fintech – les éléments doivent être finalisés d’ici le lancement de la campagne, mercredi 30 octobre. Levée de 3 millions d’euros menée par BPCE an août 2024 “C’est à la fois une levée et une opération marketing, qui permet de transformer nos clients en ambassadeurs, pour des tickets à partir de 500 euros”, ajoute le CEO. L’opération doit venir compléter une levée de fonds bouclée cet été (d’où le montant global affiché sur Sowefund). En effet, selon nos informations, le groupe BPCE est entré au capital de Money Walkie en août 2024 à l’occasion d’un tour de table de 3 millions d’euros, dont il a abondé la moitié aux côtés des investisseurs historiques. Précédemment, Money Walkie avait déjà levé environ 6 millions d’euros en equity, notamment auprès de l’accélérateur The Family, mais aussi du groupe M6 (via M6 Interactions) et de la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire (qui ont investi en 2023 un million d’euros et 500 000 euros, respectivement). 90 000 clients actifs chaque mois L’occasion, pour la société qui commercialise des objets permettant aux enfants de payer en sans contact, les walkies, de dévoiler quelques indicateurs de croissance : plus de 90 000 clients actifs chaque mois et 50 000 transactions gérées par semaine, et plus de 1,2 million d’euros rechargés par mois sur les “walkies”. Ceux-ci sont distribués en ligne mais aussi dans 1 000 points de vente, dont des enseignes comme la Fnac ou King Jouet et des agences Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Fin 2023, 50 % des ventes étaient ainsi réalisées en magasin ou en agence bancaire, indiquait Raphaël Leprette à mind Fintech. Une application permet aussi aux parents de piloter le wallet (lire notre étude de cas sur Money Walkie). La société a enregistré un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros en 2023 et veut dépasser les 2,5 millions en 2024. Selon des documents consultés par mind Fintech, elle a enregistré une perte nette de 2,5 millions d’euros en 2023 et de 1,4 million d’euros l’année précédente. Fin 2023, le CEO assurait à mind Fintech que “le modèle atteindrait l’équilibre à partir de 80 000 à 100 000 utilisateurs actifs”, cible atteinte en 2024 comme prévu. Segment chahuté Avec son mode de distribution et son “walkie”, Money Walkie se différencie sur le segment des néobanques pour ados et propose un business model original, alors même que ses concurrents peine à se monétiser. “Avec la vente du walkie, nous rentabilisons le coût d’acquisition dès le départ et nous gagnons même une petite somme, alors qu’une néobanque classique en perd”, expliquait ainsi Raphaël Leprette à mind Fintech fin 2023. Sa concurrente Xaalys a cessé ses activités en 2022, suivie de Vybe, placée en liquidation judiciaire et dont la technologie a été reprise en décembre 2022 par le Britannique Twig. Kard reprise par un duo d’entrepreneurs En octobre 2024, la néobanque Kard, également en liquidation judiciaire, a été reprise par un duo de repreneurs composé d’Éric Lassus (ancien CEO de Treezor) et de Julien Delamorte (fondateur de Handsome). La société, qui avait levé quelque 15 millions d’euros, a enregistré une perte nette de 2,8 millions d’euros en 2023 (6 millions d’euros en 2022) pour un chiffre d’affaires de 1,36 million d’euros – des résultats similaires à ceux de Money Walkie la même année. La néobanque, qui applique un modèle exclusivement payant depuis 2020 (2,99 ou 5,99 euros par mois), revendique aujourd’hui plus de 200 000 utilisateurs (englobant à la fois les enfants ou ados et leurs parents). Subsiste aussi Pixpay, qui peut s’appuyer sur la force de frappe du Britannique GoHenry, qui l’a rachetée en juillet 2022, avant de lui-même se faire racheter par l’Américain Acorns. Le groupe revendique 5 millions d’utilisateurs en Europe et, mi-2023, Pixpay évoquait plus de 150 000 ados utilisateurs en France. Aude Fredouelle levée de fondsnéobanquepaiement en magasin Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Confidentiel [Info mind Fintech] Eric Lassus, cofondateur de Treezor, prend le destin de Kard en main