TEST 15 JOURS

Philippe Laulanie (CB) “Les banques se sont engagées à intégrer CB à Apple Pay et à tous les wallets”

À la suite de l’abandon du projet de schéma carte européen par EPI, les banques françaises ont décidé d’investir dans un plan de modernisation du groupement CB, à horizon 2026. Objectif : contrer Visa et Mastercard, qui prennent des parts de marché au réseau français. Philippe Laulanie, directeur général du GIE CB, détaille pour mind Fintech les projets de transformation et d’innovation du schéma de paiement par carte.
Quel est le second projet du plan CB 2026 ?

Par Aude Fredouelle. Publié le 08 novembre 2023 à 17h26 - Mis à jour le 09 novembre 2023 à 16h42

L’abandon du schéma carte par EPI a relancé la nécessité de moderniser CB. Qu’est ce qui a été acté par les actionnaires ?

CB avait en effet pour vocation d’être le moteur principal derrière le futur schéma carte d’EPI. Dès l’annonce de l’arrêt du volet cartes, nos actionnaires nous ont demandé de lancer une étude stratégique sur l’avenir de CB, pour déterminer quels étaient les axes de relance et de rattrapage, dans le cadre d’une stratégie “standalone”.

En préambule, l’étude a montré que la carte restera centrale en France au moins jusqu’à 2030, voire au-delà, dans le paiement retail, qu’il s’agisse d’une carte physique ou d’une carte virtuelle. Ensuite, nous avons constaté que CB avait pris du retard dans ses projets de transformation numérique, puisque nous devions nous arrimer à une plateforme européenne. Il a donc été décidé par nos actionnaires, à l’unanimité, qu’il fallait renforcer CB et d’accélérer sur le volet digital.

Quels projets en ont découlé ?

Deux types de projets ont été entérinés il y a un an, avec un horizon à 2026. D’abord, ceux liés à l’interbancarité. À ce jour, seules deux banques (Crédit Agricole et Société Générale) ont intégré CB dans Apple Pay,…

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez

le service d’études à la demande de mind

À lire

Martina Weimert : “wero (EPI) vendra sa solution à travers des acquéreurs et des accepteurs en e-commerce”