Accueil > Financement et politiques publiques > Financement de l'innovation > Les start-up françaises de la e-santé comptent de plus en plus de produits commercialisés Les start-up françaises de la e-santé comptent de plus en plus de produits commercialisés France Biotech a présenté le 11 février 2021 son panorama France HealthTech 2020. Pour cette 18e édition, plus de 400 entreprises ont répondu à l’association des entrepreneurs de l’innovation en santé, dont 16 % positionnées sur le domaine de la e-santé. Parmi les tendances relevées, l’étude montre une croissance du nombre de produits commercialisés par ces acteurs entre 2017 et 2020. Par Aurélie Dureuil. Publié le 12 février 2021 à 17h38 - Mis à jour le 20 février 2023 à 18h03 Ressources Le 11 février 2021, l’association française des entrepreneurs de l’innovation en santé (France Biotech) a présenté son 18e panorama France HealthTech, rendez-vous annuel dédié aux start-up et PME du secteur. “Dans un contexte inédit de pandémie, les entrepreneurs se sont fortement mobilisés pour apporter des nouvelles solutions prophylactiques, diagnostiques, thérapeutiques ou digitales”, s’est félicité Franck Mouthon, président de France Biotech, au cours d’une conférence de presse. L’association recense plus de 2 000 entreprises dont 750 biotech, 1 100 medtech et 200 start-up de la e-santé. Elle constate par ailleurs “une forte croissance du nombre de sociétés d’e-santé à la croisée des biotechnologies, des dispositifs médicaux et du digital”. France Biotech a d’ailleurs créé une commission dédiée à ce domaine en septembre 2020. Sur les 405 sociétés ayant participé à l’étude, l’association indique que 16 % sont des start-up de la e-santé (contre 13 % en 2019). Sur l’ensemble de l’écosystème, l’étude montre une stabilité en termes de taille d’entreprise. Ainsi, en 2020, 61 % des sociétés étaient des TPE contre 60 % en 2015. Viennent ensuite les entreprises de 11 à 30 salariés (23 % en 2020 contre 22 % en 2015). France Biotech note néanmoins “une évolution progressive des entreprises vers le statut d’ETI”. Elles étaient 15 en 2020 contre cinq en 2015. L’étude montre également une plus grande proportion d’entreprises de moins de 5 ans (43 % en 2020 contre 39 % en 2015) et de plus de 10 ans (33 % en 2020 contre 30 % en 2015). Les entreprises entre six et neuf ans se faisant plus rares (24 % en 2020 contre 31 % en 2015). “Au cours des cinq dernières années, le secteur a témoigné d’une forte augmentation du nombre de créations d’entreprises faisant progresser le nombre de start-up de moins de 5 ans. Cette dynamique a été en partie portée par les entreprises de santé digitale. Ainsi, 71 % des start-up d’e-santé ont moins de cinq ans”, signale France Biotech. Sur le positionnement à l’international, les entreprises de e-santé se sont moins dotées de filiales que les biotech et les medtech. Elles sont 16 % à compter une ou plusieurs filiales à l’international contre respectivement 22 % et 24 %. Plus de 80 % des start-up de la e-santé au stade commercial Les start-up de la e-santé accèdent en revanche plus rapidement au marché. 81 % d’entre elles comptent au moins un produit ou une solution commercialisé contre 55 % pour les medtech et 28 % pour les biotech. Les sociétés de la e-santé étaient 57 % en 2020 à avoir un produit commercialisé contre 38 % en 2017. À l’inverse, elles étaient 10 % à être en phase de preuve de concept (18 % en 2017) et 33 % en phase de développement (44 % en 2017). Les 400 produits sur le marché des start-up de la e-santé se répartissent autour de quatre finalités : améliorer la prise en charge (42 %), optimiser le parcours de soins (25 %), le diagnostic précoce grâce à l’IA (14 %) et l’optimisation de la R&D (14 %). Les objets connectés, biocapteurs et dispositifs médicaux numériques représentent 15 % des domaines d’application, devant le big data et l’analyse de données (14 %) et le diagnostic (14%). “Le big data en santé représente l’un des enjeux clés de la santé du futur. Effectivement, alors qu’en 2017 ce domaine d’application ne concernait que 8 % des produits, cette année ce chiffre a presque doublé pour se hisser à la deuxième place des domaines d’applications des produits de santé connectée. Les objets connectés, les biocapteurs et les dispositifs médicaux digitaux demeurent en tête du classement”, note France Biotech. Répartition des domaines d’applications des start-up de la e-santé – Source France Biotech Aurélie Dureuil InnovationOrganisations professionnellesstart-up Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Création d'une commission dédiée à la e-santé au sein de France Biotech Le numérique, la santé et le numérique en santé dans le plan de relance français Sociétés healthtech : création d'un groupe de travail de France Biotech sur le market access Le fonds HealthTech for Care de France Biotech se rapproche d'EIT Health La e-santé gagne du terrain dans les entreprises innovantes healthtech Le nombre d’emplois dans les entreprises innovantes en e-santé pourrait tripler en trois ans