Accueil > Financement et politiques publiques > Ségur du numérique : un premier bilan pour le SONS Ségur du numérique : un premier bilan pour le SONS Alors que la période de réception des demandes de référencement auprès de l’Agence du numérique en santé s’achèvera le 15 mai 2022, le directeur des programmes du Ségur du numérique en Santé, Olivier Clatz, a dressé un rapide bilan mardi à mind Health, en marge du salon SANTEXPO. Par Sandrine Cochard. Publié le 10 novembre 2021 à 12h29 - Mis à jour le 10 novembre 2021 à 17h45 Ressources Un des volets du Ségur du numérique consiste à proposer un programme de financement destiné à encourager l’équipement numérique des structures hospitalières. Ce financement s’opère via un système ouvert et non sélectif (SONS) pour le financement de l’équipement logiciel, dont les contours sont définis dans l’arrêté du 11 août 2021 (lire notre article “Tout comprendre à la mise en œuvre du SONS”). 50 dossiers déposés auprès de l’ANS Alors que la période de réception des demandes de référencement auprès de l’Agence du numérique en santé (ANS) s’achève le 15 mai 2022, le directeur du Ségur du numérique en Santé, Olivier Clatz, a dressé un rapide bilan mardi à mind Health, en marge du salon SANTEXPO. “Une cinquantaine d’éditeurs ont déposé un dossier auprès du guichet de l’ANS pour leur éligibilité. Parmi eux, une dizaine ont soumis un dossier de preuve complet, c’est-à-dire que l’ensemble du développement est fini et on est dans la phase de vérification de la conformité des logiciels. On espère que les premiers logiciels et les premiers référencements sortiront sous moins de 15 jours. Mais nous sommes encore au début du dispositif. Le haut de la vague devrait être atteint en début d’année prochaine.” Des disparités selon les couloirs Ce programme de financement porte sur 4 couloirs : biologie, radiologie, hôpital et médecine de ville, et chacun avance à son rythme. “Les plus engagés aujourd’hui sont sur le couloir hôpital, sur le référentiel d’identité. Cela s’explique aussi parce que les exigences techniques étaient inférieures sur ces logiciels-là par rapport à toutes les autres, a expliqué Olivier Clatz. Le deuxième porte sur le transcodage LOINC, propre à la biologie, sur lequel chaque laboratoire fait des comptes-rendus structurés. Aujourd’hui, ce sont ces deux-là qui sont en avance, mais nous n’en sommes qu’au début !” De son côté, le président de la FEIMA, Francis Mambrini, a souligné que “le cahier des charges sur le versant médecine de ville est largement plus copieux que les autres couloirs. Il est donc plus lourd à gérer pour les éditeurs. Donc on est plutôt sur une finalisation de référencement à la fin de cette année de sorte à pouvoir engager des opérations de déploiement dans le courant de l’année 2022.” Par ailleurs, Olivier Clatz a souligné le bon démarrage du programme SUN-ES, l’autre programme de financement de la numérisation des établissements de santé du Ségur du numérique en santé, avec 52% des établissements de santé candidats sur la 1ère fenêtre de financement. Sandrine Cochard FinancementsHôpitalLogiciel Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Croiser les données de santé pour mieux soigner Les 4 projets choisis par le HDH pour la Bibliothèque ouverte d’algorithmes en santé Entretien Maryne Cotty-Eslous (Lucine) : “L’article 33 du PLFSS tel qu’il est rédigé aujourd’hui n’est pas suffisant” Olivier Véran cadre la négociation de la nouvelle convention pharmaceutique analyses Professeur Antoine Tesnière (PariSanté Campus): "L’enjeu est de fédérer l’écosystème du numérique en santé"