Accueil > Financement et politiques publiques > Politique de santé > Un investissement de 30 M€ pour le futur Campus Biotech Digital Un investissement de 30 M€ pour le futur Campus Biotech Digital La création d'un campus dédié à la formation pour la bioproduction et s'appuyant sur le numérique a été dévoilé lors de la réunion du Comité stratégique de filière industries et technologies de santé du 14 décembre 2020. Il devrait bénéficier de financements publics/privés d'un total de 30 M€. Par Aurélie Dureuil. Publié le 14 décembre 2020 à 17h09 - Mis à jour le 08 janvier 2021 à 16h28 Ressources Dans le cadre d’une réunion du Comité stratégique de filière (CSF) industries et technologies de santé le 14 décembre 2020, la création du Campus Biotech Digital a été dévoilée. Piloté par un consortium comprenant bioMérieux, Novasep, Sanofi et Servier, ce campus vise à “développer les compétences” dans le domaine de la bioproduction et s’inscrit dans l’action dédiée à la formation pour la filière biotech en France. “Résolument collaboratif et immersif, le Campus Biotech Digital s’appuie sur la méthodologie agile du “design process thinking” afin de s’adapter aux innovations d’un secteur en constante transformation”, indiquent les partenaires. Les outils numériques seront utilisés pour reproduire “les éléments essentiels de la production”, précisent-ils : les jumeaux numériques, les serious games, les technologie de réalités immersive, virtuelle et augmentée mais aussi l’utilisation des “approches cognitives soutenues par l’intelligence artificielle pour favoriser la compréhension des processus et l’appropriation des pratiques professionnelles”. Un investissement public/privé Le financement du Campus Biotech Digital pourrait atteindre 30 M€ dans le cadre d’un investissement public/privé. Ainsi, 11,75 M€ proviendront de fonds publics (8,23 M€ de subvention d’État et 3,52 M€ d’avance remboursable), une somme équivalente proviendra de financements privés (3,53 M€ d’apport en nature du collège employeur via des heures de support, 2,35 M€ d’apport en numéraire et 5,87 M€ des opérateurs de compétences (OPCO)) et 7 M€ seront générés via un autofinancement du campus, détaille un porte-parole à mind Health. Si le consortium qui pilote le campus est composé aujourd’hui de quatre industriels, il a vocation à “s’élargir à l’ensemble des industriels du secteur de la santé opérant sur le territoire national”, ajoute-t-il. Ce Campus Biotech Digital sera ouvert pour la formation initiale, notamment pour favoriser l’intégration de jeunes diplômés, et la formation continue, pour les salariés en reconversion et l’acquisition de nouvelles compétences pour les salariés du secteur. Les “premiers parcours de formation” devraient ouvrir au printemps 2021, avec l’objectif de 1 500 personnes formées chaque année, précise le porte-parole. Si les parcours de formation s’appuieront sur le numérique, un centre de ressources pédagogiques est installé sur le site de Vitry-sur-Seine de Sanofi et le campus entend s’appuyer “sur des relais territoriaux (Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine)”. Au cours de la réunion du CSF industries et technologies de santé, le bilan sur les avancées du contrat signé en février 2019 est notamment revenu sur l’utilisation de l’intelligence artificielle, un programme détaillé par Emmanuelle Quilès, sa présidente, dans mind Health en novembre 2020. La réunion a été l’occasion également de dresser “les perspectives d’un futur avenant”, parmi lesquelles “la transformation numérique des entreprises du secteur”, signale le ministère chargé de l’industrie. Aurélie Dureuil FormationIndustriePublic/PrivéStratégieTag10 Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Emmanuelle Quilès (Janssen France) : Pour l'IA, “l’enjeu est de savoir comment faciliter l’accès aux données de la santé” Mouvement Emmanuelle Quilès pilotera le programme IA et santé du CSF Le numérique s’ancre au Comité stratégique de filière Renouvellement du Comité stratégique de la filière santé et fin de celui sur le numérique