Accueil > Parcours de soins > L’Oréal teste les check-up médicaux haut de gamme de la start-up Zoï pour ses cadres L’Oréal teste les check-up médicaux haut de gamme de la start-up Zoï pour ses cadres Selon les informations de mind RH - la verticale du groupe mind dédiée aux politiques sociales, RH et RSE - L’Oréal a lancé récemment un pilote pour tester auprès d’une vingtaine de ses salariés les check-up médicaux de la start-up Zoï. Plusieurs groupes du CAC 40 recourent déjà aux bilans de santé de la solution, qui s’appuie sur les données et l’intelligence artificielle. Par Antoine Piel. Publié le 25 avril 2024 à 14h31 - Mis à jour le 29 avril 2024 à 17h23 Ressources Quelques salariés de L’Oréal testent actuellement l’offre de Zoï. Grâce à leur entreprise, ils vont bénéficier de “l’expérience de check-up la plus aboutie” imaginée par la start-up co-fondée en 2021 par Ismaël Emelien, ancien conseiller du Président de la République Emmanuel Macron. Elle propose des bilans de santé complets incluant des échographies de chacun des organes, de nombreuses analyses sanguines, la coupe d’une mèche de cheveux pour détecter les polluants, un test des poumons… Ces prélèvements permettent de dépister d’éventuelles maladies mais aussi de mettre en place un plan d’action pour “modifier ses habitudes” “et “vieillir à son propre rythme”. “L’expérience” inclut également une séance de balnéothérapie et une collation imaginée par le grand chef cuisinier Alain Ducasse dans des locaux spacieux du deuxième arrondissement de Paris. Des luxes pour lesquels il faut débourser plus de 7 000 euros pour deux check-up, réalisés à 12 mois d’intervalle. Une offre d’actualité pour les entreprises Le groupe de cosmétiques a choisi de tester l’offre auprès d’une vingtaine de ses salariés, notamment à ses dirigeants et hauts cadres, public qui peut depuis plusieurs années obtenir un service de bilan de santé à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine pour détecter des potentiels cancers après 50 ans. Chez Zoï, en participant au pilote, ils pourront faire part de leur avis, avant, éventuellement, une pérennisation et un déploiement plus large. La start-up intervient en effet déjà pour plusieurs groupes du CAC 40, qui le proposent, eux, en moyenne à quelques centaines de personnes, dirigeants et hauts cadres. Ces grandes entreprises viennent chercher la promesse de bienfaits pour l’engagement et la performance des bénéficiaires. Alors que la santé et la santé mentale se sont imposées comme des sujets centraux après le Covid-19, les trois quarts des salariés se positionnent en faveur d’une intervention de leur entreprise pour la prévention de leur santé, selon une étude 2023 de Prédilife/Ipsos. Des bilans basés sur les données et l’IA La start-up vend également, dans son offre B2B, une application permettant un suivi au long cours avec un médecin référent. Elle s’appuie sur des “milliers de points de données” collectés lors du check-up et croisés pour émettre des recommandations personnalisées via l’intelligence artificielle, par rapport à des profils types. Si l’âge moyen de ses clients est de 50 ans, elle estime que le premier check-up doit être idéalement réalisé dès 25 ans, là où la médecine prédictive a le plus grand impact. Zoï, qui emploie déjà 75 salariés selon Les Echos et a pu lever 20 millions d’euros dès 2022, compterait déjà la moitié de clients entreprises. Elle s’est placée sous le statut d’entreprise à mission, pour “rendre la médecine prédictive accessible à tous” et veut proposer à terme des check-up moins onéreux, en dehors de son espace parisien. Aux côtés d’Ismaël Emelien, le cofondateur Paul Dupuy avait déjà travaillé avec L’Oréal grâce à ses précédentes start-up Never Eat Alone, devenu Workwell, start-up d’échanges de services entre collègues pour le “bien-être au travail” dissoute en 2021. Antoine Piel Application mobileDonnées de santéIntelligence ArtificiellePréventionRessources humaines Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind