Accueil > Parcours de soins > Julien Guérin (Institut Curie) : “Il nous faut trouver en France un bon équilibre entre innovation et régulation”Julien Guérin (Institut Curie) : “Il nous faut trouver en France un bon équilibre entre innovation et régulation”Nouvelles méthodes pour développer des projets intégrant de l’IA, forces et limites d’une approche centralisée des données, freins à l’usage de celles-ci dans le cadre de projets de recherche…Julien Guérin, Directeur des données de l’Institut Curie depuis décembre 2022, nous dévoile les coulisses de la gestion des données d’un grand centre de lutte contre le cancer et nous éclaire sur son futur EDS, prochain jalon de sa feuille de route. Par Romain Bonfillon. Publié le 10 octobre 2023 à 23h11 - Mis à jour le 11 octobre 2023 à 11h26 Ressources L’Institut Curie est l’un des fers de lance de l’apprentissage fédéré en France, au travers notamment du projet Oncolab. Quel est son stade d’avancement ?Ce projet a mis du temps à démarrer, compte tenu du nombre d’acteurs impliqués (Arkhn, Owkin, Inria, l’Institut Curie, l’Institut Bergonié, l’IUCT-Oncopole et le CHU de Toulouse, ndlr). Nous en sommes pour l’instant à la construction des cas d’usage. Ce projet va apporter des éléments intéressants pour montrer l’intérêt des infrastructures fédérées, versus la centralisation des données, concernant l’interopérabilité des données. Le développement futur des projets intégrant de l’IA ne passera pas par l’analyse de données forcément centralisées. Nous pourrons faire un premier retour d’expérience dans quelques mois, vraisemblablement au second trimestre 2024. OncoLab, une plateforme pour structurer et libérer la donnée en oncologieVous semblez opposer deux modèles : l’apprentissage fédéré, versus la centralisation des données…Je ne les oppose pas, je pense que ce sont des schémas tout à fait complémentaires. Mais la centralisation a pour moi des limites dès lors que l’on se met à parler de lames numérisées en anatomopathologie ou de données génomiques. Ces données sont extrêmement volumineuses, nous parlons ici de pétaoctets de données, et l’on voit très bien que la centralisation va se heurter à des contraintes physiques. Pour maintenir et gérer des stocks d’information extrêmement conséquents, je prône plutôt une approche de cartographie très fine de l’information, pour dire où se trouvent les données,… Romain Bonfillonbase de donnéescancerCNILDonnées cliniquesDonnées de santéEntrepôt de données de santéHealth data hubIntelligence ArtificielleInteropérabilitéoncologieRGPDBesoin d’informations complémentaires ?Contactez le service d’études à la demande de mind Nom Prénom Nom Entreprise*Téléphone mobileE-mail* Demande* À lire EntretienAmaury Martin (Institut Curie) : "Les start-up issues de l’Institut Curie ont levé 148 M€ en 2021" L'Institut Curie dévoile son programme d'incubation Anatomopathologie et IA : la filière en quête d’un modèle économique L’IA va-t-elle vraiment révolutionner la recherche ? essentielsSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications L’apprentissage fédéré, le futur de la médecine basée sur les donnéesEnjeux et cas d'usage du métavers en santéLe nouvel enjeu des données de vie réelleLe cloud souverainanalysesSynthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédactionLes dernières publications Comment va évoluer le métier de radiologue soutenu par l’IA ?RSNA 2023 : pas de grande révolution de l’IA, mais un marché qui se structureDr Isabelle Thomassin-Naggara : “Nous sommes entrés dans une phase d’exploration de l’IA, pour évaluer la place de cette technologie dans la prise en charge des patients”Radiologie interventionnelle : le robot Epione tourne en routine à MiamidataLes dernières publications L’index des bilans économiques du LeemLa liste des services référencés sur Mon espace santéLa liste des logiciels référencés dans le cadre du Ségur du numériqueLes principaux acteurs français des DTx