Les GHT progressent dans la convergence du système d’information

La validation des schémas directeur du système d’information (SDSI) des 135 GHT progresse, selon une étude de l’Asip Santé publiée en septembre 2018. Ils sont maintenant 62 % (contre 46 % fin 2017) à avoir validé ce document qui devait être formalisé au 1er janvier 2018. Néanmoins, pour 16 %, le schéma directeur est en cours de validation tandis que 22 % n’ont pas communiqué sur leur avancement. Et l’Agence souligne que “plusieurs GHT ont réalisé un SDSI “macro”. Les grandes orientations stratégiques sont présentées mais le portefeuille de projets reste à définir”.

Du côté du pilotage SI, ils sont maintenant 68 % des GHT à avoir nommé un DSI contre 40 % fin 2017. L’Asip Santé observe notamment que “les démarches s’orientent davantage vers une DSI construite au fil des projets que vers une DSI commune “hiérarchique” structurée par un organigramme”. Parmi les premiers chantiers, les convergences des identités patients et professionnels de santé figurent dans les pré-requis à la convergence. Pour les professionnels, “environ 81 % des GHT souhaitent mettre en place un annuaire des professionnels pour le groupement”. L’étude de l’Asip témoigne ainsi d’une tendance à s’orienter majoritairement vers des solutions de serveurs de rapprochement d’identité patient soit locales (pour 28 % des GHT), soit régionales (25 %). Arrivent ensuite les systèmes de gestion administrative du patient multi-entités juridiques (17 %) et serveurs commun d’identités (12 %). Sur la question de la mise en place du Dossier patient informatisé, 53 % des GHT envisagent une plateforme de partage de données médicales, tandis que 45 % penchent pour une application unique, bien que pour 75 % le projet soit encore à l’étude.

Le choix de l’externalisation pour l’hébergement des données de santé

Autour de la mise en place du socle technologique et de sécurité, 57 % des GHT étudient le déploiement d’un réseau Internet haut-débit et 33 % ont une solution en déploiement ou déployée. Il sont 33 % à avoir nommé un RSSI (responsable de la sécurité du SI) contre 19 % fin 2017, et 31 % à l’avoir identifié. Pour 28 %, le chantier n’est pas démarré. Une progression est également enregistrée en matière de gestion des données de santé. Si 39 % n’ont pas encore engagé d’action pour nommer un DPO, ils sont 22 % à l’avoir achevé et 31 % pour qui c’est en cours. Et sur l’hébergement des données de santé, ils ne sont plus que 34 % à étudier les différentes possibilités contre 66 % fin 2017. 19 % s’orientent vers une internalisation tandis que 34 % ont un projet d’externalisation en cours.