41 % des internautes refusaient systématiquement ou partiellement le dépôt de cookies en juin 2021 selon une étude 366-Kantar

366, la régie unifiée des titres de PQR, a publié lundi 26 juillet une étude commandée à Kantar sur la population internaute française qui refuse le dépôt de cookies. Elle a été effectuée en ligne en juin 2021 auprès d’un échantillon de 2 005 internautes représentatifs de la population âgée de 18 ans et plus. Cet échantillon est issu d’un panel de 50 000 personnes constitué en 2015 et certifié par le CESP. Il est composé à 90 % de lecteurs de la PQR et à 10 % de non lecteurs.

Parmi les principaux résultats : 58 % des internautes déclarent “tout accepter” pour les cookies proposés par les CMP, 20 % “refusent systématiquement” les cookies, 16 % les refusent “en fonction des sites visités” et 5 % les paramètrent. Soit un total de 41 % des internautes qui refusent tout ou partie des cookies.

La peur d’un tracking excessif

Leurs motivations ne sont pas majoritairement liées au principe de la publicité, plutôt à la crainte d’un traçage intrusif, et spécifiquement le retargeting excessif (voir le graphique chiffré reproduit en fin d’article). La nouvelle réglementation liée aux cookies est donc aussi l’opportunité pour les médias de créer un nouveau dialogue avec leurs lecteurs et d’améliorer leurs pratiques pour, in fine, récréer de la confiance dans l’usage des données.

Rappelons qu’en avril, mois depuis lequel les médias en ligne ont dû faire faire évoluer leurs pratiques de collecte du consentement aux cookies du fait d’un durcissement de la réglementation contrôlée par la Cnil, les éditeurs déclaraient auprès de mind Media un taux de consentement moyen de 70 à 90 %.

Un refus déclaratif du pistage, pas de la publicité

Parmi les 20 % de non consentants systématiques au dépôt de cookies, les raisons les plus citées tiennent ainsi dans le refus d’être pisté en ligne (réponse “la publicité ne me dérange pas, c’est le fait d’être pisté”), la peur d’être victime d’un accès indésirable à leurs données personnelles, et le risque pris lors de l’usage de certaines applications mobiles, par exemple l’accès automatique ou transparent au carnet d’adresses de l’internaute.

Concernant leur profil, 53 % de ces non-consentants systématiques ont plus de 50 ans (contre 46 % de la population internaute) et 58 % vivent en agglomération de moins de 100 000 habitants (contre 54 % de la population internaute).

Pour toucher ces audiences sans cookie, 366, comme l’ensemble du marché s’y prépare, propose aux annonceurs des offres publicitaires dédiées (ciblage sémantique ou contextuel, données propriétaires ou third party jusqu’à fin 2022).