Le Parisien va commercialiser 1 000 NFT

Le Parisien a annoncé jeudi 28 juillet proposer à la vente, à la rentrée, 1 000 NFT créés à partir de 100 unes historiques de son journal depuis 1944 : celles sur la fin de la Seconde Guerre mondiale, les victoires des Bleus aux Coupes du monde 1998 et 2018, le couronnement d’Elizabeth II, la disparition de la princesse Diana, etc. Les NFT, pour non fungible token, ou jetons non fongibles, sont des protocoles numériques uniques qui servent de certificat de propriété d’une œuvre ou d’un objet virtuel. Placés sur la blockchain – Le Parisien a opté pour le réseau Polygon – ils sont traçables et ne peuvent pas être copiés. Ces NFT pourront être achetés via des cryptomonnaies ou avec une carte bancaire. Un site est dédié au projet.

À retenir. Un certain engouement s’est développé autour des NFT ces deux dernières années, essentiellement dans l’art ou autour de certaines grandes marques. Certains NFT peuvent revêtir un aspect spéculatif ; ils prennent de la valeur lors de leur revente, mais le dispositif relève plutôt ici de l’innovation pour appréhender le Web3 – l’internet décentralisé – et de la volonté de créer du lien avec une communauté. Les Echos avait déjà présenté ses NFT mi-juin, tandis que 20 Minutes a concrétisé son dispositif dès le printemps.

Jean-Michel De Marchi

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