Une partie de la presse indépendante propose de durcir les règles de concentration des médias

A l’initiative du Fonds pour une presse libre (FPL), le fonds de dotation de Mediapart, un peu plus de 80 médias indépendants (Mediapart, Reporterre, Rue89 Strasbourg, Médiacités, Les Jours, Disclose, Politis, Alternatives économiques, Arrêt sur images, Blast…) et une vingtaine d’associations et syndicats de journalistes (SNJ et SNJ-CGT, Un Bout des médias…) organisent leurs propres États généraux et ont publié mardi 28 novembre 59 propositions pour réformer la presse et l’information. Ils proposent notamment de “refondre complètement la loi de 1986” (sur la liberté de communication, ndlr) pour “renforcer, en les abaissant, les seuils de concentration des médias” au niveau national mais aussi régional, et d’y “intégrer, pour leurs calculs, l’ensemble des supports papiers et numériques”.

À retenir. La concentration des médias est abordée lors des Etats généraux de l’information coordonnés par Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, mais les médias signataires se montrent très critiques sur sa nature et sa composition et veulent agir en marge. Le Spiil ne compte pas parmi les signataires de ces 59 propositions et met en avant ses propres positions dans le cadre des Etats généraux officiels.