Weborama lance un outil de social media

La société de collecte et d’exploitation de données Weborama a présenté, mardi 29 mars, une offre qui repose sur un outil de social media. Celui-ci doit compléter l’offre globale d’accompagnement des sociétés dans la gestion de leur data.

Baptisé “Big Fish”, le nouvel outil de Weborama doit permettre de recruter des communautés, détecter les signaux faibles, écouter et décrypter le “bruit” autour d’une marque ou d’un marché, à travers l’analyse linguistique d’un corpus (par exemple le web français) et l’analyse comportementale des internautes fréquentant ce corpus grâce aux cookies (anonymes). 

Le pivot vers la data est achevé

Il veut se distinguer des nombreux produits existants (lancés par Linkfluence, Vigiglobe, Synthesio…) “par une approche plus globale, puisque notre outil scrute tout le web (et pas seulement les réseaux sociaux), par une datavisualisation précise et complète des résultats, et parce qu’elle s’inscrit dans nos offres globales autour de la data : adserver, bases de données, conseil en marketing data…”, a indiqué Alain Levy, CEO de Weborama. Après des campagnes pilotes pour Axa et Orange, un accord mondial a été conclu avec l’insitut Ipsos. Après l’abandon progressif de l’activité média enclenchée il y a deux ans et désormais achevé, Weborama continue en douceur son développement dans ce que sont désormais ses deux activités : le conseil en data marketing et l’optimisation publicitaire via les DMP et la gestion des données, “dans l’attente du vrai décollage du marché”, indique en creux la société.

Résultats 2015

Le groupe dirigé par Alain Levy a réalisé un chiffre d’affaires de 26,2 millions d’euros en 2015, contre 23,9 en 2014 (+ 9 %). La croissance semble s’accélérer avec 14,2 millions d’euros de revenus générés au second semestre, en hausse de 14 %. La progression de l’activité serait même plus importante si la société n’était pas pénalisée par ses activités en Russie, victimes de la dégradation du rouble : + 22 % en un an sur le second semestre à rouble constant (sans la dégradation de la monnaie) et + 17 % sur l’ensemble de l’année 2015.