Comment les professionnels du retail adoptent l’usage de l’IA générative mind Retail a interrogé différents acteurs du retail et de la tech sur leur vision et leurs initiatives autour de l’IA générative : Cyril Grira (Google), Franck Negro (Yext), Jean-François Gomez (ex-Microsoft), Marie Dardayrol (Undiz), David Eichholtzer (Wam), Benjamin Benichou (Drop), Jean-Paul Michon-Paoli (L’Oréal), Karine Abbou (Académie du Content Marketing) et l'avocat Alain Bensoussan. Tous voient ces nouveaux outils comme des opportunités créatrices de valeur, au service de la créativité et de l'efficacité opérationnelle. Et listent un certain nombre de défis RH et de propriété intellectuelle. Alors que les cas d'usage se multiplient chez Walmart, Amazon, Carrefour, etc., mind Retail effectue l'analyse du marché et dresse un retour d’expérience. Par Sophie Baqué. Publié le 07 septembre 2023 à 18h06 - Mis à jour le 12 septembre 2023 à 0h45 Synthèse Le contexte Si l’IA fait partie intégrante des métiers du retail depuis plus de 10 ans, le déploiement de l’IA générative marque une nouvelle étape. Depuis novembre 2022, avec l’ouverture gratuite de ChatGPT version 3.5 au grand public, son adoption est rapide et massive. Les entreprises ont réalisé qu’elles devaient s’intéresser à la manière d’exploiter cette technologie. En témoigne la prolifération de nouveaux LLM qui arrivent sur le marché, à la fois en mode propriétaire ou Open Source (Hugging Face). Sans attente, les grandes plateformes technologiques ont placé ce sujet au cœur. Pour la première fois dans son existence, Google se sent menacé, et est obligé d’accélérer les mutations de son moteur de recherche. Meta a, quant à lui, mis en pause le métavers et réoriente 100% des investissements autour de l’IA et des LLM, qui seront son plus gros investissement en 2023. Les cas d’usage sont nombreux. L’IA générative permet de générer des textes de tous formats (fiches produits, pages Web, résumé d’avis clients…) mais aussi, avec des outils comme Midjourney ou Dall-E, de générer des images ou des fonds visuels à partir d’un prompt écrit. En termes de Search, elle permet de comprendre ce qui déborde dans les intentions de recherche, en proposant à l’internaute un nouvel usage : une conversation avec la machine, pour mieux répondre à des requêtes fines et détaillées. Comme par exemple, « je cherche un restaurant ouvert le 12 septembre près de la tour Eiffel, vegan, où je peux venir avec mes enfants de 3 et 5 ans et sans trop d’attente le mardi à 13h ». Avec le langage naturel, les consommateurs accèdent à une réponse plus précise que des résultats de recherche classique sous forme de liens. En effet, l’IA générative agrège les réponses venues de plusieurs endroits (sites des restaurants, avis Google, commentaires social media…) dans une seule réponse. Pour les métiers du content marketing et du référencement (SEO et SEA), c’est un véritable raz de marée. L’IA générative permet de produire à la vitesse de la pensée : l’effort de production, qui était jusqu’ici le plus chronophage dans une organisation, est pris en charge par la machine. C’est une « externalisation des fonctions cognitives qui est rendue abordable au plus grand nombre »,… Cet article est reservé aux abonnés Déja abonné ? Connectez-vous Vous n’êtes pas encore inscrit ? Créez un compte pour tester notre offregratuitement pendant 1 mois Services en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encore Briefings quotidiens : actualités synthétisées Lettres hebdomadaires Nom Prénom Email