Accueil » Havas Commerce : 28 % des retailers veulent augmenter leurs investissements dans l’IA Havas Commerce : 28 % des retailers veulent augmenter leurs investissements dans l’IA Selon Havas Commerce, si les retailers ne sont que 46 % à utiliser l’intelligence artificielle, 28 % ont prévu d’en faire leur priorité d’investissement en 2025. Après avoir démarré par des usages en marketing (chatbots, contenus, recommandations, pricing, CRM…) et logistique, l’étude indique les prochaines frontières de cette technologie. Par Morgane Monteiro. Publié le 18 septembre 2024 à 15h09 - Mis à jour le 23 septembre 2024 à 14h08 Ressources Le 17 septembre, lors de l’ouverture de la 10e édition de Paris Retail Week, Vincent Mayet, DG Havas Commerce, a présenté l’étude annuelle autour des problématiques des retailers liées à l’IA. Du 30 juillet au 19 août, le groupe a interrogé 500 retailers dans 21 pays. Selon l’étude, seulement 46 % des retailers sondés utilisent l’IA dans leur activité. Parmi ces derniers, 14 % affirment que l’IA fait partie intégrante de leur stratégie, quand 28 % disent qu’elle n’en est qu’au stade de balbutiements dans l’entreprise. Pour les retailers ayant recours à l’IA, 58 % ont déjà expérimenté les chatbots et les assistants, suivi de cas d’usage d’analyses marketing prédictives (34 %), de systèmes de recommandations (23 %), d’applications liées à la supply-chain, notamment l’analyse prédictive (22 %) et enfin d’automatisation et de maintenance opérationnelle (17 %). Les autres applications citées incluent la création de produits, le pricing, la lutte contre la fraude, l’analyse comportementale et la réalité augmentée (AR) ou virtuelle (VR). Selon Vincent Mayet, le sujet de l’IA est entré pour la première fois dans le top 10 des priorités d’investissement des retailers. Si 38 % des sondés placent le digital en priorité, le développement de nouveaux produits arrive en n°2 (30 % vont y augmenter leurs investissements), puis l’IA en n°3 (28 % vont y investir davantage). Les applications à venir de l’IA concernent la livraison, le drive, click and collect (38 %), la création de contenu pour les réseaux sociaux (34 %), la premiumisation ou services haut de gamme (29 %), la RSE (16 %) et les données CRM (14 %). Parmi les points d’inquiétude figurent les implications éthiques et morales de l’IA. 55% des répondants mentionnent la protection des données personnelles comme un sujet d’inquiétude, et 39 % la disparition d’emplois. Morgane Monteiro digitale-commerceIAmarketing digitalomnicanalsupply-chain À lire Start-up à la loupe Comment Enhancy, avec son modèle d’automatisation et d’IA, veut industrialiser la seconde main [mind Retail Day] Comment l’IA est devenue un levier de performance pour les magasins physiques Deux mois après son lancement, le chatbot de La Maison Convertible convertit 15 % des utilisateurs