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France : un marché de l’épuisement professionnel en développement

Parfois galvaudée, l’expression burn-out a toutefois donné lieu, depuis environ 4 ans, à l’émergence d’applications dédiées à cet épuisement professionnel. Les mentalités en France à l’égard des risques psychosociaux ont profondément évolué en peu de temps, comme en témoignent Julien Alart, cofondateur de Lumm, et le Dr Clément Duret, chef de service des pathologies professionnelles à l’hôpital Raymond Poincaré à Garches (AP-HP) et directeur médical d’Holicare.

Par Romain Bonfillon. Publié le 23 octobre 2023 à 11h13 - Mis à jour le 23 octobre 2023 à 11h57

Il n’existe pas encore aujourd’hui de définition légale du burn-out (ou épuisement professionnel) qui permette de le considérer comme un accident de travail ou une maladie professionnelle. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) elle-même le considère, dans sa définition officielle formulée en 2019, comme un stress chronique lié au travail et non une maladie en tant que telle. Le phénomène n’en est pas moins préoccupant. Pour le Dr Clément Duret, chef de service des pathologies professionnelles à l’hôpital Raymond Poincaré à Garches (AP-HP) et directeur médical de la solution Holicare (dédiée précisément aux burn-out), “le terme de burn-out est souvent galvaudé et donne lieu à des chiffres très variés. Je retiens généralement le chiffre de 44 % de salariés qui se disent en situation de détresse psychologique (Sondage Empreinte Humaine – Opinion Way, mars 2023, ndlr) et les résultats fournis par l’enquête Covi-Prev qui révèle qu’environ un salarié sur 3 a été concerné par un épisode anxio-dépressif sur l’année 2021 et 2022.”

Un marché récent et émergent

Julien Alart,…

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