Ganymed Robotics fait partie des lauréats 2023 du concours i-Nov. Qu’est-ce que ce prix représente pour votre société ?
C’est une grande fierté pour toutes nos équipes. C’est la reconnaissance d’un travail de longue haleine puisque sur la partie “innovations” nous avons aussi été lauréat du concours i-Lab création d’entreprise, en 2019. Le prix i-Nov est la continuité du prix i-Lab. Nous avons également intégré le programme French Tech 2030 (les lauréats ont été annoncés le 14 juin dernier, ndlr) , qui rassemble les 125 entreprises considérées comme les plus prometteuses par le gouvernement. Nous avons aussi été, fin 2022, lauréat du programme French Tech DeepNum 20. Cette série de succès nous rend très fier.
Quel soutien de l’État implique ce nouveau prix ?
Sur ce prix i-Nov, nous avons présenté un projet de 4,5 M€ et avons obtenu un soutien important, de 2,2 M€, qui va nous permettre de développer des fonctionnalités additionnelles pour notre robot chirurgical. Ces fonctionnalités logicielles viendront se greffer sur la plateforme hardware que représente notre robot.
Le processus de candidature à ce concours i-Nov est-il compliqué ?
C’est un processus long et le concours est très sélectif (53 lauréats sur 183 candidatures, soit un taux de réussite de 28, 9%, ndlr). Il nous a fallu démontrer un niveau d’avancement du projet suffisamment crédible pour que l’État décide d’y consacrer des ressources importantes. Parallèlement, le projet doit rester suffisamment innovant pour mériter cette appellation i-Nov. Les projets sélectionnés doivent apporter une différenciation majeure par rapport aux produits existants, ils ont tous vocation à être disruptifs. Cet équilibre-là n’est pas évident à trouver. La constitution du dossier sur laquelle a travaillé notre COO, Sylvère Lucquin, en partenariat avec toutes nos équipes, notamment celle de R&D, nous a pris pas mal de temps.