Le décret relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à la chaleur a été publié au Journal officiel français le 1er juin. Ce texte impose aux employeurs plusieurs mesures à mettre en place lorsque le dispositif national de vigilance météorologique “canicule” de Météo-France est activé. Ils doivent alors modifier les horaires en conséquence, suspendre les tâches pénibles aux heures les plus chaudes, ajuster les périodes de repos et aménager les postes de travail pour amortir les effets des rayonnements solaires et l’accumulation de chaleur, par des dispositifs filtrants ou occultants, de la ventilation ou de la brumisation. Les employeurs doivent également fournir des équipements adaptés (vêtements respirants ou rafraîchissants, couvre-chefs, lunettes…) et accorder une attention particulière aux travailleurs vulnérables, notamment les femmes enceintes. Enfin, de l’eau potable fraîche doit être mise à disposition, soit un minimum de trois litres par jour et par personne en l’absence d’eau courante. Par ailleurs, les entreprises devront former les salariés afin de reconnaître les signes de coup de chaleur et savoir y réagir.
À retenir. Ce décret, qui a fait l’objet de consultations avec les partenaires sociaux dans le cadre du Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT), entrera en vigueur le 1er juillet 2025.
Nathalie Tran