Accueil > Assurance > Services aux assureurs > [Info mind Fintech] Shift Technology a émis de nouvelles actions de préférence [Info mind Fintech] Shift Technology a émis de nouvelles actions de préférence mind Fintech a analysé dans le détail la dernière augmentation de capital réalisée par la start-up française qui développe une solution technologique de détection de la fraude à l’assurance. Par Antoine Duroyon. Publié le 07 décembre 2017 à 16h18 - Mis à jour le 19 janvier 2024 à 15h49 Ressources Selon les calculs réalisés par mind Fintech sur la base de documents réglementaires, Shift Technology a créé une nouvelle catégorie d’actions de préférence lors sa levée de fonds réalisée en octobre 2017. La start-up insurtech a a annoncé à cette occasion un financement en série B de 28 millions de dollars (environ 23,6 millions d’euros). D’après les documents consultés par mind Fintech, l’augmentation de capital proprement dite s’élève à 20,5 millions d’euros via l’émission de 6,47 millions de nouvelles actions de préférence (dites P2). Shift Technology ne précise pas la nature du financement complémentaire de quelque 2 millions d’euros. L’opération prévoit par ailleurs l’émission ultérieure de 269 622 actions P2 supplémentaires, au bénéfice de personnes physiques ou morales, ainsi que de sociétés de capital-risque (pour des montants d’au moins 50 000 euros) . Il s’agit de la troisième augmentation de capital d’importance réalisée par la start-up spécialisée dans la détection de la fraude à l’assurance grâce à l’automatisation et au traitement statistique des données. En novembre 2014, la société faisait entrer Elaia et Iris Capital à l’occasion d’une augmentation de capital de 1,4 million d’euros la valorisant près de 6 millions d’euros (post-money, fully diluted). Puis en mai 2016, Shift Technology accueillait Accel UK (Accel London Investments VI, Accel London Investments IX) et l’ex-CEO de SunGard, Cristobal Conde, via une augmentation de capital de 8,5 millions d’euros. La valorisation (post-money, fully diluted) atteignait alors 28 millions d’euros, comme l’a révélé mind Fintech en juin dernier. Démission d’Elaia Partners En l’espace d’un an et demi environ, la valorisation de l’entreprise aura fortement progressé pour atteindre quelque 100 millions d’euros (hors prise en compte des droits extra-pécuniaires). Cette dernière opération marque le renforcement d’Accel au capital avec l’intégration d’Accel US (Accel XIII, Accel XII Strategic Partners, Accel Investors 2016), ainsi que l’arrivée de General Catalyst. Les différentes entités affiliées à Accel Partners détiennent en cumulé près de 35% du capital, tandis que General Catalyst possède 5,4% du capital. Elaia Partners, qui a participé à l’opération mais voit sa participation ramenée à 8,5%, a démissionné du conseil d’administration où la société était représentée par Philippe Gire. La trajectoire de la société montre l’attrait que représente sa plateforme SaaS Force développée pour le compte des assureurs. La start-up revendique désormais 45 clients depuis sa création en 2014 mais ne révèle pas son chiffre d’affaires. Elle indique néanmoins avoir fait croître sa base de revenus de plus de 800% au cours de la dernière année et doublé ses effectifs (Shift Technology disait compter 60 collaborateurs en juin 2017). Autre indicateur : l’entreprise estime avoir traité plus de 100 millions de dossiers d’indemnisation en assurance dommages en l’espace de deux ans. Elle a également lancé sa solution santé et compte parmi ses clients français AG2R La Mondiale. Ce dernier tour de table doit permettre à Shift Technology de financer son expansion internationale, notamment à New York et Tokyo dès le début de l’année 2018. La société, qui travaille sur une nouvelle ligne d’activité, prévoit aussi une nouvelle phase de recrutement. Pour cette opération, Shift Technology a été conseillée par Dechert LLP, Iris Capital par Chammas & Marcheteau et Accel Partners et General Catalyst par Gide. mind Fintech a reconstitué la table de capitalisation complète de Shift Technology. Retrouvez cette analyse en cliquant ici. Antoine Duroyon fraudeinsurtechlevée de fonds Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind