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Accueil > Services bancaires > Agrégation et crédit en ligne : retour sur les premières expériences françaises

Agrégation et crédit en ligne : retour sur les premières expériences françaises

L’ajout de l’agrégation de comptes bancaires aux parcours de demandes de crédit, dans le cadre de la DSP2, devrait apporter un changement majeur sur le marché. Younited Credit, le plus avancé en France, revendique déjà des taux d’adoption importants. En parallèle, l’offre BtoB émerge et se structure. Au-delà du scoring, de futurs usages se dessinent, du rachat de crédit à la recommandation financière personnalisée.

Par Aude Fredouelle. Publié le 12 novembre 2019 à 15h54 - Mis à jour le 30 novembre 2021 à 11h31
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Deux mois après l’entrée en application de la directive européenne sur les services de paiement (DSP2), le marché français du crédit tâte le terrain des méthodes de scoring liées à l’open banking. Le principe : proposer aux clients demandant un crédit la possibilité de donner accès à leurs données de transactions bancaires (via un agrégateur) puis analyser l’historique afin de déterminer le score de crédit. 

En France, où les registres de crédits n’existent pas, le sujet est primordial, “notamment pour les sociétés de crédit qui, contrairement aux banques, ne détiennent pas ces données de comptes pour établir la solvabilité d’un client”, souligne Frédéric Jacob-Peron, directeur de Franfinance. “L’agrégation de compte permet de pallier l’absence, jugée scandaleuse par de nombreux observateurs de marché et de nombreuses associations de consommateurs, de fichier positif en France”, ajoute Geoffroy Guigou, directeur général de Younited. 

Pourtant, cet usage qui pourrait bouleverser le secteur est encore peu développé. Parmi les acteurs traditionnels du crédit à la consommation, qui sont les plus à même d’intégrer l’agrégation dans un premier temps, Franfinance est le seul à avoir annoncé le déploiement, en juillet dernier, d’un premier parcours intégrant ce nouvel outil. Les autres ne sont pas aussi avancés. Chez Sofinco, le sujet est “en réflexion”. Chez Banque Casino, “l’accès aux données bancaires sera testé dans les mois qui viennent pour les crédits longs”, indique Marc Lanvin, directeur général adjoint. Les autres grands acteurs du crédit à la consommation n’ont pas répondu à nos sollicitations. 

Cofidis, toutefois, a signé avec la fintech Algoan, filiale BtoB créée en 2018 de la plateforme de crédit à la consommation pour les étudiants Yelloan. Algoan propose en BtoB son chatbot remplaçant le formulaire de demande de crédit ainsi que son score “open banking”, c’est-à-dire basé sur l’agrégation. Cofidis n’a pas encore déployé le second volet, mais la mise en production est prévue à terme. 

De leur côté, Experian et Bankin’, qui ont annoncé en novembre le lancement d’une offre “open banking” combinant la brique d’agrégation de Bankin’ (Bridge) et la brique de scoring d’Experian, révèlent à mind Fintech avoir déjà en cours “un projet de construction d’une plateforme pour une filiale crédit d’une grande banque française”. “Tous les acteurs du marché sont en train de se demander comment ils peuvent profiter des nouveaux flux de données pour mieux qualifier leurs clients”, renchérit Damien Prevosto, consultant EMEA chez Experian. 

Chez Younited, “adoption massive”

Le plus avancé dans le domaine est incontestablement Younited Credit, qui recourt aux données des comptes bancaires depuis le premier trimestre 2018. Younited a intégré dans ses formulaires de demandes de crédit la possibilité (pas obligatoire) d’agréger ses comptes bancaires (courant et d’épargne) en renseignant le nom de la banque, l’identifiant et le mot de passe. Si le client accepte, l’historique est analysé et utilisé automatiquement dans le scoring de crédit. Mais l’endroit du formulaire où est située la proposition ainsi que la formulation diffère selon les pays où est présente la société en BtoC (France, Espagne, Portugal), fruit d’un long travail pour optimiser le taux d’adoption des utilisateurs. “En Espagne, par exemple, nous proposons parfois dès le début du formulaire d’agréger son compte”, décrit le directeur général.

Younited Credit ne propose pas systématiquement l’agrégation – par exemple, pas pour des crédits de petits montants à risque faible. “Mais quand nous le proposons, le taux d’adoption se situe entre 50 et 90% selon les pays”, commente Geoffroy Guigou. Il est le plus élevé en Espagne et oscillerait entre 55 et 60% en France. “Nous avons testé des dizaines d’expérience utilisateurs différentes lors de Proof-of-Concepts, à la fois sur mobile et desktop, et nous avons beaucoup travaillé sur la réassurance du client avant de parvenir à ces taux.”

Le directeur général dit avoir été “surpris de l’adoption massive par les clients”. Au premier semestre, en Espagne, les clients avaient agrégé leur compte bancaire pour 70% de la production totale des crédits financés. “Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, les consommateurs sont prêts pour cette pratique.” Preuve de l’importance de l’agrégation pour Younited, l’acteur veut, à terme, imposer l’agrégation de comptes bancaires. “Nous arrivons à des niveaux de simplicité et des taux d’adoption élevés, notamment grâce au travail d’explicitation réalisé par les centres de clientèle par téléphone ou par chat, se félicite Geoffroy Guigou. Et ce qui serait perdu à cause du refus de l’agrégation pourrait largement être récupéré par ailleurs, grâce à l’élargissement du marché et aux gains d’efficacité.” 

Chez Franfinance, une solution de repli pour calibrer le scoring

Franfinance a fait le choix de ne proposer l’agrégation de compte bancaire que sous la forme d’une solution de repli : elle n’est proposée qu’aux clients dont la demande de crédit a été refusée via le processus classique, pour leur donner une seconde chance de la faire accepter. “Nous évoluons par étapes, car nous voulons déjà savoir si les clients acceptent ou non de communiquer leurs identifiants bancaires, analyse Frédéric Jacob-Peron. C’est aussi un moyen de calibrer les paramètres du scoring pour, à terme, ne plus le proposer en parcours de secours mais en premier niveau, en option.” 

Franfinance ne demande par ailleurs que d’agréger le compte principal. “Le client peut en effet donner une vision partiale mais c’est pareil aujourd’hui lorsqu’il demande un crédit dans une banque, explique le directeur. Ce qui nous intéresse, c’est de vérifier qu’il ait un compte solvable pour nous mettre à égalité avec les informations des banques.” 

Le projet, lancé fin 2018, a été mis en production début juillet 2019. Moins de cinq mois plus tard, le directeur remarque qu’un client sur cinq ayant été refusé par le parcours classique accepte de rentrer dans le parcours d’agrégation (une proportion bien moindre de celle évoquée par Younited). 

Analyse de la donnée

Si l’utilisation de l’agrégation est si peu répandue en France, c’est peut-être aussi parce qu’elle nécessite une maîtrise fine de la donnée que n’ont pas les acteurs traditionnels. En Allemagne, par exemple, les acteurs positionnés sur le sujet sont principalement des nouveaux entrants, comme Auxmoney ou solarisBank, ou bien des acteurs traditionnels qui font appel à des start-up spécialisées. 

Younited fait appel à Linxo en marque blanche pour récupérer les données de transaction. “Nous avons testé leurs moteurs de catégorisation, mais nous avons finalement décidé de développer nos propres algorithmes, raconte Geoffroy Guigou. Nos performances de scores de catégorisation sont bien supérieures à celles des agrégateurs du marché car pour nous, c’est une question de risque de crédit. Nous travaillons depuis un an et demi sur le sujet avec notre équipe de 12 data scientists, data engineers et analystes risque, avec des techniques de machine-learning et d’analyse sémantique.” Romain Bignon, CEO de Budget Insight, qui va lancer une offre de Credit-as-a-Service avec agrégation en 2020 (voir encadré), confirme : “les algorithmes de catégorisation des PFM ne sont pas prévus pour ce type d’utilisation et pas assez fiables pour un scoring de crédit”. 

Une fois le travail de catégorisation des dépenses bancaires effectué, Younited a travaillé sur de nouveaux scores de crédit. Même chose chez Algoan, qui a utilisé “les jeux de données anonymisés conséquents de certains partenaires” pour construire ses scores, indique Michaël Diguet, CEO. 

Budget Insight sortira une offre packagée de Credit-as-a-Service en 2020

Budget Insight sortira début 2020 une offre de Credit-as-a-Service similaire à celle de Younited, distribuée par API. La start-up se chargera de la brique d’agrégation et s’alliera à un ou des acteurs du scoring (comme Experian, Algoan ou Younited Credit) et à des banques fournissant des crédits (dont Arkéa, qui a racheté Budget Insight en juillet, mais aussi d’autres banques concurrentes). Parmi les cibles figurent des marchands, des fintech voulant distribuer des prêts étudiants ou crédits immobiliers ou encore des comptables (pour de l’avance de trésorerie…).

“Cela permettra aux clients de ne s’adresser qu’à un seul intégrateur pour le développement technique”, analyse le CEO, Romain Bignon. Budget Insight propose déjà sa brique d’agrégation à plusieurs acteurs du crédit, dont Algoan et et Finfrog (micro-crédit) ainsi que Lydia sur son offre de mini-prêts instantanés avec Banque Casino (Younited se charge du scoring). Son CEO assure que seize autres projets sont signés et en cours de déploiement en France dans le domaine du crédit, avec des établissements de crédit, des courtiers, des plateformes de financement participatif, des fintech…

Réduire la fraude et réduire les coûts d’analyse

En recourant à l’agrégation, les acteurs du crédit poursuivent plusieurs objectifs : améliorer la détection de la fraude et mieux calculer la propension à rembourser des utilisateurs. “Grâce à l’agrégation mais aussi à d’autres techniques comme les scores comportementaux, nous souhaitons affiner nos décisions – par exemple, ne pas mettre un client en situation de surendettement”, commente Frédéric Jacob-Peron, de Franfinance. Michaël Diguet, CEO d’Algoan, constate aussi que l’agrégation permet de “vérifier s’il n’y a pas déjà des crédits que l’utilisateur veut cacher”.

Algoan, qui n’est pas encore en production, revendique par ailleurs avoir atteint lors de ses tests un coefficient de Gini de 76% (avec les méthodes de machine-learning) et de 72% (avec la régression logistique, modèle statistique qui permet d’expliquer plus simplement la prise de décision), contre 40 à 45% pour les scores classiques. Dans le domaine du crédit, le score de Gini, qui va de 0 à 1 (ou de 0 à 100%), mesure les performances des scores, explique le CEO. Un score de Gini à 1 signifie que l’on a bien accepté toutes les demandes de crédit des clients qui auraient remboursé et que l’on a refusé les demandes de ceux qui n’auraient pas remboursé. 

Experian, qui a lancé au Royaume-Uni après le rachat de la start-up Runpath en 2017 une offre similaire à celle actuellement déployée avec Bankin’, revendique également une “augmentation significative du score de Gini”, indique Damien Prevosto, qui évoque des taux de 75% environ.

Diminuer les coûts de l’analyse crédit

Pour Younited, il s’agit aussi d’enregistrer des gains de productivité. “En détectant automatiquement dans les comptes des motifs de refus et en évitant aux emprunteurs de poursuivre leur demande, nous gagnons du temps, assure Geoffroy Guigou. L’agrégation nous permet aussi d’automatiser la prise de décision et de donner des réponses très rapidement sans passer par un analyste crédit.” Selon le directeur général, l’agrégation permet de réduire de 25 à 40% les coûts d’analyse crédit. Des KPIs (indicateurs de succès) que Younited utilise par ailleurs pour convaincre des partenaires sur son offre en marque blanche BtoB (lire notre étude de cas “Comment Younited Credit s’appuie sur Microsoft pour développer son offre en marque blanche”). Des clients ont déjà signé pour le parcours avec agrégation et “cela sortira bientôt sur le marché”, affirme le DG.

L’agrégation peut aussi permettre d’étendre la taille totale du marché du crédit en acceptant des personnes qui auraient été refusées autrement. Chez Franfinance, l’amélioration de la capacité d’octroi est la principale motivation derrière le déploiement de l’agrégation. “Actuellement, le taux d’acceptation des acteurs du crédit en ligne tourne autour des 10%”, décrit son directeur, qui espère l’augmenter grâce à l’agrégation… mais pas tout de suite : “pour l’instant, nos critères d’octroi sont extrêmement stricts sur le passage agrégation, car nous sommes en train de calibrer le modèle. Parallèlement au scoring automatique, nous demandons à nos analystes d’étudier les dossiers et les relevés bancaires, pour ajuster les scores.” Pour l’instant, très peu de clients refusés par le parcours classique passent donc cette seconde étape. 

“Avec l’agrégation, nous allons à terme pouvoir des prêts à des personnes qui ont un profil qui n’est pas risqué mais auxquelles les banques et établissements de crédit traditionnels ne prêtent pas car elles ne rentrent pas dans leurs critères, ajoute Geoffroy Guigou, de Younited. Par exemple, on peut imaginer que certaines personnes en CDD deviennent éligibles car l’accès à l’historique de compte bancaire jusqu’à douze mois fournit des garanties extrêmement fortes.” Younited est en train de tester cette ouverture et l’industrialisera en 2020. À terme, le DG estime que l’ouverture à de nouveaux segments de clientèle pourrait agrandir le marché du crédit français de 5 à 15% environ. “Cela pourrait représenter 5 à 6 milliards d’euros de production par an.”

Un dernier indicateur de succès entre également entrer en jeu : l’amélioration de l’expérience utilisateur. Outre l’accélération de la prise de décision, l’agrégation permet de simplifier le parcours en évitant, grâce à l’analyse du compte bancaire, de demander les fiches de salaire. Michaël Diguet, d’Algoan, assure avoir “réussi à convaincre plusieurs partenaires bancaires que c’est conforme à la réglementation”. Mais d’autres sont encore frileux. “La réglementation nous oblige à demander un certain nombre de documents, dont les justificatifs de revenus”, assure ainsi Frédéric Jacob-Peron, de Franfinance.

Vers des intégrations multiples avec les agrégateurs BtoC ?

Les établissements de crédit passent par des agrégateurs agréés dans le cadre de la DSP2 pour récupérer les données bancaires des clients. Younited a choisi Oxlin (filiale de Linxo Group) en France et Unnax en Espagne et au Portugal. La société cherche un partenaire pour l’Italie. Franfinance, de son côté, passe par Fiduceo (racheté en 2015 par Boursorama, également filiale de Société Générale). Algoan propose tous les agrégateurs dans le cadre de son offre BtoB, mais n’est pour l’instant intégré effectivement qu’avec Budget Insight et Oxlin – le troisième agrégateur du marché français étant Bridge, l’offre BtoB de Bankin’.

Pour l’instant, les acteurs choisissent chacun un agrégateur en marque blanche et demandent aux clients de renseigner leurs identifiants bancaires. Mais, à terme, pour faciliter l’expérience utilisateur, ils pourraient intégrer les principaux agrégateurs BtoC Français (Linxo et Bankin’) pour permettre à ceux qui les utilisent déjà de n’avoir qu’à s’y connecter sans agréger de nouveau tous leurs comptes bancaires. Linxo est pour l’instant le seul à proposer le “Linxo Connect”, qui permet à ses 2 millions d’utilisateurs de se connecter en un clic à tout service l’ayant intégré par API. 

Questionné sur le futur agrégateur retenu pour l’expérimentation Marc Lanvin, DGA de Banque Casino, indique ainsi : “tous, potentiellement, pour que les utilisateurs puissent choisir le leur”. Algoan y est également favorable et a déjà intégré le Linxo Connect. 

Younited, cependant, ne veut pas s’engager dans cette voie : “nous ne voulons pas développer une intégration avec chaque agrégateur pour simplifier le parcours, commente le DG. Nous souhaitons proposer un produit ouvert à tous et nous sommes convaincus qu’à terme, les ménages français connaîtront davantage l’agrégation via des usages comme notre plateforme. C’est pour cela que le taux d’acceptation est si élevé.” Franfinance, enfin, ne souhaite pas encore s’exprimer sur le sujet.

Younited se voit PFM

Au-delà de ces premiers déploiements sur le scoring, d’autres usages devraient suivre. Younited Credit, par exemple, se voit déjà évoluer vers les services promis par les applications de gestion des finances personnelles (PFM) comme Linxo, Bankin’ ou max, mais encore peu développés. “Nous développons des services de recommandations liés à notre analyse de l’historique des comptes, raconte Geoffroy Guigou. Nous pourrons par exemple constater qu’un utilisateur paye des centaines d’euros de frais bancaires par an et lui proposer une banque en ligne partenaire.” 

Selon lui, l’agrégation va également bouleverser le domaine du rachat de crédit grâce à la détection et l’analyse de crédits déjà détenus par un ménage avec l’analyse des comptes bancaires. Algoan s’intéresse également au sujet : “c’est un nouvel axe de développement stratégique car le rachat de crédit est plus compliqué que le crédit à la consommation, avec d’importantes analyses manuelles complexes à la fois réalisées par les courtiers et les banques, rappelle le CEO Michael Diguet. Nous sommes en discussions avec de nombreux acteurs du rachat de crédit en France”. Une évolution qui devrait faire entrer l’agrégation dans l’analyse des crédits immobiliers… 

Premiers déploiements à l’étranger

Hormis le Royaume-Uni, où l’initiative nationale autour de l’open banking a accéléré le développement des APIs bancaires, la plupart des établissements de crédit européens sont peu avancés sur le sujet, comme en France. Mais quelques acteurs peuvent déjà fournir des retours d’expérience. 

En Allemagne, la plateforme de prêts Auxmoney a dès fin 2016 élaboré avec l’agrégateur FintecSystems un “scoring open banking”, déployé pour la première fois chez un partenaire, le site de vente de voitures d’occasion Autoscout24. Elle assure que son produit en marque blanche permet de réduire la fraude mais surtout d’améliorer l’expérience utilisateur en permettant de finaliser une demande de prêt en moins de sept minutes.

Le suédois Tink, qui s’est lancé en France avant l’été, revendique de son côté cinq clients en production dans les pays nordiques sur le volet du scoring de crédit, indique Jérôme Albus, directeur régional France Benelux. Parmi eux, la start-up suédoise spécialisée dans le scoring Kreditz. 

Nordigen, start-up lettone spécialisée dans les techniques de credit scoring passant par l’agrégation et principalement présente en Europe de l’Est, publie plusieurs études de cas sur son site. Avec la technologie, l’acteur européen Creditstar aurait augmenté de 19% son taux d’acceptation de crédits en Pologne et de 6,7% en Espagne et son indice de Gini de 8,4% en Pologne et de 5,6% en Espagne ; Novum Bank a amélioré son coefficient de Gini de 14 points de pourcentage en Espagne. Avec Nordigen, l’estonien Bigbank (présent dans six pays européens) a aussi “diminué le temps d’analyse manuelle d’un relevé bancaire de 15 minutes à moins de 10 secondes”. Le service paneuropéen TF Bank a identifié jusqu’à 35% de demandes de crédit risquées en plus. IPF Digital a, de son côté, augmenté de 15% son taux d’approbation de crédits à la consommation en Lettonie.

Pour consulter le tableau, cliquez sur l’image (PDF)

 

Aude Fredouelle
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  • DSP2
  • open banking
  • plateforme de prêts
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