[FICHE PAYS] Singapour, la porte d’entrée du marché asiatique

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Reconnue pour attirer les investisseurs du monde entier, Singapour a construit son économie autour de sa position de hub de l'Asie du Sud-Est. Les entreprises mondiales des sciences biomédicales ont massivement investi dans la cité-État, qui leur sert de centre pour la fabrication, l'innovation et la commercialisation sur les marchés mondiaux.
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Le contexte

L’écosystème diversifié des sciences biomédicales de Singapour est le fruit de plus de deux décennies d’investissements dans le secteur. Le secteur des sciences biomédicales, qui comprend les secteurs de la biopharmacie et des technologies médicales (medtech), est un moteur de l’économie singapourienne. En 2023, le secteur représentait 2,6 % du PIB de Singapour et a fabriqué près de 38 milliards de dollars singapouriens (28,7 Mds $) de produits pour le marché mondial (Source : recensement annuel de l’industrie manufacturière).

Un vivier pour la fabrication des DM de haute précision

Les medtech singapouriennes connaissent une croissance constante. La production manufacturière du secteur est passée de 4 milliards US$ (5,33 milliards S$) à 15 milliards US$ (19,99 milliards S$) dans la dernière décennie (source : recensement annuel de l’industrie manufacturière). Selon le Singapore Economic Development Board (une agence gouvernementale économique sous la tutelle du Ministère du Commerce et de l’Industrie, chargée d’élaborer des stratégies renforçant la position de Singapour comme hub mondial pour les affaires, l’innovation et les talents), Singapour compte plus de 400 medtech, employant plus de 16 900 personnes. 

Cela comprend environ 50 sièges régionaux, 20 centres d’innovation et plus de 35 usines de fabrication produisant une gamme de produits à haute valeur ajoutée tels que des équipements d’analyse pour les sciences de la vie, des implants cardiaques et des équipements médicaux pour le monde entier.

Parmi les multinationales, mentionnons Leica Microsystems qui a ouvert à Singapour, en octobre 2023, une usine de fabrication et de R&D pour des microscopes chirurgicaux. Cette implantation représente pour la société allemande un investissement de 82 M$ singapouriens.

Côté français, le spécialiste des verres de lunettes EssilorLuxottica est désormais bien implanté dans la Cité du Lion.  Une cinquantaine de scientifiques et d’ingénieurs y travaillent sur la recherche en myopie et le développement de nouveaux produits.

L’un des derniers grands groupes de la medtech à avoir rejoint Singapour est Biotronik. L’entreprise allemande, qui est l’un des leaders mondiaux de la gestion du rythme cardiaque, a ouvert en décembre 2023 un site de 20 000 m² qui abritera sous le même toit la R&D, la fabrication, un centre de formation pour les médecins et son bureau régional APAC (Source: EDB).

L’essor du secteur biopharmaceutique

Naomin Tan, directrice régionale (zone Europe) à l’Economic Development Board (EDB)

Singapour abrite plus de 60 usines de fabrication biopharmaceutique – dont celles de huit des 10 premières entreprises biopharmaceutiques mondiales. Ces usines fabriquent aussi bien des principes actifs que des vaccins et des thérapies cellulaires. Huit des 10 entreprises biopharmaceutiques disposent d’installations de pointe (Source : Fierce Pharma). Ces installations ont produit pour 18,7 milliards de dollars singapouriens de produits en 2023 (Source : Recensement annuel de l’industrie manufacturière), emploient plus de 9,500 travailleurs, ce qui représente une augmentation de 70 % de l’emploi dans ce secteur au cours des 10 dernières années.

Directrice régionale (zone Europe) à l’Economic Development Board (EDB), Naomin Tan note que “Singapour dispose d’une solide infrastructure clinique et de cliniciens et leaders d’opinion reconnus mondialement pour soutenir les essais cliniques, particulièrement ceux impliquant des thérapies oncologiques innovantes. Pour les sociétés pharmaceutiques qui ont besoin de passer d’un essai de phase II à une phase III, Singapour bénéficie d’un pool de patients intéressants permettant de comparer des populations asiatiques aux populations américaines ou européennes. Le pool n’a pas besoin d’être énorme, ce qui compte est l’accès facilité à la donnée et le mix intéressant de personnes d’origine asiatique qui composent la population singapourienne. »

Les chiffres clés

Population : 5,9 millions en 2023

Superficie : 726 km²

Âge moyen : 42,8 ans

Part du PIB consacrée à la santé : 2,7 % en 2022

Plus de 400 entreprises medtech (dont plus de 50 medtech étrangères) employant plus de 16 900 personnes (source : EDB) 

Plus de 60 usines de fabrication biopharmaceutique couvrant diverses modalités – des principes actifs pharmaceutiques aux produits biologiques (thérapeutiques et vaccins) et aux thérapies cellulaires (source : EDB)

Balance commerciale des médicaments : 736 M€ (source : Statista, Direction générale du Trésor, au 30/12/2023)

Prévision de croissance du marché de la santé et du bien-être à Singapour : TCAC (taux de croissance annuel composé) de 9,8 % de 2023 à 2033 (Source: Spherical Insights)

Les atouts

Singapour est l’une des destinations de premier choix pour les entreprises biopharmaceutiques et medtech à la recherche d’une expansion mondiale. La cité-État bénéficie de nombreux atouts : 

Un emplacement stratégique

Singapour est au cœur de la zone ASEAN.  Cet espace de libre-échange est dépourvu de droits de douane entre les pays membres. Créée par l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande et les Philippines en 1967, elle a été rejointe par le Brunei (1984), le Vietnam (1995), le Laos et la Birmanie (1997) et enfin le Cambodge (1999).

Au-delà de l’ASEAN, Singapour sert également de porte d’entrée pour s’attaquer aux autres marchés de la région. « Certaines entreprises en santé utilisent en effet Singapour comme une base pour toucher tout le marché asiatique.Les entreprises peuvent tirer parti de notre forte connectivité régionale, de notre écosystème pro-innovation et des opportunités de jumelage avec les marchés voisins. La future Zone Économique Spéciale Johor-Singapour renforcera davantage la collaboration transfrontalière, permettant aux entreprises de se développer plus efficacement dans la région », précise Naomin Tan.

Une propriété intellectuelle bien protégée

Le haut niveau de protection de la propriété intellectuelle créée à Singapour contribue fortement à donner confiance aux grands acteurs internationaux. C’est ce qui explique la présence de beaucoup des équipes innovations et de R&D de grandes entreprises. « Depuis 2014, nous figurons parmi les cinq premiers pays au monde pour la protection de la PI dans l’indice de compétitivité mondiale du WEF. Cela donne aux entreprises l’assurance que leurs innovations sont bien protégées, facilitant l’investissement en R&D et la croissance depuis Singapour vers la région et au-delà », explique Naomin Tan. En effet, comme le rappelle l’Inpi, Singapour s’est classée en 2019 au 2ème rang mondial des pays offrant la meilleure protection des droits de PI dans le rapport sur la compétitivité globale, établi par le Forum économique mondial (WEF), et au 1er rang en Asie. 

Une stabilité politique

Comme le relève Business France, Singapour est réputé pour son haut niveau de stabilité politique. Il offre aux entreprises la prévisibilité et la confiance nécessaires pour réaliser des investissements à long terme. Le gouvernement singapourien travaille en étroite collaboration avec l’industrie pour maintenir un environnement favorable aux entreprises (un environnement qui soutient l’innovation, protège la propriété intellectuelle et permet aux entreprises de fonctionner efficacement).

Une politique fiscale attrayante

L’impôt sur les sociétés de Singapour (17 %) est l’un des plus bas au monde, ce qui lui permet d’attirer de nombreux investisseurs. La structure à un seul niveau de cet impôt (une fois l’impôt payé, les revenus de l’entreprise ne sont plus soumis à l’impôt sur les dividendes ou sur les plus-values) séduit également les entreprises étrangères. À noter que la taxe sur les produits et services (la TVA, fixée à 9%) est également l’une des plus basses au monde (source: One Visa).

Une healthtech soutenue financièrement

Le gouvernement singapourien contribue largement à la promotion de l’innovation dans le domaine des soins de santé, au travers son plan « Research, Innovation and Enterprise 2025 », qui investit environ 25 milliards de dollars singapouriens – avec 3 milliards supplémentaires engagés en 2024 – dans quatre domaines stratégiques. Ceux-ci incluent la fabrication, le commerce et la connectivité ; la santé et le potentiel humain ; les solutions urbaines et la durabilité ; la “Smart Nation” et l’économie numérique. Plus récemment, il a lancé une initiative de 38 millions de dollars singapouriens hébergée par A*STAR appelée MedTech Catapult, qui vise à accélérer le développement et la commercialisation d’instruments de sciences de la vie et de dispositifs médicaux, en partenariat avec des chefs de produits, des bureaux de design et des fabricants sous contrats locaux.

Plusieurs structures publiques et agences gouvernementales financent la healthtech : le Ministère de la Santé, l’Economic Development Board (EDB), Enterprise Singapore et l’Agency for Science, Technology and Research (A*STAR). Par exemple, SG Growth Capital est la plateforme d’investissement stratégique de l’EDB et d’Enterprise Singapore qui investit activement dans la healthtech. Du côté des acteurs privés, les fonds d’investissement Heritas Capital et HealthXCapital sont particulièrement actifs dans le champ des technologies de santé.

Le système de santé

Le système de santé singapourien repose sur un système de financement mixte, avec plusieurs composantes clés qui constituent le « cadre 3M » :

  • Medisave : régime d’épargne obligatoire, où les employeurs et les employés versent une contribution mensuelle
  • MediShield Life : régime d’assurance maladie universelle de base, qui aide tous les citoyens et les résidents permanents à payer les factures d’hôpital importantes et certains traitements ambulatoires coûteux, comme la dialyse et la chimiothérapie
  • MediFund est un filet de sécurité pour les Singapouriens qui sont confrontés à des difficultés financières et ne peuvent pas accéder aux soins, malgré les subventions gouvernementales. Ces dernières dépendent du revenu du ménage et permettent de couvrir jusqu’à 80 % des dépenses de soins dans un hôpital public.

Le gouvernement singapourien supervise de manière forte l’économie de la santé, grâce à un suivi au plus près des différents postes de dépenses. À cet égard, Singapour offre un exemple impressionnant de ce que peut être à l’échelle d’un Etat le management par la donnée.. Le site du ministère de la Santé regorge de statistiques et d’indicateurs (temps d’admission aux urgences, taux d’occupation des lits, principales causes d’accidents et traumas, etc.) qui sont fréquemment mis à jour.

La gestion de ces données, accompagnée d’un devoir de transparence sur les prix, permettent un contrôle financier des hôpitaux publics (des audits et inspections régulières y sont effectués), une régulation du nombre de médecins et de leurs salaires et la mise en œuvre d’une politique de santé axée sur la prévention. En février 2024, le ministère de la Santé de Singapour a lancé Healthier SG, une initiative nationale qui vise à détecter et gérer les problèmes de santé à un stade précoce et à aider tous les Singapouriens à prendre soin de leur santé. Ces derniers peuvent accéder à la plateforme HealthHub, présentée comme le « compagnon digital de leur santé ». Ce guichet unique leur permet d’accéder à leurs dossiers médicaux, aux principaux services et organismes de soin, ainsi qu’aux informations et outils connexes pour qu’ils puissent « prendre le contrôle de leur santé ».

Dans son livre « Affordable Excellence : the Singapore Healthcare Story« , le chercheur américain William A. Haseltine note : « Le système de santé singapourien peut être considéré comme un modèle pour le contrôle des coûts et le financement du système de santé. Singapour a les dépenses de santé les plus faibles parmi les nations industrialisées, que ce soit mesuré en pourcentage du Produit Intérieur Brut ou en coût par personne. En bref, Singapour obtient des résultats de premier ordre pour moins d’un quart du coût des États-Unis, et environ la moitié du coût des pays d’Europe occidentale. » Cette observation, faite en 2013, reste vraie, et l’écart s’est même creusé : en 2022, les dépenses de santé représentaient 2,7 % du PIB à Singapour contre 11,9 % en France et 18,2 % aux États-Unis (sources : Country Economy et DREES).

Les acteurs à connaître

Le Conseil de développement économique (Economic Development Board ou EDB) est une agence gouvernementale singapourienne rattachée au ministère du Commerce et de l’Industrie. Environ 700 personnes y travaillent. L’EDB dirige la promotion des investissements et les efforts de développement industriel dans les secteurs manufacturiers et des services marchands internationaux, en facilitant les investissements et en travaillant en étroite collaboration avec les entreprises pour transformer leurs opérations, augmenter la productivité et explorer de nouveaux domaines de croissance depuis Singapour. Pour attirer sur place des activités économiques à forte valeur ajoutée, cet organisme propose aux entreprises étrangères plusieurs aides et programmes.

Le Ministère de la Santé  a mis en place en 2018 le Programme de licences d’expérimentation et d’adaptation (LEAP) qui promeut les solutions de santé innovantes en leur proposant un bac à sable réglementaire. Objectif : mieux comprendre les nouveaux services novateurs en établissant des partenariats précoces avec l’industrie. 

Business France bénéficie d’une représentation à Singapour et aide les entreprises locales à faire du commerce avec la France. Pour les entreprises françaises désireuses d’exporter ou de s’implanter à Singapour, la Chambre de commerce internationale France Singapour (FCCS) propose également des conseils et une mise en réseau. À noter que depuis 2019, la FCCS s’est associé à Business France pour proposer un service d’accompagnement des entreprises françaises à l’export baptisé Team France Export.

Parmi les acteurs singapouriens de la healthtech, on trouve : 

Homage qui met en relation les patients avec leurs soignants et fournit des services de soins à domicile, MiyaHealth, qui crée des solutions numériques pour améliorer l’efficacité et la qualité des soins (plateforme pilotée par lA de traitement des réclamations et d’analyse prédictive pour les payeurs, solutions d’interopérabilité entre fournisseurs et payeurs, plateforme de suivi pour les patients atteints de maladies chroniques et leurs soignants) et ConnectedHealth qui développe des solutions de télésurveillance pour la gestion des maladies chroniques.

Plusieurs grands groupes français ont une antenne régionale à Singapour. Citons EssilorLuxottica, Ipsen, bioMérieux et Sanofi.

Conseils et perspectives

Naomin Tan conseille aux entreprises françaises qui s’intéressent au marché singapourien de visiter préalablement la Cité-État et d’en profiter pour prendre attache avec différents partenaires commerciaux sur place et avec les agences gouvernementales qui leur permettront de savoir quel type de collaboration ils pourraient mettre en place. Selon Naomin Tan, « L’Asie du Sud-Est représente la prochaine vague de croissance – portée par une base de consommateurs jeune et croissante. Singapour est la porte d’entrée idéale pour les entreprises nouvelles dans la région et cherchant à diversifier leur empreinte internationale. Nous offrons une main-d’œuvre hautement qualifiée, anglophone et un environnement favorable aux entreprises conçu pour soutenir les entreprises étrangères cherchant à entrer sur le marché asiatique », résume-t-elle.

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