Ces treize dernières années, le marché de l’industrie musicale française a chuté de 43,6 %, passant de 1,125 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2000 à 603,2 millions d’euros en 2013, selon les chiffres du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP). Dans ce secteur en forte mutation, le numérique représentait, en 2013, 21 % du marché global, à 125,8 millions d’euros (+ 0,6 % en un an). Alors que le téléchargement à l’acte se tasse progressivement (- 10 % de revenus au premier trimestre 2014, selon le SNEP), le streaming apparaît comme le principal axe de développement, avec une hausse de 40 % en un an, à 16,5 millions d’euros au premier trimestre 2014. Toutefois, les plates-formes musicales peinent à trouver des modèles économiques pérennes. Quels sont les positionnements et les stratégies mis en place par ces acteurs ? Quels sont les résultats de leurs initiatives, les évolutions et leurs projets ? Satellinet a interrogé Deezer, Spotify, Qobuz et La Fnac pour dresser les tendances du secteur en France.
Selon les chiffres publiés par le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), en France, le marché de la musique sur le numérique a représenté 125,8 millions d’euros en 2013 (+0,6 %), soit 21 % du chiffre d’affaires global de la musique, estimé à 603,2 millions d’euros (+2,3 % par rapport à 2012). Au premier trimestre 2014, la part du streaming dans le chiffre d’affaires numérique était quant à elle équivalente à 16,5 millions d’euros (soit une hausse de 40 % par rapport à la même pér
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Lundi 25 août 2014