Depuis la promulgation de la loi Evin relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme du 10 janvier 1991, les marques d’alcool sont confrontées à un encadrement très strict concernant leur communication. Ce n’est d’ailleurs qu’en 2009 que le support internet a été autorisé, à condition de ne viser qu’une audience majoritairement majeure, et sans publicité intrusive ni interstitielle. Cet encadrement, singulier en Europe et dans le monde, entraîne des restrictions sur la créativité des campagnes publicitaires, et a conduit à plusieurs condamnations de marques, comme Pernod Ricard et plus récemment Taittinger. Comment les agences de communication et les marques s’adaptent-elles à la loi Evin ? Quelles sont les stratégies déployées et les bonnes pratiques à mettre en place ?
Selon Kantar Media, les investissements publicitaires plurimédias des annonceurs de boissons alcoolisés ont représenté 422 millions d’euros bruts en 2013, dont seulement 4 % sur le numérique, en publicité display. Parmi les plus grands annonceurs sur ce segment figurent Heineken et Brasseries Kronenbourg, avec chacun 2,4 millions d’euros dépensés en display l’année dernière. Cette faible proportion des investissements publicitaires numériques s’explique en grande partie par l’encadrement très r
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Lundi 13 octobre 2014