Accueil > Services bancaires > Open banking > Le start-up studio eFounders va lancer Swan, plateforme de Banking-as-a-Service Le start-up studio eFounders va lancer Swan, plateforme de Banking-as-a-Service Nicolas Benady (ex-Antelop Payments) et Nicolas Saison (ex-Payboost, AXA et Limonetik) dirigeront la société qui se veut européenne dès son lancement. Par Aude Fredouelle. Publié le 08 février 2019 à 17h17 - Mis à jour le 08 février 2019 à 17h17 Ressources Le start-up studio eFounders, créé en 2011 pour lancer des sociétés éditant des solutions SaaS BtoB, prépare un nouveau lancement dans le secteur fintech. Swan veut “permettre aux sociétés de proposer des services de paiements nouveaux” en “bâtissant une plateforme bancaire solide, rapide et sécurisée”. La start-up devrait proposer “des services de paiement basiques comme des comptes courants, des IBAN et des cartes de paiement”, via une API flexible. La société souhaite compter 10 collaborateurs d’ici un an (une annonce a déjà été postée pour un développeur fullstack) et vise l’Europe dès son lancement. Nicolas Benady, cofondateur du SDK dédié au paiement mobile Antelop Payments, a rejoint le projet en janvier en tant que cofondateur ; tout comme Nicolas Saison, ancien d’AXA également passé par Limonetik et Payboost. Un agrément d’établissement de paiement ou de monnaie électronique devrait être demandé. Concurrencer Treezor ou PrepaySolutions ? En France, Treezor propose déjà une plateforme de Banking-as-a-Service permettant à des sociétés (comme ses clients Shine ou Qonto) de créer des offres bancaires en devenant agent de Treezor. Mais la plateforme, rachetée en septembre 2018 par Société Générale, n’est encore que très peu disponible à l’étranger. C’est notamment pour cette raison que la néobanque pour PME Qonto a demandé l’agrément d’établissement de paiement (obtenu en 2018). “Cela nous donne plus de flexibilité pour étendre le service à l’étranger, puisque Treezor n’est pour l’instant actif qu’en France et que nous pouvons nous passeporter dans l’Union européenne, mais aussi pour apporter aux clients de nouvelles fonctionnalités qui ne sont pas encore proposées par Treezor”, expliquait le CEO Alexandre Prot à mind Fintech en janvier 2019. Société Générale a cependant assuré qu’elle soutiendrait le développement de Treezor à l’international. Au niveau européen, PrePaySolutions, racheté par Edenred, propose un dispositif similaire et compte par exemple la néobanque Tide parmi ses clients. Les offres de Wirecard, Bankable ou SolarisBank, même si elles ne sont pas exactement semblables, se positionnent également sur le Banking-as-as-Service. 500 000 à 1 million d’euros d’investissement pour lancer chaque projet Le modèle d’eFounders consiste à déterminer en interne (au sein de la “core team”) un projet de start-up puis à recruter deux cofondateurs pour le porter. A l’issue d’une période d’élaboration et de validation de l’idée, la société est créée. Les deux cofondateurs détiennent alors 50% de la structure et eFounders les 50% restants. Le studio finance tous les frais jusqu’à ce que la société boucle un tour de table externe. “En moyenne, nous finançons chaque projet à hauteur de 500 000 à un million d’euros à ses débuts”, assure Thibaud Elzière, fondateur. eFounders a lancé 14 start-up depuis sa création, parmi lesquelles Spendesk (plateforme de gestion de cartes de paiement pour entreprises, qui a levé 8 millions d’euros en janvier 2018) et Upflow (solution de pilotage des créances clients) dans l’univers financier, mais aussi Aircall, Mailjet ou TextMaster. Elles emploient plus de 500 collaborateurs et génèrent plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, assure le start-up studio. Aude Fredouelle banking-as-a-platformbanking-as-a-servicerégulation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind