Le CEO de Revolut répond aux accusations de manquements aux exigences de conformité

“Laissez-moi rétablir les faits“. C’est par ces mots que Nikolay Storonsky, le CEO et fondateur de Revolut, a répondu dans un post de blog à deux articles du Telegraph. Le premier révélait la désactivation du système de screening des transactions frauduleuses de Revolut entre juillet et septembre 2018, ce qui aurait potentiellement ouvert la voie à des milliers de transactions illégales via son application. Selon le second, l’enquête interne qui a suivi pourrait expliquer la démission en janvier dernier de Peter O’Higgins, le directeur financier de l’entreprise. 

Nikolay Storonsky, lui, explique qu’un système de screening “avancé” a effectivement été lancé en juillet 2018, en parallèle des contrôles existants. Le but, “comme dans n’importe quelle autre entreprise technologique“, était d’améliorer l’outil. Après une série de tests, Revolut serait revenu à son ancien système de détection, décidant que la nouvelle version n’était pas prête. L’entrepreneur souligne que la banque mobile “n’a jamais manqué de respecter ses obligations légales et réglementaires“, et que toutes les transactions effectuées ont été vérifiées pour s’assurer qu’aucune n’était irrégulière. Le dirigeant conclut en remerciant Peter O’Higgins, dont la démission n’a, selon lui, rien à voir avec un quelconque problème de conformité. Le 28 février, Wired UK a par ailleurs publié une enquête sur les pratiques douteuses de Revolut en termes de ressources humaines. L’entreprise n’a fait aucun commentaire à ce jour.