Si les réalisations concrètes sont encore peu nombreuses, les labs des assureurs se multiplient. Outre-Rhin, plusieurs formes de “digital labs” ou d’"innovation labs" se côtoient désormais : les labs internes des grandes compagnies et les labs collaboratifs, où des assureurs de taille plus modeste phosphorent ensemble dans une démarche de co-création et de coopération. Revue des stratégies poursuivies et des écueils à éviter.
En France comme en Allemagne, les labs fleurissent. Mais est-il vraiment indispensable pour un assureur de disposer d’un lab ? “Tous les assureurs n’ont pas forcément besoin d’un lab. Mais ils ont cependant besoin de nouvelles compétences, de nouveaux réseaux et de davantage de contacts avec les start-up. D’ailleurs, créer un lab tout seul, sans contact avec d’autres écosystèmes, n’a absolument aucun sens”, atteste Christian Mylius, partner et managing director au sein d’EY Innovalue.
Pourtant,
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