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Accueil > Financement et politiques publiques > Les Plans cancer français et européen ont bien l’intention de reposer sur le numérique

Les Plans cancer français et européen ont bien l’intention de reposer sur le numérique

La Commission européenne et la France viennent tour à tour de se doter d'une nouvelle stratégie de lutte contre les cancers. Leurs mesures incluent largement le numérique, depuis l'imagerie jusqu'à la téléconsultation, en passant par le big data.

Par . Publié le 04 février 2021 à 16h28 - Mis à jour le 09 février 2021 à 11h45
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Le Président de la République Emmanuel Macron a présenté le nouveau Plan cancer ce jeudi 4 février 2021. Si le précédent s’étendait de 2014 à 2019, celui-ci court jusqu’en 2030. Une “stratégie décennale” qui sera coordonnée par l’Institut national du cancer et dotée d’une première feuille de route à paraître le 5 février au Journal officiel. Celle-ci détaillera les actions pour les années 2021-2025 et bénéficiera d’un budget de 1,74 milliard d’euros sur cette période. Déjà transmise à la presse, cette feuille de route intègre le numérique au sein de plusieurs actions. La principale d’entre elles consiste à “mobiliser plus et mieux les données de santé, grâce aux nombreux apports de l’intelligence artificielle (IA), afin de lutter plus efficacement contre le cancer” et à “faire de la plateforme de données en cancérologie la base de référence en cancérologie au niveau national et international”. Pour ce faire, cinq mesures ont été déterminées : développer et enrichir cette plateforme ; créer “des cohortes nationales exhaustives, par cancer de mauvais pronostic, lorsque c’est possible” ; standardiser l’ensemble des documents et élargir le recueil de données à l’imagerie, l’anatomocytopathologie…; mobiliser l’IA pour analyser les données (aide au diagnostic, prédiction de l’efficacité…) ; et diffuser, rendre accessibles et partager les données de la plateforme.

La télésurveillance citée à plusieurs reprises

D’autres actions comprennent du numérique, comme “lutter contre la sous-déclaration des cancers professionnels et créer un portail numérique permettant l’accès à l’information et la réalisation de démarches en ligne”, “proposer une offre numérique et digitale de prévention validée” pour prévenir les cancers dans le quotidien, “développer la téléconsultation et télésurveillance, expérimenter des services d’accompagnement de proximité, digitaux ou non, dans les territoires isolés (“conciergerie”) et promouvoir les communautés en ligne de patients” pour rompre l’isolement des patients ou encore proposer aux patients guéris “d’être équipés d’un dispositif de télésurveillance reconnu par la Haute Autorité de santé (HAS)”. À noter que la télésurveillance est citée à plusieurs reprises comme un outil favorisant l’accès aux soins.

L’Europe débloque un premier budget de 4 Mds €

La veille, le 3 février 2021, c’est la Commission européenne qui présentait le Plan européen pour vaincre le cancer, doté d’un budget de 4 milliards d’euros. Si aucune date butoir ne lui a été fixée, le plan sera “régulièrement révisé, y compris pour la première fois fin 2024”. Parmi les mesures préconisées, citons la création d’un “centre numérique européen virtuel pour les patients atteints d’un cancer” facilitant l’échange de données patients et le suivi de l’état de santé des personnes ayant surmonté la maladie, le “démarrage d’un nouveau projet utilisant le calcul à haute performance pour tester rapidement les molécules existantes et de nouvelles combinaisons médicamenteuses”, le “soutien aux projets collaboratifs sur le diagnostic et le traitement du cancer grâce au calcul à haute performance et à l’IA” ou encore l'”accompagnement des chercheurs travaillant sur des traitements personnalisés contre le cancer au moyen d’un soutien adapté et de nouvelles plateformes numériques”.

Il est également prévu de “permettre aux patients atteints d’un cancer d’accéder aux dossiers médicaux électroniques et de les partager en toute sécurité à des fins de prévention et de traitement par-delà les frontières grâce à l’espace européen des données de santé”, de “mettre au point des archives de jumeaux numériques en matière de soins de santé, notamment pour un traitement plus individualisé du cancer” et d'”élargir le système européen d’information sur le cancer (ECIS)”. Aussi de “lancer le projet ‘Génomique pour la santé publique’ et ‘l’initiative sur l’accès à au moins un million de génomes’ afin d’assurer l’accès à de grandes quantités de données génomiques pour la recherche, la prévention et la médecine personnalisée” et de “renforcer la santé en ligne, les systèmes de télémédecine et de surveillance à distance”.

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