Accueil > Parcours de soins > Open innovation > MonDocteur passe dans le giron de Doctolib MonDocteur passe dans le giron de Doctolib Le rapprochement des deux plateformes de rendez-vous en ligne a été annoncé le 12 juillet. Avec cette opération Doctolib renforce sa place de leader sur le marché. Par Aurélie Dureuil. Publié le 12 juillet 2018 à 16h49 - Mis à jour le 13 janvier 2021 à 17h30 Ressources La cession du pôle e-santé de Lagardère Active annoncée le 12 juillet entraîne une concentration sur le marché français de la prise de rendez-vous en ligne. La start-up créée en 2013, MonDocteur, passe ainsi dans le giron de Doctolib. Le rapprochement des deux principaux acteurs du marché aboutit à l’émergence d’une entreprise de 600 salariés. Cette opération, dont le montant n’a pas été communiqué s’inscrit dans une enveloppe globale de cession du pôle e-santé de Lagardère Active de 60 M€, selon le groupe de média. D’après Le Monde, le montant de la vente de MonDocteur serait de l’ordre de 45 à 50 M€ en numéraire. Lagardère Active était entré au capital de MonDocteur en 2013 via un investissement de 2,4 M€. Pour financer cette opération, Doctolib pourrait s’appuyer sur les fonds levés en deux opérations en 2017, pour un total de 61 M€. Cette opération sur le marché français intervient alors que la concentration des acteurs au niveau européen a débuté avec la fusion en 2016 de DocPlanner et Doctorialia, comme l’indiquait mind Health dans son dossier sur la structuration du marché. Si aucune de ces sociétés ne communique son chiffre d’affaires, la nouvelle entité afficherait un revenu compris entre 40 et 50 millions d’euros, a confié à mind Health une source proche du dossier. A noter, le chiffre d’affaires de Doctolib repose sur un abonnement de 109 euros par mois des professionnels de santé (45 000 selon l’entreprise). Et Stanislas Niox-Chateau, co-fondateur et président de Doctolib, affiche ses ambitions de croissance sur le blog de l’entreprise : “Nous prévoyons d’être une équipe de 1 000 personnes dans 2 ans”. Il prévoit également la mise au point de nouveaux services en triplant les équipes de développement technologique pour atteindre 250 personnes d’ici à 2020. Une offre commune devrait être proposée d’ici quelques mois. Il entend également accélérer la croissance en France et en Allemagne et poursuivre l’internationalisation du groupe. Dans l’Hexagone, “seul 10 % du marché est équipé”, signale Thibault Lanthier, co-fondateur et directeur général de MonDocteur pour illustrer le potentiel de développement de la future entité. Il indique par ailleurs que les trois co-fondateurs de MonDocteur quitteront la nouvelle entité après une période de transition. Les deux sociétés revendiquent 55 000 praticiens utilisateurs, 1 200 établissements ainsi que 20 millions de visites patients par mois. Les applications Android de Doctolib et MonDocteur affichent des parts de marché respectivement de 36,5 % et 5,9 % sur les applications médicales en France, selon la plateforme de ciblage publicitaire sur application mobile Ogury. Par ailleurs, parmi les personnes ayant téléchargé l’application, le taux d’utilisateurs actifs est respectivement de 14,5 % et 11 %. L’autre pan de la cession pour Lagardère Active est l’entrée en négociation exclusive avec TF1 autour de l’avenir de Doctissimo. L’activité de Lagardère avait déboursé mis la main sur une participation majoritaire dans Doctissimo en 2008. Une opération qui valorisait Doctissimo à 138 M€. Aujourd’hui, les deux groupes espèrent finaliser un accord d’ici au 30 septembre 2018. Aurélie Dureuil acquisitionPlateformesRendez-vousstart-up Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Rendez-vous : Doctolib réalise sa deuxième levée de fonds de l’année L'URPS Île-de-France fait signer une charte de confiance à dix plateformes de prise de rendez-vous en ligne Doctolib à l'AP-HP : fluidifier la prise de rendez-vous et diminuer le taux d’annulation Plateformes de rendez-vous en ligne : vers une structuration du marché