52 % des Français se déclarent défavorisés à l’égard de l’accès aux soins et aux technologies numériques

Un ressenti positif quant au développement des technologies numériques

Le développement des technologies numériques est une bonne chose pour 86 % des sondés.  Depuis la crise du Covid-19, 71 % des personnes interviewées déclarent avoir déjà eu recours à des plateformes de rendez-vous médicaux en ligne comme Doctolib ou Maiia, et 90 % se déclarent satisfaites de la qualité du service rendu par ces plateformes. Côté objets connectés, téléconsultation et applications de suivi personnel de la santé, le service rendu est également très apprécié (environ 90 %). Les Français affichent très clairement leur optimisme quant à l’intérêt du développement des outils numériques : 74 % pensent que l’utilisation de ces outils permettra d’améliorer leur suivi médical dans le futur. Ils sont également prêts, pour 69 % d’entre eux, à partager leurs données de santé pour faire progresser la recherche, au service du bien commun. 

Des inégalités fortes à l’accès au numérique et aux soins

Pourtant, près d’un Français sur deux (47 %) estime ainsi que le développement des technologies numériques va les éloigner du système de santé du fait des difficultés d’accès aux technologies numériques, et craignent d’être moins bien soignés à l’avenir, faute de savoir bien maîtriser les outils numériques. Ceci est encore plus vrai chez les personnes âgées. D’ailleurs les Français sont aujourd’hui 52 % à se déclarer défavorisés non seulement à l’égard de l’accès aux technologies numériques mais aussi à l’égard de l’accès aux soins. 

Des attentes très pragmatiques des outils numériques

La moitié des Français attend des bénéfices très concrets du développement des outils numériques. Les trois plus grands enjeux sont à leurs yeux l’obtention plus rapide d’un rendez-vous médical (50 %), l’amélioration des démarches administratives (49 %) ainsi que du système de soins (40 %). Par contre, ils ne semblent que peu convaincus de l’impact des outils numériques sur l’amélioration de leur santé, qui arrive en dernière position avec 25 %.