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Accueil > Industrie > Nicolas Schaettel (Hypno VR) : “Pour commercialiser notre solution, nous sommes principalement en contact avec des médecins”

Nicolas Schaettel (Hypno VR) : “Pour commercialiser notre solution, nous sommes principalement en contact avec des médecins”

Hypno VR commercialise depuis fin septembre une solution d’anesthésie sous hypnose fonctionnant sur des casques de réalité virtuelle grand public. Nicolas Schaettel, cofondateur, explique comment la start-up se fait une place dans les établissements de santé.

Par La rédaction. Publié le 29 novembre 2018 à 14h54 - Mis à jour le 28 avril 2022 à 10h21
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Comment avez-vous mené les premiers essais cliniques avec les hôpitaux ?

Quand nous avons imaginé la preuve de concept, le centre médico-chirurgical obstétrique de Schiltigheim s’est rapidement montré intéressé pour l’utiliser autour de la ponction d’ovocyte, qui est un geste court mais douloureux et anxiogène. Les résultats ont vite été concluants, tant auprès des patientes que du personnel soignant, notamment parce que les casques de réalité virtuelle commencent à être bien implantés en milieu hospitalier. Une fois ce premier test réalisé, le service pédiatrie du CHU de Strasbourg et la faculté dentaire de Strasbourg ont utilisé la solution. Ces indications ont donné lieu à des études rétrospectives, disponibles sur demande, publiées dans le cadre de congrès professionnels. L’utilisation d’Hypno VR sur une cinquantaine de patients, pendant environ cinq mois pendant l’année 2017, a permis de mener l’étude clinique. Il s’est écoulé près d’un an entre le début de l’étude et la publication des premiers résultats, qui montraient une division par deux des scores d’anxiété chez les enfants et jeunes adultes, ainsi qu’une division par deux des doses de morphiniques auto injectées par les patients après une chirurgie du rachis, grâce à deux séances quotidiennes d’Hypno VR après l’opération.

Ces études ouvrent-elles la voie à une certification comme dispositif médical (DM) et au marquage CE ?

Pas forcément, nous avons le marquage CE depuis septembre 2018, nous sommes aussi un DM de classe I, mais cela est basé sur du déclaratif et de l’auto-certification. Toutefois en cas de contrôle, les études permettent de démontrer un fondement scientifique. Ce qu’elles permettent surtout, c’est d’en enclencher d’autres : d’abord des études rétrospectives, puis prospectives et enfin prospectives randomisées multicentriques, qui valident davantage encore l’efficacité thérapeutique. Cela permet d’avoir de plus de plus publications et encore plus de crédit auprès de nos clients.

Comment se déroule la commercialisation à large échelle ?

Nous sommes en contact principalement avec des médecins, qui remontent leurs besoins à leur hôpital, qui souscrivent à un abonnement mensuel à 99 euros ou 249 euros en fonction des conditions d’utilisation. Nous avons signé trois premiers clients et avons des contacts avancés avec une cinquantaine d’établissements, autant des publics que des privés. Les temps de discussion sont extrêmement variables. Les critères qu’ils regardent sont avant tout l’efficacité thérapeutique, puis la facilité d’usage pour le patient et les soignants et en troisième lieu la dimension économique, qui va être démontrée par les études. Un certain nombre de centrales d’achats commencent également à s’intéresser à notre produit. Le passage à large échelle n’est pas compliqué pour nous car notre logiciel fonctionne sur du matériel grand public, les casques Oculus Rift, Go et le Samsung Gear, et n’a pas besoin d’être interopérable avec le système d’information de l’hôpital pour fonctionner. Notre métier d’accompagnement consiste donc essentiellement à partager les bonnes pratiques.

Hypno VR
Création en octobre 2016 par Denis Graff, Chloé Chauvin et Nicolas Schaettel
Le capital appartient majoritairement aux trois fondateurs, ainsi qu’à un groupe de business angels
Editeur de 3 univers visuels, 4 univers musicaux (bientôt 10), 2 voix, 3 durées de gestes et une dizaine de textes hypnotiques correspondant à des indications thérapeutiques spécifique
8 salariés
700 000 euros levés en juin 2018
Deuxième levée de fonds en cours auprès de fonds et de family offices
La rédaction
  • chirurgie
  • Hôpital
  • réalité virtuelle
  • start-up

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