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Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > Laurent Labrune (Cegedim) : “Un des enjeux majeurs en France est maintenant de réussir l’extension vers les services aux patients”

Laurent Labrune (Cegedim) : “Un des enjeux majeurs en France est maintenant de réussir l’extension vers les services aux patients”

Présente auprès des professionnels de santé et de l’assurance, l’entreprise française spécialisée dans la conception de logiciels de métiers a mené sa transformation vers le digital entre 2015 et 2018. En 2019, Cegedim aborde une phase de consolidation avec des projets dans ses différentes activités, comme le détaille Laurent Labrune, son directeur général délégué.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 20 janvier 2019 à 18h20 - Mis à jour le 20 janvier 2019 à 18h20
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Cegedim a connu une phase de transformation de son business model entre 2015 et 2018. Comment définissez-vous aujourd’hui le groupe dans le domaine de la santé ?

La prédominance de la santé est très importante dans l’activité du groupe aujourd’hui. Notre vocation dans ce domaine est de profiter de nos forces et avantages technologiques, notamment dans la data, pour apporter à nos clients professionnels de santé les outils qui les aident à mieux prendre en charge les patients. Nous pouvons les aider à travers de nouvelles solutions, mais aussi dans la transformation digitale de leurs métiers. Aujourd’hui, on parle notamment du cloud, de la vidéoconsultation, des outils d’aide au diagnostic avec l’intelligence artificielle… Et demain ce qui va révolutionner le secteur, ce sera le tiers payant généralisé et généralisable, et donc tout ce qui est fait autour des flux de paiement. Nous sommes en train de nous préparer pour cette prochaine étape.

Quel bilan dressez-vous de cette période 2015-2018 de transformation ?

Ce qui marque ces années, c’est l’évolution de nos solutions vers le cloud, dans toutes nos activités. Cela a représenté un investissement très important, environ 12 % du CA. Aujourd’hui, nous sommes là où nous voulions être, en disposant de solutions nouvelle génération dans pratiquement tous les domaines où nous intervenons. L’un des enjeux majeurs en France est maintenant de réussir l’extension vers les services aux patients. Avec la téléconsultation, nous sommes lancés.

Concernant la téléconsultation, vous avez créé Docavenue en 2015. Où en êtes-vous dans cette activité ?

La téléconsultation représente un enjeu primordial pour Cegedim en 2019. Plus d’une centaine de personnes ont été recrutées. Nos premiers médecins et patients ont recours à la vidéoconsultation dont nous facilitons la mise en oeuvre, tout en respectant la place prépondérante du médecin traitant avec la prise de rendez-vous en ligne et le traitement du remboursement. Il existe de vrais enjeux autour du tiers payant et notamment celui de rassurer les médecins sur la garantie de paiement et la réduction de la charge de travail administrative. Et nous voyons que les pharmaciens vont bientôt pouvoir accompagner la vidéoconsultation (signature d’un avenant début décembre, ndlr). Nous avons par ailleurs mis en place des cabinets de téléconsultation avec des infirmières dans la région Centre, par exemple. Le partenariat de Docavenue avec RDV médicaux (conclu en octobre 2018, NDLR) concerne l’échange de plages de rendez-vous. Cela permet de faciliter la prise de rendez-vous d’une plateforme à l’autre.

Dans le cadre du partenariat signé avec Pharmagest en novembre 2018, une partie concerne la téléconsultation. Pouvez-vous détailler les ambitions ?

Avec Pharmagest, nous avons eu une discussion très pragmatique. Ils souhaitaient proposer la solution à leurs pharmaciens clients de leurs solutions et aux patients de ces pharmaciens. Bien entendu, pour pouvoir faire de la vidéoconsultation, il faut y intégrer des médecins. Notre objectif est de créer des écosystèmes locaux de prise en charge afin que le patient en arrivant à l’officine puisse réaliser une consultation avec son médecin traitant ou une plateforme territoriale. Et d’autres clients qui ont des besoins complémentaires, par exemple, dans les Ehpad pour lesquels nous pouvons faciliter le partage d’informations, de synthèses avec des médecins de ville que nous équipons.

Quels sont les sujets identifiés pour de futurs partenariats ?

Nous nous intéressons aux sujets de l’échange du volet de synthèse médical, des rendez-vous ou même à la compatibilité entre les plateformes de téléconsultation. Nous regardons des acteurs qui sont plutôt sur la santé ambulatoire mais également à l’hôpital. Il existe par ailleurs un vrai sujet sur les échanges ville/hôpital.

Cegedim compte également une activité auprès des laboratoires pharmaceutiques. Quels sont les enjeux ?

Nous travaillons en effet avec un acteur indispensable de la chaîne du médicament : l’industrie pharmaceutique. Nous avons notamment mis en place depuis 1994 un outil de monitoring de la consommation du médicament et de son bon usage. Cet observatoire de données en vie réelle est utilisé aussi par des institutions publiques comme le CEPS. Nous l’avons fait évoluer dans le temps et toutes les données sont anonymisées. Aujourd’hui, il permet aux chercheurs par exemple d’identifier des signaux faibles sur de l’information renseignée par des médecins notamment sur les maladies rares, les maladies chroniques… Nous mettons en place des algorithmes qui une fois intégrés dans nos logiciels permettent aux médecins de poser des questions supplémentaires dans le cadre de l’aide au diagnostic, par exemple. Nous travaillons également avec des laboratoires sur des programmes de suivi de population.

Enfin, plus de 60 % du CA de Cegedim est généré par la division Assurance santé, RH et e-services. Quels sont les leviers de croissance sur cette activité ?

Dans ce domaine, l’enjeu qui est toujours d’actualité concerne l’évolution des systèmes d’information vers la prise en charge du collectif. Nous sommes énormément sollicités suite à l’évolution de nos solutions pour répondre à ces besoins. Nous avons notamment un enjeu sur l’extension de nos offres BPO dans la gestion de portefeuille déléguée. Dans le cadre de notre collaboration avec Klesia, nous constatons une très belle montée en charge (Cegedim a conclu un contrat de BPO (business process outsourcing) avec Klesia en septembre 2016, ndlr).

Votre développement pourrait-il passer par de la croissance externe ?

Dans l’histoire de Cegedim, il y a toujours eu de la croissance externe. Nous allons étoffer les services que nous proposons à nos clients. Nous privilégions les opportunités de solutions complémentaires ou venant consolider des actifs existants. Nous n’ouvrirons pas de nouveaux domaines d’activités. Mais nous saisirons l’occasion de développer de nouvelles activités si nous y voyons un potentiel très important. Nous sommes en veille permanente aussi bien en France qu’à l’international. Nous sommes présents dans une dizaine de pays (en 2017, Cegedim a réalisé 83 % de son CA en France, 14 % en Europe-Moyen Orient-Afrique, et 3 % en Amérique, ndlr).

Des projets autour du cloud
Lors de la conférence investisseurs en décembre 2018, Frédéric Le Guillou, CIO de Cegedim Cloud a indiqué l’ouverture prévue à la fin du 1er semestre 2019 de deux datacenters en Suisse, qui viendront compléter les six datacenters de Cegedim (trois en France, deux au Royaume-Uni et un aux Etats-Unis). Ces installations supportent notamment la plateforme Saas sur laquelle 5 000 médecins sont connectés en permanence, précise-t-il. Il a par ailleurs mentionné “plusieurs millions d’euros” sont investis chaque année.
laurent labrune
2015 : Directeur général délégué de Cegedim
2007 : Directeur de Cegedim Relationship management
2003 : Directeur de la filiale Cegedim SRH
1995 : Coordinateur des développements informatiques de Cegedim
1995 : Dipômé de l’Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers
Aurélie Dureuil
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