• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Industrie > R&D > Insuffisance cardiaque : création d’un consortium public/privé porté par Sanofi et Servier

Insuffisance cardiaque : création d’un consortium public/privé porté par Sanofi et Servier

Le projet initié en 2016 pour améliorer le diagnostic des patients atteints d’une forme d’insuffisance cardiaque est entré dans sa phase opérationnelle, avec la création du consortium Pacific. Ses huit partenaires ont donné le coup d’envoi le 21 janvier 2019 du projet éponyme.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 21 janvier 2019 à 14h03 - Mis à jour le 20 janvier 2021 à 10h49
  • Ressources

« Le projet de R&D Pacific vise à redéfinir l’insuffisance cardiaque », a indiqué Philip Janiak, directeur de recherche à l’unité cardiovasculaire et métabolisme de Sanofi, lors de l’annonce du lancement du consortium public/privé le 21 janvier 2019. Fruit d’un travail initié en 2016 entre Sanofi, Servier et le pôle de compétitivité Medicen, le projet Pacific pour physiopathologie, classification, innovation dans l’insuffisance cardiaque réunit huit huit acteurs de l’écosystème français : deux laboratoires pharmaceutiques (le porteur du projet Sanofi et Servier), quatre PME sélectionnées par un appel à projets au sein de Medicen (BioSerenity, Casis, Fealinx et Firalis), un institut de recherche académique (Inserm) et un établissement hospitalier (AP-HP). Les partenaires se concentreront sur l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée (ICFEP), une pathologie qui concerne “la moitié des patients insuffisants cardiaques, qu’on ne sait pas bien diagnostiquer et traiter”, observe Jean-Sébastien Hulot, du centre d’investigations cliniques, hôpital européen Georges Pompidou, AP-HP. Il cite ainsi les chiffres de prévalence de 13 millions de personnes dans le monde dont plus de 500 000 en France, avec un taux de mortalité de 25 % et de 50 % respectivement 3 ans et 5 ans après le diagnostic.

Un financement de 14 M€

Le consortium entend mettre en oeuvre trois leviers : penser dans une approche transdisciplinaire, mettre au point des nouvelles technologies de mesures et faire appel à des techniques d’intelligence artificielle poussées en santé, détaille Jean-Sébastien Hulot. Philip Janiak renchérit : “l’ambition est la caractérisation systémique et la stratification des patients souffrant d’ICFEP pour une prise en charge adaptée et le développement de traitements personnalisés post-projet”. Ce programme d’une durée de cinq ans bénéficiera d’une enveloppe totale de 14 millions d’euros, dont la moitié provenant de Bpifrance dans le cadre d’une procédure PSPC (Projet structurant pour la compétitivité). Il pourrait générer des retombées économiques en produisant “plusieurs centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires et la création de plusieurs centaines d’emplois”, selon Jean-Luc Moullet, directeur de programme au secrétariat général pour l’investissement. Les partenaires prévoient en effet la protection de l’algorithme par un brevet et sa diffusion à l’international sous forme de licence ainsi que l’industrialisation et la commercialisation des outils développés pour le projet, comme Cardioscope, l’échocardiographe ultra haute vitesse de l’Inserm.

Création d’une start-up issue de l’Inserm

Le projet va s’appuyer sur le registre de données patients des cinq centres de l’AP-HP partenaires (hôpital européen Georges Pompidou, Bichat, Henri Mondor, Lariboisière, Pitié Salpêtrière) afin d’identifier les patients souffrant d’ICFEP. Ils seront ensuite contactés pour prendre part au programme. Une phase qui devrait durer six mois. Les partenaires comptent intégrer 500 patients pour une phase de collecte prise en charge dans les centres de l’AP-HP. Cette phase de collecte s’appuiera notamment sur l’analyse d’imageries cardiovasculaires réalisée par Casis, la mesure de la rigidité cardiaque à partir d’un nouvel échocardiographe développé par l’Inserm et qui devrait faire l’objet d’une création de start-up, de la mesure des marqueurs sanguins et urinaires par Firalis et le suivi et la caractérisation effectué avec les objets connectés de BioSerenity. À l’issue des deux ans consacrés à cette étape, les données physiologiques collectées permettront la mise au point d’un algorithme de diagnostic de l’ICFEP.

Aurélie Dureuil
  • analyses médicales
  • Cardiovasculaire
  • Données de santé
  • Intelligence Artificielle
  • Public/Privé
  • Recherche

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email