Accueil > Financement et politiques publiques > Politique de santé > Le numérique s’ancre au Comité stratégique de filière Le numérique s’ancre au Comité stratégique de filière Entre le Conseil stratégique des industries de santé qui s’est tenu en juillet 2018 et la signature du contrat de filière (CSF) le 4 février 2019, le numérique se fait une place de plus en plus importante dans les différentes actions pour le secteur. mind Health détaille les principales annonces du CSF. Par Aurélie Dureuil. Publié le 04 février 2019 à 18h07 - Mis à jour le 04 février 2019 à 18h07 Ressources Le 4 février 2019, le nouveau contrat stratégique de la filière “Industries et technologies de la santé” a été signé par les ministres Agnès Buzyn (Solidarités et Santé) et Frédérique Vidal (Enseignement supérieur, Recherche et Innovation) et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher et par Jean-Luc Bélingard qui préside le comité. Parmi les six actions identifiées comme structurantes pour la filière, une concerne tout particulièrement le numérique et se concentre sur l’intelligence artificielle. Mais au-delà de cet axe de travail, le numérique a pris une place prépondérante dans ce contrat. Un point dédié à l’IA D’abord avec la présence d’Elie Lobel, directeur général d’Orange Healthcare. Le dirigeant s’est d’ailleurs félicité que ce soit “une des premières fois que le numérique a le privilège d’être à part entière” des discussions. Il est intervenu au même titre que les représentants de laboratoires pharmaceutiques et industriels du diagnostic pour détailler une des actions de ce CSF : intelligence artificielle et santé. Pour cet axe, le dirigeant d’Orange Healthcare a appelé ainsi à changer d’échelle et passer de l’expérimentation au stade de la généralisation. Il a ainsi rappelé les récentes avancées comme l’entrée de la téléconsultation dans le droit commun ou la démarche autour du Health data hub. Le CSF distingue deux objectifs dans ce domaine. Le premier vient en écho avec la constitution du Health data hub et concerne : la mise en place de groupes de travail entre industriels et administration afin “de concevoir un cadre commun pour les producteurs et les utilisateurs de données de santé”. Le second repose sur la constitution de “plateformes de convergence” dans le domaine de la médecine personnalisée et de précision. Dans un premier temps, cet axe se concentrera sur deux “cas d’usage” dans les domaines de l’oncologie (projet porté par l’Ariis) et de l’immuno-inflammatoire (projet Hu-PreciMed dont mind Health a dévoilé les détails en septembre 2018). Le numérique au sein des autres axes d’action Mais, au-delà de cet axe sur l’IA, le numérique est cité à tous les niveaux de ce CSF. Jacques Volckmann, responsable de la R&D de Sanofi France a ainsi détaillé les défis pour développer la filière innovante de bio-production et notamment pour gagner en productivité et passer à l’industrialisation. “Les technologies digitales accompagnent ces défis”, assure-t-il. Sur la formation, Yves Lépine, P-DG de Guerbet et président du G5 Santé, a affirmé : “notre industrie sera plus forte si elle recrute des profils avec une double formation” avant d’ajouter : “l’accélération du numérique ouvre de nombreuses perspectives dans le recrutement”. Le dirigeant a par ailleurs annoncé la publication prochaine d’une étude du Pipame (Pôle interministériel de prospective et d’anticipation des mutations économiques) sur l’industrie du futur. Aurélie Dureuil DiagnosticIndustrieIntelligence ArtificielleLaboratoiresMinistèreStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind