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Accueil > Parcours de soins > Services aux patients > Télé-imagerie : panorama des acteurs et de leurs nouvelles stratégies

Télé-imagerie : panorama des acteurs et de leurs nouvelles stratégies

En trois ans, le paysage a totalement changé à la fois du côté des donneurs d’ordre et chez leurs fournisseurs en solutions de télémédecine et, plus globalement, en outils de coopération médicale. Deux pôles s’imposent sur le marché, issus de regroupements autour de Maincare / IDO-in, d’un côté, et d’Acetiam / NGI, de l’autre. Ils fourbissent de nouvelles armes technologiques en préparant de futures versions de plateformes. 

Par . Publié le 12 décembre 2017 à 15h54 - Mis à jour le 12 décembre 2017 à 15h54
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Les principaux acteurs de la télé-imagerie ont fait, depuis trois ans, l’objet d’une partie de Monopoly qui a conduit à leur intégration au sein de deux groupes, qui ne se ressemblent d’ailleurs pas du tout. D’un côté Maincare Solutions, historiquement positionné dans l’édition de systèmes d’information hospitaliers, se construit essentiellement par croissance externe depuis 15 ans. De l’autre, la mutuelle nationale des hospitaliers MNH (et son million de sociétaires) se diversifie sur quatre axes (assurances, banque, services, média) et multiplie les investissements dans les services via MNH Développement SAS. Une consolidation de l’offre qui s’inscrit dans la croissance du marché plus global de la télémédecine et de la télésanté. Une étude de Xerfi-Percepta sur le marché de la e-santé en France anticipe un triplement “à l’horizon 2025 pour atteindre 1,3 milliard d’euros (contre moins de 550 millions aujourd’hui)”. 

Une nouvelle cartographie

Concentration et croissance externe ont toujours guidé la stratégie de ces acteurs, comme on le voit (cf tableau) quand on retrace l’histoire de leur développement. Mais aujourd’hui les enjeux sont d’une autre envergure et le contexte impose un changement de braquet.
Deux ans après la réforme territoriale, qui dessine une nouvelle cartographie des régions (13 en métropole et 5 en outre-mer, contre 27 auparavant), et surtout à la suite de la dernière réforme sanitaire, qui crée les groupements hospitaliers de territoire (135 GHT versus près d’un millier d’hôpitaux publics), la concentration des donneurs d’ordre a donné l’impulsion nécessaire à une consolidation des fournisseurs qui se cherchait encore.

En 2013, alors que ces deux réformes n’étaient encore qu’une esquisse, les deux acteurs centraux sur le marché de la télé-imagerie, Covalia et Etiam, qui se retrouvent aujourd’hui face à face, avaient tenté de faire naître, ensemble, « le premier opérateur français de télémédecine » en formant un consortium, avec la complicité de l’intégrateur Consort NT. Bien qu’il ait signé des contrats avec deux groupements de coopération sanitaire régionaux (pour le télé AVC en Rhône-Alpes et le programme ORTIF-Téléneuro en Ile-de-France), le trio n’a pas fait long feu.

Mariage, fusion

L’année suivante, Covalia changeait en effet de stratégie et sacralisait son mariage avec IDO-in, éditeur et intégrateur de solutions en santé, avec lequel l’expert de la télémédecine travaille d’ailleurs depuis ses débuts. Tandis que le rennais Etiam et le bordelais Emaging Technology, spécialisé en téléradiologie, fusionnaient fin 2015 avec l’objectif de développer une plateforme complète de télédiagnostic et de télé-expertise pour toutes les spécialités médicales.

« Le rapprochement avec IDO-in nous donne une couverture technique plus large », explique Eric Garcia, fondateur de Covalia en 2007, devenu directeur général de la société IDO-in. « Avec sa plateforme d’échange et de partage de données pour les professionnels et les patients, nous pouvons répondre à la problématique des GHT, proposer des solutions d’interconnexion de sites hospitaliers et de plateformes, sans oublier l’ouverture vers les acteurs de soins en ambulatoire. »
Covalia s’est bâtie sur l’activité de télé AVC (pour laquelle elle équipe plus de la moitié des régions). Elle a ensuite élargi et diversifié son champ d’actions dans la télémédecine, en offrant aux professionnels la capacité d’échanger autour de divers cas patients, de manière asynchrone ou en temps réel. Puis elle a misé sur le développement des besoins en solutions de « parcours patient ».
« Aujourd’hui la croissance est tirée par cette préoccupation de fluidifier le parcours patient », note Eric Garcia.
Sur le plan technologique, la plateforme d’origine (Covotem) a régulièrement évolué et une version 4 se prépare pour 2018.

Intégrer l’activité de télémédecine au dossier patient

A l’occasion de la Réunion annuelle des utilisateurs, organisée par le groupe Maincare Solutions mi-novembre, son président, Christophe Boutin, précisait l’ambition de faire de la future « Covalia Collaboration » une plateforme transversale « tout en un », d’interconnecter les 1 000 points de télémédecine déjà équipés dans 13 régions afin de constituer une véritable « communauté nationale de télémédecine », et d’intégrer l’activité de télémédecine au dossier patient informatisé des établissements.
Si l’on ajoute que Maincare maîtrise la distribution en France du PACS (système d’archivage et de transmission d’images) McKesson Radiology, le groupe d’informatique hospitalière a désormais quasi toutes les cartes en main pour répondre à l’évolution de l’offre hospitalière publique voulue par le législateur.
Un premier projet illustre ces atouts : le centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) de Vannes-Auray et le centre hospitalier de Ploërmel, membres du groupement Brocéliande Atlantique, ont confié la réalisation de leur plateforme d’imagerie de territoire à Maincare Solutions sur la base d’une offre globale : le PACS McKesson Radiology, le socle d’échange et de partage IdéoLink Collaboration, signé IDO-in, et la solution de télémédecine Covalia. S’il répond, dans un premier temps, aux enjeux de continuité de prise en charge et de permanence des soins en radiologie, grâce à la pratique de l’interprétation à distance, le projet doit aussi préparer à d’autres usages collaboratifs entre les professionnels de l’ensemble du groupement, avec la constitution d’un dossier patient territorial partagé, puis, en ligne de mire, la convergence des applicatifs médicaux et administratifs au sein du groupement.

Pendant que Maincare Solutions poursuivait, pas à pas, sa stratégie de croissance externe afin de compléter son catalogue dans la perspective de la réorganisation territoriale de l’offre de soins, la mutuelle MNH multipliait les acquisitions et prises de contrôle tous azimuts, pour des montants restés confidentiels, avec un appétit particulier pour la e-santé. En peu de temps, ce shopping a ainsi doté son univers de services de jeunes pousses (Apicéa, Keldoc), mais aussi de « vétérans » puisqu’elle est en train de constituer un leader de la télé-imagerie et de la télémédecine en prenant pied dans des sociétés nées à la fin des années 1990.
La toute dernière prise de participation majoritaire de MNH Développement concerne le groupe NGI. Elle a été annoncée à l’occasion de la grand-messe française de la radiologie, les JFR, mi-octobre 2017. Six mois plus tôt, la mutuelle communiquait à propos de la création d’Acetiam, entité construite sur les expertises d’Etiam et d’Accelis : édition et distribution de systèmes d’information radiologiques, de systèmes d’archivage, de visualisation et de partage d’images radiologiques, mise en œuvre et exploitation de plateformes de télémédecine régionales. Alors qu’Acetiam est très présent dans le monde hospitalier public, NGI s’est imposé sur le marché des radiologues libéraux. L’ensemble ne devrait pas manquer d’offrir des synergies.

Exploiter le potentiel de big data

Synergies qui apparaissent d’autant plus cruciales au regard des enjeux d’organisation territoriale de l’imagerie : l’hôpital public reste en déficit de radiologues (40% de postes vacants, alors que les trois quarts des 8 500 médecins radiologues sont en exercice libéral ou mixte), les environ 1 200 cabinets libéraux de radiologues cherchent à se regrouper (ou se revendre) et, surtout, la profession se sent menacée par l’automatisation. En clair, comme le souligne Didier Sensey, président du groupe NGI, « face à l’arrivée de l’intelligence artificielle, et au danger qu’elle fait peser sur les radiologues, il va falloir élaborer de nouvelles réponses, globales, à l’échelle d’une région, voire du pays, et aller vite. Il est clair que NGI ou Etiam n’avaient pas les moyens d’y répondre seuls. »
En filigrane, il s’agira d’exploiter le potentiel de big data qui dort actuellement dans les serveurs hébergés des radiologues. L’intelligence artificielle et les big data portent notamment le développement de l’analyse automatisée d’images, des outils d’aide au diagnostic… Un marché en plein essor selon la dernière étude de Frost & Sullivan (lien vers Dataroom n°1). « Nos 3 600 clients produisent 45 000 examens par jour ce qui représente 13 millions d’actes sur une année », chiffre Didier Sensey. « Ils sont eux-mêmes à la fois demandeurs d’en tirer parti et inquiets. Il faudra de toute façon le faire en concertation avec la FNMR, la SFR car le sujet est sensible ».

Dans l’immédiat, le nouvel ensemble offre avant tout la capacité de faciliter la mutualisation des ressources (humaines et techniques) et de donner un coup d’accélérateur à l’interopérabilité entre les différents systèmes.
« Nous avons déjà répondu à deux appels d’offres ensemble, indique Didier Sensey, ce qui nous a permis d’observer que le marché fait un bon accueil à notre rapprochement ».
« L’arrivée de MNH nous permet d’investir en R&D », ajoute Stéphane Laurent, directeur Marketing et Partenariats d’Acetiam qui a mis en chantier une plateforme de télémédecine de 3e génération, bénéficiant « du meilleur des deux plateformes (Etiam et Accelis) utilisées actuellement ».

« En télémédecine et en imagerie, il ne fait pas de doute que nous nous retrouverons régulièrement face à Acetiam », commente Eric Garcia. « Mais l’offre globale Maincare-IDO-in nous donne un sérieux coup de pouce sur le marché des GHT. »
Du côté d’Acetiam, la télé radiologie ne représente plus que 20 % de l’activité totale (tout en poursuivant sa croissance) et l’ambition affirmée par Stéphane Laurent consiste à en faire le « premier groupe européen de coopération médicale ».
L’ouverture de négociations conventionnelles entre l’assurance maladie et les syndicats de médecins sur la télémédecine et la décision récente d’inscrire dans la nomenclature la télé-expertise et la téléconsultation en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) vont en tout cas contribuer à consolider les activités de télémédecine.
Tandis que le renouvellement des contrats de plateformes territoriales, qui viennent à échéance dès l’an prochain, va clarifier à la fois les attentes du marché et le potentiel de ces deux nouveaux pôles de fournisseurs

 

Le spécialiste de la télé-radiologie se diversifie
Co-fondée par un radiologue, ancien chef de clinique d’un service d’imagerie digestive, Yann Hetmaniak, et un ingénieur biomédical, expert en organisation et système d’information, Jean-Marc Chevilley, la CGTR s’est développée sur sa capacité à apporter des réponses globales aux hôpitaux et territoires en déficit de radiologues. De la Picardie aux Antilles et à la Guyane, de Guingamp à Lannemezan, 270 radiologues connectés assurent à distance la permanence, en interprétant les examens réalisés en urgence, hors des heures ouvrables. Ils complètent également les vacations de radiologie dans le cadre d’activités programmées. La société qui gère le déploiement complet de l’activité, du projet médical à la plateforme technique, a su se distinguer, depuis dix ans, par son adaptation aux besoins locaux. Résultat, elle connaît une forte croissance : « 50 % cet été, avec l’accompagnement de 10 nouveaux sites », indique Jean-Marc Chevilley. Du coup, il anticipe un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros pour 2017 (versus 2,5 millions l’an passé), non seulement grâce à sa « niche » d’origine, mais aussi en développant d’autres filières : télé ophtalmologie, télé AVC et télé médecine bucco-dentaire (en partenariat avec E-Dentech).


 

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