Accueil > Industrie > Stratégie > Les Français prêts à utiliser l’IA dans la santé, tant qu’elle ne délivre pas de décision médicale Les Français prêts à utiliser l’IA dans la santé, tant qu’elle ne délivre pas de décision médicale Pour son observatoire sociétal du médicament, le Leem (Les Entreprises du médicament) s’est penché sur la perception qu'ont les Français du recours à l’intelligence artificielle dans le domaine de santé. Résultat : une majorité y voit un intérêt pour une meilleure orientation dans le parcours de soins, mais se méfie de l’utilisation à des fins de diagnostic ou de prescription. Par Aurélie Dureuil. Publié le 09 novembre 2018 à 16h54 - Mis à jour le 09 novembre 2018 à 16h54 Ressources “Un recours à l’intelligence artificielle pourrait être envisagé par un Français sur deux pour des interventions indirectes vis-à-vis de leur santé”, signale le Leem dans la 8e édition de son observatoire sociétal du médicament. Si l’étude réalisée par Ipsos se concentre sur le faible regain de confiance des Français dans les médicaments (77 % en 2018 contre 76 % en 2017) et dans les entreprises du médicament (49 % cette année contre 47 % l’an passé), elle s’est aussi intéressée aux attentes en matière de “santé du futur”. Notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le système de soins. L’application de recours à l’IA qui recueille le plus d’adhésion est celle permettant une orientation vers le professionnel de santé le plus adapté. Parmi les 1 250 Français interrogés, 14 % se montrent tout à fait d’accord et 48 % plutôt d’accord. Le recours à l’IA obtient également une majorité d’approbation (56 %) quand il concerne la fourniture de conseils d’hygiène de vie et de bien-être pour améliorer son état de santé. Les Français se montrent plus divisés sur la possibilité pour une IA d’accéder aux données de santé afin de les analyser, les interpréter et les transmettre aux médecins : 50 % approuvent cette application. L’IA perd son attrait quand il s’agit de remplacer le médecin pour une prescription de médicaments (29 % sont totalement contre et 43 % plutôt contre) ou un diagnostic (seuls 29 % approuvent cette application). Internet derrière les laboratoires pharmaceutiques, comme canal d’information Autre enseignement de cette étude : l’accès à l’information médicale. Si les professionnels de santé constituent le premier canal d’information de confiance pour les Français (entre 84 et 92 % de confiance selon les métiers), suivis par les associations de patients (78 %), Internet perd leur confiance (23 % en 2018, soit – 4 points par rapport à 2017), se situant derrière les laboratoires pharmaceutiques (32 % de confiance en 2018). Les Français prudents sur l’utilisation de l’IA dans la santé – source : Observatoire sociétal du médicament (Leem, Ipsos) Aurélie Dureuil EtudeIntelligence ArtificielleLaboratoiresParcours de soins Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind