Accueil > Parcours de soins > Dossier médical électronique : deux acteurs détiennent près de 25 % du marché en EMEA Dossier médical électronique : deux acteurs détiennent près de 25 % du marché en EMEA La société anglaise Signify Research, spécialisée dans l’analyse économique du domaine de la santé, a publié son classement des entreprises internationales éditrices de logiciels de gestion du dossier médical électronique. Face à un marché morcelé, deux sociétés tirent leur épingle du jeu. Décryptage de mind Health. Par La rédaction. Publié le 27 mai 2019 à 14h12 - Mis à jour le 29 octobre 2021 à 18h17 Ressources Dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), l’américain Cerner, arrive en tête du classement des entreprises éditrices des logiciels pour le dossier médical électronique, en 2018. Il s’accapare en 16 % des revenus que génère la production de solutions intégrées au dossier médical électronique du patient. C’est ce que montre le rapport publié par Signify Research. “Nous estimons que les marchés européen, africain et du Moyen-Orient, pour le dossier médical électronique, valaient 3,7 Mds $ en 2018, rappelle l’analyste anglais, spécialisé dans le secteur de la santé. Cependant, un seul vendeur, Cerner, s’est taillé une part de revenus à deux chiffres”. Ce dernier s’est surtout imposé dans la zone Allemagne-Autriche-Suisse (région “DACH”), au Royaume-Uni et au Moyen-Orient. Mais c’est le deuxième en lice qui a mieux su consolider sa présence en France : il s’agit du belge Agfa Healthcare, qui s’est emparé de 8 % des parts des marchés étudiés. Depuis mars 2019, Agfa-Gevaert étudie la cession d’une partie de sa division santé Agfa Healthcare, en France, au Brésil et en région DACH. À elles deux, les sociétés Agfa Healthcare et Cerner détiennent 24 % du marché. Part des revenus liés à l’édition de logiciels pour le dossier médical informatisé, en 2018 (Europe, Moyen-Orient et Afrique). Source : Signify Research. Un marché français “très morcelé” “Le marché français est très morcelé”, commentent les auteurs du rapport en citant le belge Agfa et les français Maincare Solutions, CEGI, SIB et Berger Levrault comme ayant les plus grandes parts et l’entreprise française Cegedim comme étant le premier éditeur pour les dossiers médicaux électroniques en France. “Il est prévu que ces positionnements se consolident dans les années à venir avec l’équipement de groupements hospitaliers de territoire (GHT, ndlr)”, poursuit l’étude. Un autre éditeur présent en France est l’italien Dedalus : “il est l’exception en étant le seul fournisseur italien bénéficiant d’un marché international considérable”. En mars 2019, la société française Medasys a rejoint Dedalus, qui en était déjà l’actionnaire majoritaire avec 81,83 % du capital, et s’est renommée Dedalus France. Les auteurs concluent en soulignant que deux stratégies privilégiées par les entreprises pour s’étendre à l’internationale sont les partenariats et les acquisitions de sociétés locales. “Aux États-Unis, le marché des solutions utilisées pour la gestion du dossier médical électronique commence à saturer”, poussant les entreprises à essayer de s’implanter ailleurs. Cegedim par exemple s’est introduit au Royaume-Uni en devenant partenaire de Vision Health. La rédaction DMPéditeurLogiciel Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire 21 % des dossiers médicaux électroniques américains contiennent une erreur Tribune Le sort des dossiers médicaux à la disparition d’une personne morale