Accueil > Parcours de soins > Outils professionnels > Feuille de route du numérique en santé : l’Asip santé se voit dotée de moyens supplémentaires Feuille de route du numérique en santé : l’Asip santé se voit dotée de moyens supplémentaires La directrice de l’Asip santé a tenu un échange presse le 21 novembre 2019 en marge des Journées nationales des industriels organisées chaque année par l’agence. Elle a notamment évoqué un budget augmenté de 15 M€ pour mener à bien la feuille de route. L’interopérabilité est “une mission qui se renforcera”, a souligné Annie Prévot. Par . Publié le 22 novembre 2019 à 16h25 - Mis à jour le 22 novembre 2019 à 16h25 Ressources Les Journées nationales des industriels organisées par l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip santé) se tenaient cette année les 21 et 22 novembre à Paris. À cette occasion, la nouvelle directrice de l’agence, Annie Prévot, qui a pris ses fonctions le 1er juillet dernier, a pour la première fois répondu directement aux questions de la presse en marge de l’événement. Elle était accompagnée de trois experts de l’interopérabilité : Dr Thierry Dart, directeur du pôle Affaires médicales, Emmanuel Clout, responsable du programme de labellisation à la direction des affaires médicales, et Manuel Metz, responsable du programme interopérabilité au pôle Urbanisation. L’occasion de faire le point notamment sur la transformation de l’Asip en Agence du numérique en santé (ANS), “certainement au 1er janvier” a indiqué Annie Prévot, rappelant la modification en cours de la convention constitutive du groupement d’intérêt public. “Nous nous sommes réinterrogés sur nos missions et nous en avons trois grandes : celle qui couvre l’interopérabilité, l’urbanisation, la sécurité et les référentiels, celle sur les services socles (la messagerie sécurisée de santé, la carte de professionnel de santé…) et enfin sur l’accompagnement des acteurs au niveau régional. Nous avons envie à terme d’une convention constitutive qui permette d’assurer un dynamisme et une meilleure fluidité entre acteurs, mais aussi de conduire de grands programmes avec l’État. Par ailleurs, nous resterons un GIP et sa gouvernance s’opérera selon la répartition des droits de vote.” 46 recrutements en 2020 Annie Prévot a insisté lors de cet échange sur la mission de l’agence en matière d’interopérabilité, “une mission historique qui se renforcera. Des effectifs et des moyens supplémentaires y seront consacrés”. En effet, selon le budget de l’agence voté le 20 novembre 2019 a-t-elle précisé, 46 recrutements sont prévus d’ici fin 2020 – l’Asip emploie à ce jour 140 personnes -, “dont une majeure partie se consacrera à la mise en oeuvre de la feuille de route du numérique en santé (présentée par le ministère de la Santé en avril 2019, ndlr). Nous souhaitons aussi réinternaliser certaines fonctions, notamment en assistance à la maîtrise d’ouvrage”. Toujours pour 2020, “15 M€ supplémentaires ont été accordés pour accélérer, notre budget étant d’environ 100 M€ par an”. Annie Prévot a enfin détaillé les quatre axes de travail de l’Asip santé sur l’interopérabilité. Le premier consiste à faciliter les tests d’interopérabilité des systèmes d’information (SI) grâce à la mise en place d’une plateforme de test unique et disponible en permanence, comme le prévoit l’action 8 de la feuille de route pour mi-2020. “Nous publierons la liste des éditeurs qui ont réalisé les tests. Il pourrait y avoir à terme des mesures plus coercitives pour ceux qui ne seraient pas conformes à la doctrine de l’interopérabilité, mais je ne sais pas encore sous quelle forme.” Le deuxième axe de travail doit assurer la convergence des SI de santé en région vers la cible d’urbanisation des SI également définie par la feuille de route du gouvernement. “Nous sommes censés effectuer l’urbanisation de la ‘maison’ (soit, schématiquement, l’ensemble des mesures de la feuille de route, depuis les services socles jusqu’au Health data hub, ndlr) et donner une photo de l’état d’avancement de la doctrine. Pour ce faire, Manuel Metz a mis au point un outil qui permet de savoir où en est la convergence vers cette doctrine.” Cette cartographie a été testée à partir d’octobre auprès des groupements régionaux d’appui au développement de l’e-santé (Grades) d’Occitanie, d’Île-de-France et du Grand Est. Le 18 décembre, elle sera présentée à tous les Grades. “Puis nous la mettrons à disposition des industriels et nous accompagnerons chacun des acteurs.” Troisième axe, le développement d’un centre de gestion des terminologies de santé ou CGTS et de son outil, le serveur national multiterminologies (SMT) d’ici au mois de juillet 2020. Enfin, l’Asip a en charge de renforcer la gouvernance de l’interopérabilité des SI de santé, “un point essentiel : l’idée est d’impliquer les parties prenantes. Nous ne ferons rien seuls. Si les acteurs de terrain n’ont pas envie d’adopter les standards, nous n’y arriverons pas”. Les premiers livrables sont là encore prévus en 2020. “Nous contribuons beaucoup à la feuille de route du numérique en santé.” Un point d’étape sur la feuille de route sera rendu public le 19 décembre L’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip santé) indique avoir présenté l’état d’avancement de ses travaux sur la feuille de route du numérique en santé au ministère de la Santé le 21 novembre au matin, ainsi qu’à la délégation ministérielle du numérique en santé. La semaine prochaine, elle fera de même devant les équipes de Cédric O, secrétaire d’État chargé du numérique, avant une présentation publique le 19 décembre. Health data hubInteropérabilitémessagerie sécuriséeSécuritéSystème d'information Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind