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Accueil > Industrie > Start-up, industriels, partenaires : quel bilan pour Future4care ?

Start-up, industriels, partenaires : quel bilan pour Future4care ?

En février dernier se lançait Future4care, un lieu dédié à l’accueil des start-up en santé co-créé par Capgemini, Generali, Orange et Sanofi. Alors que l’accélérateur accueille cette semaine sa deuxième promotion de start-up, quel bilan tirer après huit mois d’activités ? mind Health a interrogé KapCode et WhiteLab Genomics, deux start-up du premier batch, le laboratoire Biocodex, qui a rejoint l’aventure en tant que partenaire, et Yannick Menel, directeur du programme.

Par Sandrine CochardRomain Bonfillon. Publié le 18 octobre 2022 à 21h21 - Mis à jour le 09 juillet 2024 à 14h20
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Future4Care vient tout juste de révéler le nom des 19 start-up qui composent son  deuxième “batch” (promotion). Toutes proposent, comme celles de la première promotion révélée en décembre dernier, de faciliter l’accès des soins à distance et/ou de mettre le numérique au service de la médecine personnalisée. 

La philosophie et l’ambition de cet incubateur reste inchangée : être à la fois un accélérateur et un business club. En un an, trois grands incubateurs en santé ont vu le jour à Paris. Yannick Menel, Program Manager de Future4care, ne croit pas cependant en une forme de concurrence mais vante des “expertises complémentaires. Nous avons un acteur qui a la capacité à travailler les business model (Future4care), un acteur qui est capable de regrouper les institutions (ParisSanté Campus) et un autre, qui représente le monde hospitalier (@HôtelDieu)”, résume-t-il.

Agnès De Leersnyder (Future4care) : “Notre enjeu est que les entrepreneurs français trouvent leur place sur le marché de la santé numérique”

Un accompagnement multidisciplinaire

Afin de mettre en avant la spécificité de l’accélérateur qu’il dirige, Yannick Menel explique : “ce que nous offrons aux start-up au sein de Future4care repose sur 4 piliers : l’accompagnement individuel, l’accompagnement collectif, l’accès aux grands groupes et la notoriété/visibilité”. Concernant l’accompagnement individuel, il commence toujours par un entretien au cours duquel Yannick Menel “demande aux équipes d’une start-up ce qui les empêche de dormir et non de nous servir la belle présentation qu’ils font à leurs clients ou investisseurs”.

“Je demande aux équipes d’une start-up ce qui les empêche de dormir et non de nous servir la belle présentation qu’ils font à leurs clients ou investisseurs”

Yannick Menel, Program Manager de Future4care

“Nous n’imposons pas aux start-up de KPI’s à atteindre”, explique Yannick Menel, Program manager de Future4care / Photo Future4care

L’accueil au sein de l’accélérateur dure au moins deux ans et la start-up incubée fait un point chaque mois avec les équipes de Future4care. “Nous ne leur imposons pas de KPI’s à atteindre, explique Yannick Menel. Notre volonté est d’en faire des champions, mais toutes ne sont pas positionnées sur le même domaine, et l’on ne peut pas exiger d’une start-up dont le but est d’accélérer des essais cliniques, la même chose qu’une start-up positionnée sur le remboursement.” 

Attentes et premières impressions des start-up

Pour KapCode, le choix de Future4care a été motivé par plusieurs raisons. “Aujourd’hui, il existe peu d’accélérateurs avec une orientation marché et développement. Très souvent, on a des super accélérateurs qui aident à la structuration de l’entreprise et la maturation de l’idée, donc plutôt orientés start-up early stage. Les entreprises plus matures ont finalement peu de relais en matière d’accélération”, explique Adel Mebarki, CEO de KapCode. Le positionnement stratégique de Future4care résonnait en outre avec le “momentum” de KapCode. “Nous étions dans une phase de croissance, avec la volonté de nous tourner vers l’international. Nous voulions donc intégrer un accélérateur axé marché et business d’une part, avec une vision européenne et internationale d’autre part. Ce sont vraiment ces deux éléments qui nous ont intéressé chez Future4care.”

David Del Bourgo, CEO et cofondateur de WhiteLab Genomics est passé par plusieurs incubateurs et accélérateurs (Station F, WILCO, Y Combinator) et voulait “trouver un écosystème spécialisé en santé digitale” / Photo WhiteLab Genomics

David Del Bourgo, CEO et cofondateur de WhiteLab Genomics, était quant à lui déjà passé par plusieurs incubateurs et accélérateurs (Station F, WILCO, Y Combinator) et voulait “trouver un écosystème spécialisé en santé digitale” et se rapprocher de certains grands acteurs du monde pharmaceutique (Sanofi, en l’occurrence). “Toutes les start-up n’ont pas les mêmes besoins au même moment. C’est ce que j’ai toujours trouvé compliqué avec les autres accélérateurs, confie-t-il. Il est assez rare de se retrouver ensemble sur les mêmes enjeux”. 

Pour Adel Mebarki, l’accès aux experts du réseau Future4care est un levier important pour les start-up. “Globalement, les membres fondateurs et les membres de Future4care au sens large ont une réelle volonté de mettre à disposition leur expertise”, se réjouit Adel Mebarki. Actuellement, KapCode est accompagné par les équipes des différents membres fondateurs pour améliorer sa stratégie de marque (avec Orange), sa communication corporate (avec Capgemini) et son positionnement marché à l’international. “Ce sont des acteurs auxquels nous n’aurions pas pas eu accès sans Future4care, ou que nous aurions sollicité différemment. Nous avons également accès à des experts académiques reconnus dans le monde. Par exemple, on essaye de développer un projet de recherche avec les équipes du Pr Guérin”. 

Quant au lieu, pensé pour accueillir les start-up et favoriser les échanges, chaque start-up l’utilise à sa manière. “Nous utilisons le lieu pour des présentations, des événements etc, mais nous n’y avons pas installé nos bureaux”, explique Adel  Mebarki. D’autres start-up, comme WeFight, s’y sont installées et Enovacom a choisi d’y implanter son équipe parisienne.

Pour WhiteLab, intégrer Future4Care “répondait à un enjeu de scalabilité. “Nous avions la nécessité de trouver un lieu pour nous permettre de grandir, car nous sommes passés de 10 personnes en mars, au moment de notre intégration, à 20 aujourd’hui. Dans quelques mois, vers mi-2023, nous serons probablement 30”, explique David Del Bourgo, qui a également apprécié de pouvoir bénéficier d’un coaching sur mesure, pour lui et ses équipes, afin de répondre à ces enjeux de croissance rapide. Globalement “très satisfait” d’avoir rejoint l’incubateur, il évoque cependant un axe d’amélioration pour “permettre à la communauté des start-up de mieux communiquer”.

Des premiers résultats concrets

Après plusieurs mois d’expérience au sein de Future4care, quel bilan concret en tirent les différents acteurs ? En intégrant l’accélérateur en mars dernier, KapCode s’était fixé plusieurs objectifs : augmenter son réseau de partenaires et son portefeuille clients, en France et à l’international.

Aujourd’hui, la start-up dresse un bilan positif, même si elle n’a pas souhaité faire d’analyse d’impact à ce stade. “On considère qu’on pourra en faire une à partir de janvier. Mais globalement, on est sur une accélération forte grâce à Future4care, avec l’apport de nouveaux partenariats, de nouveaux contrats et de nouveaux marchés adressés à l’étranger.” KapCode a ainsi entamé en juillet une collaboration avec une autre start-up de Future4care, ArcaScience, sur les effets indésirables des antidépresseurs. “Nous connaissions ArcaScience mais nous n’avions pas travaillé ensemble jusqu’à présent. L’écosystème Future4care est favorable à la mise en place rapide de ce type de partenariat.” KapCode est également en train de signer un partenariat avec un membre fondateur,  “et à avoir des projets concrets avec les autres membres”, mais ne souhaite pas en dire plus pour l’instant.

KapCode a entamé en juillet une collaboration avec une autre start-up de Future4care, ArcaScience, sur les effets indésirables des antidépresseurs.

Pour Adel Mebarki, CEO de KapCode, l’accès aux experts du réseau Future4care est un levier important pour les start-up / Photo KapCode

“Le succès repose également sur l’investissement qu’on y met. Il y a beaucoup d’événements, c’est un lieu qui vit beaucoup. Nous avons choisi de beaucoup nous impliquer, et la réalité, c’est aussi que ça marche comme ça, souligne Adel Mebarki. Très souvent, le fait de discuter avec d’autres start-up va nous enrichir sur la résolution d’un problème, soit ouvrir des portes vers des groupes ou des personnes auxquelles nous n’aurions pas accès. Enfin, cela permet de réfléchir à des offres communes. Je suis convaincu que la collaboration start-up/start-up permet d’améliorer la proposition de valeur et d’éviter un éclatement de l’offre vers les grands groupes.”

L’ouverture à de nouveaux adhérents

Lancé par quatre membres fondateurs historiques (Capgemini, Generali, Orange et Sanofi), Future4care a élargi son écosystème en s’ouvrant à 4 nouveaux partenaires cette année (Biocodex, UCB BeYs et Alira Health). Le premier d’entre eux est la société pharmaceutique Biocodex. Cette ETI indépendante, spécialisée notamment dans le microbiote, compte 1100 collaborateurs (dont plus de la moitié dans les 20 filiales à l’étranger du groupe), est présente dans 100 pays et réalise 70% de ses affaires à l’étranger. “Ce qui m’a intéressée avec Future4care, c’est qu’on est dans un lieu où il y a une ouverture totale , une confiance, avec des gens qui sont pourtant loin de nos activités (Orange, Capgemini, Generali), voire des concurrents (Sanofi) !” explique aujourd’hui Nicolas Coudurier, PDG de Biocodex.

La société a choisi de rejoindre l’accélérateur en mars dernier, pour deux raisons. “D’une part, pour être plus à même de répondre aux demandes des patients et des professionnels de santé, qui sont de plus en plus dans une démarche holistique de la prise en charge, et d’autre part, se préparer pour faire face à nos concurrents de demain, à savoir les GAFAM. On avait un petit retard à l’allumage sur le sujet du numérique en santé et intégrer l’écosystème Future4care permet d’acculturer et faire réfléchir nos équipes, quitte à être un peu “chamboulé” par de nouvelles méthodes de travail !

Nicolas Coudurier, PDG de Biocodex, reconnaît que sa société “avait un petit retard à l’allumage sur le sujet du numérique en santé. Être le premier adhérent de Future4care m’a permis de montrer en interne que nous pouvions faire preuve d’audace sur le sujet”
/ Photo Future4care.

Accessoirement, être le premier adhérent de Future4care m’a permis de montrer en interne que nous pouvions faire preuve d’audace sur le sujet.” Si Biocodex n’a pas encore contractualisé avec des start-up ou d’autres acteurs de l’écosystème Future4care, elle reste “ouverte à tout” et ne ferme pas la porte à une prise de participation au capital d’une start-up ou à l’achat d’un de leurs produits. Trois d’entre elles ont marqué Nicolas Coudurier : Remedee Labs, Bodyo et Baracoda “qui résonnent sur plein de points avec nos activités ou des enjeux de santé actuels”. Biocodex a ainsi envoyé en immersion une équipe de 40 talents de haut potentiel chez Baracoda. “Nous utilisons aussi Future4care pour inspirer nos talents, comme un lieu de rencontres, pour ouvrir les équipes sur d’autres enjeux, d’autres modes de travail aussi. Je souhaite que les échanges avec les start-up soient plus fréquents et plus profonds dans les mois à venir. On veut aller plus loin, la balle est dans notre camp pour accélérer sur ce point.”

La question du départ… et celle de la surface disponible

Satisfait de ces premiers mois de partenariats, Biocodex envisage de reconduire son adhésion pour l’an prochain, en structurant davantage ses attentes avec des KPIs internes. “Nous n’en avions pas mis en place en année 1 car il s’agissait de découvrir et de mieux se connaître, mais nous avons déjà coché pas mal de cases en matière de start-up rencontrées”, note Nicolas Coudurier qui précise avoir installé un bureau de passage au sein de l’accélérateur pour permettre des échanges réguliers avec les start-up. En termes de communication et de marque employeur, Biocodex se félicite aussi que ses prises de parole chez Future4care lui permettent “d’être plus visible”.

De son côté, KapCode n’a pas prévu de partir. “Je pense que c’est surtout une question de maturité. La taille critique et la croissance de l’entreprise vont déterminer la fin de cette aventure commune, mais aujourd’hui, on est satisfait de cet accélérateur donc nous n’envisageons pas de partir.” WhiteLab non plus, qui ne voit son départ que comme une “conséquence mécanique” de sa croissance rapide. “Lorsque nous serons 40 cela va devenir compliqué en termes d’espace”, reconnaît David Del Bourgo.

Ce manque de place, précisément, est l’une des problématiques qui pourrait ralentir le rythme de croissance de Future4care. Huit mois après son lancement, l’accélérateur et ses 6400 m2 de surface, sont aujourd’hui occupés à “au moins 80 %”, selon Yannick Menel, qui dit “commencer à faire une note Tetris, c’est-à-dire à regarder les espaces qu’il reste pour pouvoir accueillir de nouveaux acteurs.”

Les trois axes de développement de l’accélérateur :   

Yannick Menel, Program Manager, évoque trois grands axes de développement de Future4Care, pour les mois à venir : 

  • aider les start-up à trouver des investisseurs et devenir un acteur de référence sur ce sujet. Notamment au travers d’un process d’accompagnement à la levée de fonds, et à un réseau européen, voire international d’investisseurs ; 
  • consolider la marque Future4care pour qu’elle ne soit plus seulement reliée aux 4 noms des membres fondateurs du projet, mais qu’elle devienne une marque d’alliance d’un ensemble de grands groupes ;
  • renforcer la dimension européenne de l’accélérateur, en intégrant notamment plus de start-up européennes. 

Future4care révèle sa deuxième promotion

Mardi 18 octobre, Future4care, a annoncé en exclusivité à mind Health le nom des 19 start-up qui composent sa deuxième promotion. À l’issue d’un appel à candidatures lancé en avril dernier, 18 jeunes pousses ont été sélectionnées. Il s’agit de : AviPsy, Better World, BONE 3D, Deemea, DiappyMed, Doctoome, Hillo, Hypokrat, Kiplin, Lend-Rx Technology, Livmed’s, Music Care, Moha, MY Synergy, Pharmao, RDS, SIBIUS, Susu et Tilak Healthcare.

“Nous avons reçu une centaine de candidatures et avons fait une grosse pré-sélection, car nous attendons de nos start-up un certain niveau de maturité”, explique Yannick Menel, Program Manager de l’incubateur. “Ces start-up sont en pré ou post série A, avec un produit défini, des équipes constituées, des business model qui sont clairs. L’idée est que ces start-up puissent être en capacité d’échanger et de faire du business avec les grands groupes qui sont à la tête du projet Future 4 Care”, ajoute-t-il.

Comme pour la première promotion, toutes ces start-up proposent des solutions qui relèvent de la médecine personnalisée et/ou de la prise en charge du patient à distance.

Future4care en chiffres

35 start-up intégrées

4 partenaires (financeurs) fondateurs (Capgemini, Generali, Orange et Sanofi)

4 partenaires adhérents (Biocodex, UCB, BeYs et Alira Health)

3 partenariats start-up/start-up réalisés ou en cours de signature

3 partenariats start-up/grands groupes signés ou en cours de signature

6 événements Future4Care (festival, inauguration, 2 cercles, lancement de l’institut, cérémonie d’onboarding)

Prix d’adhésion pour une start-up : 1500 euros

Sandrine CochardRomain Bonfillon
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