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Accueil > Industrie > Les psychédéliques, nouvelle piste pour traiter les troubles mentaux

Les psychédéliques, nouvelle piste pour traiter les troubles mentaux

Début février, les régulateurs australiens ont annoncé que les médicaments contenant de la MDMA et de la psilocybine pourraient être prescrits pour traiter des troubles mentaux. L’Australie est devenue le premier pays au monde à reconnaître leur usage thérapeutique. Aux États-Unis, l'intérêt pour ces substances psychotropes s'accroît, autant du côté des chercheurs et des investisseurs que des start-up en santé numérique.

Par Coralie Baumard. Publié le 24 février 2023 à 17h16 - Mis à jour le 08 mars 2023 à 10h21
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Le 3 février, les régulateurs australiens ont annoncé que les médicaments contenant de la MDMA ou de la psilocybine pourront être prescrits par des psychiatres pour le traitement de certains troubles mentaux dès le mois de juillet. La MDMA serra réservée au traitement du trouble de stress post-traumatique (SSPT) et la psilocybine à celui de la dépression résistante. Cette décision fait de l’Australie le premier pays au monde à reconnaître officiellement l’usage thérapeutique des psychédéliques. 

Un champ de la recherche en pleine expansion

Si les recherches sur les psychédéliques en psychiatrie ne sont pas nouvelles, les premières datent de la fin des années 1940 aux États-Unis, elles provoquent un regain d’intérêt ces dernières années. En novembre 2022,  l’Association multidisciplinaire américaine à but non lucratif pour les études psychédéliques (MAPS) a annoncé qu’elle avait  terminé un deuxième essai de phase trois sur la MDMA comme traitement du SSPT. Cette étape est généralement considérée comme le dernier obstacle à franchir avant de faire une demande d’approbation à la Food and Drug Administration (FDA), le régulateur américain. La MAPS affirme que les conclusions de cet essai font écho aux résultats positifs de son premier essai de phase trois, qui avaient été publiés dans la revue Nature Medicine en 2021. Ils révélaient que les patients atteints de SSPT qui prenaient de la MDMA tout en suivant un traitement rapportaient des améliorations significatives de leurs symptômes 18 semaines après leur première dose. 

D’autres établissements se lancent pour étudier le potentiel des psychédéliques. Le 2 février, l’Université de Californie à Davis a lancé l’ Institute for Psychedelics and Neurotherapeutics pour faire progresser les connaissances sur les mécanismes des psychédéliques et les traduire en traitements sûrs et efficaces pour des maladies telles que la dépression, le SSPT, la toxicomanie, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Il sera en partie financé par une contribution d’environ 5 millions de dollars attribuée par différents départements de l’université.  

Un terrain d’expérimentation pour les start-up

Les entreprises ainsi que les investisseurs se sont également emparés de la question aux États-Unis. En décembre 2022, Gilgamesh Pharmaceuticals, une biotech spécialisée sur les psychédéliques, a conclu un tour de table de série B de 39 M$. En janvier 2023, la biotech Transcend Therapeutics signait, elle, une série A de 40 M$. La santé numérique est aussi concernée : plusieurs start-up offrant une thérapie assistée par la kétamine couplée à des séances de psychothérapie (virtuelle ou hybride) ont vu le jour. Elles cherchent à traiter le SSPT, la dépression ou l’anxiété. L’année 2022 a été marquée par plusieurs levées de fonds comme celles de Nue Life Health (23 M$), Innerwell (3 M$) et Enthea (2 M$). Les investissements continuent en 2023, en janvier, Journey Clinical a conclu un tour de table de 9 M$ pour soutenir sa solution de thérapie psychédélique. Mais les start-up proposant, en particulier, la téléprescription de kétamine font face à un défi réglementaire. Elles s’appuient aujourd’hui sur une autorisation de prescription dont la dérogation doit prendre fin le 11 mai 2023 avec la fin de l’urgence de santé publique mis en place pour répondre au Covid-19.

La Drug Enforcement Agency (DEA) a suggéré, le 24 février, de nouvelles règles pour encadrer la télémédecine. L’agence accepte, notamment, la téléprescription de kétamine mais pour une période maximale de 30 jours. Le renouvellement de la prescription devant donner lieu à une consultation physique. Une solution loin de satisfaire les acteurs du secteur. Les changements proposés font l’objet d’une période de consultation publique de 30 jours.

Coralie Baumard
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