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Accueil > Industrie > R&D > Philippe Genne (Oncodesign) : “Nous réfléchissons à créer un campus ouvert sur le thème : drug discovery et santé”

Philippe Genne (Oncodesign) : “Nous réfléchissons à créer un campus ouvert sur le thème : drug discovery et santé”

L’entreprise française spécialisée dans le drug discovery a mis en place sa business unit Intelligence artificielle annoncée en janvier 2020. Son P-DG, Philippe Genne, détaille ses ambitions à mind Health.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 28 avril 2020 à 9h29 - Mis à jour le 25 mai 2021 à 15h33
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La mise en place de la business unit Intelligence artificielle complète l’organisation autour de trois piliers avec Service et Biotech. Pourquoi cette nouvelle organisation ?

 Notre entreprise a un modèle d’innovation sur trois axes formant une plateforme de médecine de précision. Pour chacun, nous avons des technologies différentes. Expérimentation permet la sélection des meilleurs candidats médicaments. Découverte mise sur les technologies permettant d’obtenir les bons outils thérapeutiques spécifiques. Études est un axe plus récent, dont la technologie la plus développée est OncoSnipe. À partir de ces trois axes, nous avions une organisation de laboratoire, de projets de recherche… Nous avons de nombreux résultats enregistrés ces dernières années, une croissance rapide sur les services, l’émergence de nouveaux produits avec notamment un portefeuille d’inhibuteurs de kinase assez solide. Nous créons ces trois BU : Service qui permet à un client de partir d’une cible et d’arriver à un candidat médicament dans les domaines de l’oncologie et de l’immuno-inflammation, Biotech pour assurer les besoins en clinique de nos propres composés et Intelligence artificielle (IA) pour assurer la croissance de ces deux activités.

Quelles sont les missions de cette activité dédiée à l’IA ?

L’IA va être intégrée tout au long du process de drug discovery. Il s’agit de s’appuyer sur ces technologies pour nos propres projets et pour ceux de nos clients. Nous allons introduire des outils qui accélèrent et fiabilisent le process de drug discovery. Et nous voulons être capables de travailler sur de nouvelles cibles. Pour les petites molécules, un process d’optimisation de lead pour arriver à un candidat médicament dure en moyenne trois ans, requiert un investissement de plus de trois millions d’euros par an pour un taux de succès de un sur dix. C’est donc, en fonction de l’expertise et les technologies, un processus relativement incertain. Notre idée est de raccourcir ce temps, les investissements et d’être plus fiable dans le choix des composés. Des développements existent déjà par ailleurs, notamment afin de valider des cibles, d’optimiser des structures de lead… Nous effectuons une veille technologique dans le domaine depuis plusieurs années.

Justement, lancé en 2017, le projet public/privé OncoSnipe représente vos premiers pas dans le domaine de l’intelligence artificielle. Où en êtes-vous ?

Il s’agit d’un premier projet français soutenu par un PIA PSPC (Projets structurants pour la compétitivité du Programme d’investissements d’avenir, ndlr) dans le domaine de la santé. Il représente un investissement total de 12 M€ au sein d’un consortium de quatre entreprises (Expert System, Sword, Acobiom et Oncodesign, ndlr), Unicancer et sept centres cliniques. Il consiste à aller chercher des sous-populations de patients résistants ou insensibles aux traitement anticancéreux. Nous travaillons sur des data très hétérogènes (imageries, biologiques, génétiques…). Le projet a été lancé il y a 2 ans et demi, nous avons prévu d’inclure plus de 600 patients sur trois indications (200 par indication) : cancer du pancréas, cancer du sein et cancer du poumon. Nous constituons une base de données dans le but de développer des algorithmes pour rechercher de nouvelles cibles thérapeutiques liées à la résistance.

Comment est constituée l’équipe de la BU IA ?

Nous avions déjà créé un laboratoire de data science. Sept personnes y travaillent à la fois sur OncoSnipe et sur d’autres projets. Elles sont regroupées avec les six collabrorateurs de la partie IT sous la responsabilité de Stéphane Gerart. Une des missions va également concerner les données accumulées par l’entreprise au cours de nos 25 ans d’existence. Il s’agira de digitaliser complètement l’entreprise autour de bases de données et d’apporter de la fluidité sur les activités d’analyse de données, pour les projets internes ainsi que de nos clients.

Avec la création de la BU, vous affichez la volonté de vous doter de technologies supplémentaires par différents moyens. Quelle sera votre stratégie d’acquisition ?

Nous regardons les technologies en biologie, en pharmacologie, en chimie et sur le choix et l’analyses des cibles. Cela peut passer par des acquisitions d’entreprises. 

Vous mentionnez également l’open innovation.

Nous réfléchissons à créer un campus ouvert sur le thème : drug discovery et santé. Il s’agit d’attirer des équipes universitaires et quelques entreprises. Nous le formaliserons sur notre site de Dijon. Le nouveau bâtiment que nous occuperons début 2021 dispose d’installations conçues pour le coworking. Nous voulons aller chercher les compétences et les regrouper. Nous sommes aussi basés à Montréal où il y a un foisonnement de nouvelles sociétés associées au MILA (Institut québécois d’intelligence artificielle, ndlr), de nouvelles technologies autour de projets d’IA. Nous aurons aussi un oeil sur ce qu’il se passe là-bas. Stéphane Gerart a notamment une expérience sur l’Amérique du Nord.

En termes d’objectifs pour 2023, pour la BU IA, vous ambitionnez de diviser par 2 les délais en Drug Discovery et développer le chiffre d’affaires. Pouvez-vous préciser ?

Nous sommes dans une phase d’investissements. Des retours sont attendus à partir d’OncoSnipe, à plus long terme sur les cibles ainsi que sur les différents outils développés pour l’aide à la prescription. En termes de chiffre d’affaires, nous allons chercher un CA qui nous permette dêtre rentable, avec un Ebitda de 15 % mininum entre 5 et 10 M€ en 2023. Cette BU IA contribuera au CA global de l’entreprise, soit directement soit au travers de celui des deux autres BU.

Avec InterSystems et Servier, Oncodesign coordonne le projet Hu-PreciMed, pour la création d’une filière sur la médecine de précision lancé en 2018. Où en êtes-vous ? 

Nous avons travaillé 1 an et demi avec InterSystems, Servier et une trentaine de sociétés. Nous avons dans ce cadre répondu à un appel à projets PIA “création de filière” supporté par Bpifrance pour lequel nous n’avons pas été sélectionnés sans explication. Nous regardons maintenant comment et dans quelle direction avancer. En parallèle, des choses concrètes se sont mises en place comme des partenariats entre les membres. Il y a une vraie volonté de développer cette filière.

 

Philippe Genne
Depuis 1995 : fondateur et P-DG d’Oncodesign
Depuis 2018 : Vice-président PMI-PME du pôle de compétitivité Medicen
2012 – 2016 : Participe à la création et président de l’Afssi (Association française des sociétés de services et d’innovation pour les sciences de la vie)
Aurélie Dureuil
  • Intelligence Artificielle
  • Médicament
  • Recherche
  • Stratégie

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