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Accueil > Financement et politiques publiques > Le numérique au coeur de la nouvelle filière nationale du diagnostic in vitro

Le numérique au coeur de la nouvelle filière nationale du diagnostic in vitro

La filière nationale du diagnostic in vitro a vu le jour ce 25 septembre 2020. À travers cinq défis prioritaires, le numérique semble un élément clé pour l’avenir du secteur.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 25 septembre 2020 à 16h08 - Mis à jour le 16 mars 2022 à 17h10
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Le coup d’envoi de la filière française du diagnostic in vitro (DIV) a été donné le 25 septembre 2020. Portée par les pôles de compétitivité santé Eurobiomed (région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée), Lyonbiopôle (région Auvergne-Rhône-Alpes) et Medicen Paris Région, ainsi que par le Syndicat de l’industrie du diagnostic in vitro (Sidiv), elle était “en préparation depuis plus d’un an. Et aujourd’hui, malgré le contexte sanitaire et économique difficile, elle voit le jour”, s’est félicitée Isabelle Tongio, présidente du Sidiv, au cours d’une matinée de conférences et tables rondes.

Elle a par ailleurs rappelé que le marché français du diagnostic in vitro représente 1,6 Md €, que 86 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’export et que les entreprises du secteur génèrent 14 300 emplois directs. Alexandre Mérieux, P-DG de bioMérieux, a lui souligné : “dans ce contexte de crise sanitaire, le diagnostic a démontré toute son importance”. Le groupe fait partie du comité de pilotage aux côtés des pôles de compétitivité et du Sidiv ainsi que d’autres entreprises : HalioDx, MagIA diagnostics, Stago et Stilla Technologies.

Une nouvelle filière dans le cadre du CSF

La création de cette filière s’inscrit dans les axes développés par le Contrat stratégique de filière (CSF) Industries et technologies de la santé, signé en février 2019 et qui appelait à la construction de plateformes de convergence dans le domaine de la médecine personnalisée et de précision. Après les domaines de l’immuno-inflammatoire (Hu-PreciMed) et de l’oncologie, le domaine du DIV se dote donc de sa propre filière. “Le diagnostic doit être au centre de ce qui doit être fait pour la médecine personnalisée”, a souligné Florence Agostino-Etchetto, directrice générale de Lyonbiopôle, pour qui le lancement de cette filière nationale doit permettre de “développer, accroître et renforcer l’ensemble de ceux qui travaillent dans ce domaine”.

Le numérique comme enjeu majeur

La nouvelle filière s’est fixé “cinq défis prioritaires” : favoriser le market access, encourager les collaborations, promouvoir de nouveaux usages, développer une filière souveraine et accompagner les entreprises du secteur et aider à la croissance. À travers ces grands défis, la transformation numérique a été citée comme “enjeu majeur” par Alexandre Da Costa, chief operating officer de Medicen. “Aujourd’hui, il y a le hardware, on génère de la data. Il faut traiter cette data, lui donner de la valeur…”, a-t-il indiqué. Franck Molina, directeur du centre de recherche Sys2Diag (CNRS-Alcediag), a lui noté : “la crise a accéléré énormément de choses mais cela n’a fait qu’accélérer un mouvement qui était en train de se mettre en place. La transformation se passe au travers de l’arrivée du numérique qui était progressive jusqu’à maintenant et s’est imposée très fortement pendant la crise”. Avant d’ajouter : “Le diagnostic médical qui était principalement une science de laboratoire est en train de devenir une science de la donnée”. Il a également souligné le volet collaboratif de la filière qui permet de “mélanger les disciplines de la biologie mais pas seulement. Il y a aussi la chimie, les statistiques, le traitement du signal, l’intelligence artificielle, l’électronique…”

De son côté, Alain Pluquet, vice-président de l’Institut Mérieux, a identifié trois points sur lesquels la filière peut aider au développement du numérique, afin de “renforcer la valeur du diagnostic pour une meilleure valeur médicale pour les patients et pour l’efficacité du système de santé” : associer la filière aux travaux de la feuille de route du numérique, rapprocher les “cliniciens, les technologues et les industriels” pour expérimenter en temps réel et passer à l’échelle afin que les solutions aient les meilleures chances et enfin clarifier les mécanismes financiers et réglementaires pour soutenir ces innovations et leur accès au marché. Interrogé par mind Health sur l’importance des entreprises numériques dans le secteur du DIV, il a cependant noté que c’était encore “assez marginal” en France.

Aurélie Dureuil
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