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Accueil > Financement et politiques publiques > Organisation métier > Baromètre 2024 du Leem : la France en perte de vitesse

Baromètre 2024 du Leem : la France en perte de vitesse

Le 18 juin dernier, le Leem a dévoilé les résultats de son “Baromètre 2024 de l’attractivité de la France”. Cet état des lieux des forces et faiblesses de l’industrie du médicament fut l’occasion pour l’organisation professionnelle de porter un certain nombre de réformes pour “redonner à la France sa place de leader industriel de la santé en Europe”.

Par Romain Bonfillon. Publié le 27 juin 2024 à 11h49 - Mis à jour le 03 avril 2025 à 16h39
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Que ce soit au niveau de sa production, de sa balance commerciale ou des prix pratiqués, l’industrie du médicament française serait en perte de vitesse, si l’on en croit le dernier baromètre du Leem, réalisé par le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger. Voici les principaux indicateurs qui en témoignent : 

Une contribution moindre à la souveraineté sanitaire européenne

Moins d’un nouveau médicament sur 10 est produit en France, contre un sur quatre en Allemagne. Dans le même temps, la balance commerciale de la France a été divisée par huit entre 2022 et 2023.

Aussi le solde du secteur pharmaceutique s’est dégradé en 2023. Cette évolution, observe le Leem, est due à la hausse des importations de produits immunologiques et au ralentissement des exportations. 

Source : DGDDI

Une fiscalité jugée défavorable

La France, selon le Leem, surtaxe l’industrie pharmaceutique : “60 % du résultat d’exploitation, soit 26% du chiffre d’affaires des entreprises du médicaments est redistribué par le biais de la fiscalité générale et des prélèvements sectoriels : pour 1 euro de médicament remboursé, 26 centimes reviennent au bien commun”, regrette l’organisation représentative. Dans le même temps, les prix imposés en France seraient en moyenne 10% inférieurs à ceux des pays européens comparables, selon une étude réalisée par l’autorité de santé suédoise TLV. Cette dernière (cf. schéma ci-dessous) compare l’évolution des prix des médicaments au sein d’un panel de 20 pays européens.

Le Leem dénonce donc un effet ciseau qui pénaliserait le développement des entreprises du secteur et cite en exemple l’Allemagne qui, avec une fiscalité spécifique au médicament deux fois moins élevée, présente un solde commercial 60 fois supérieur à celui de la France.

Source : TLV (étude réalisée sur les prix faciaux et pour la médecine de ville uniquement)

Une place menacée parmi les leaders européens de la recherche clinique

En matière d’essai clinique, la France stagne au 3e rang des puissances européennes. Elle accuse meme un certain recul pour certaines aires thérapeutiques. Comment dès lors expliquer cette perte de vitesse ? En dehors des procédures dérogatoires, pointe le Leem, les délais d’accès moyens s’allongent pour les patients : 527 jours en moyenne en 2023 contre 508 jours en 2022. S’agissant justement des procédures dérogatoires et en particulier de l’accès précoce, le dispositif fonctionne bien mais est insuffisamment utilisé, selon le Leem : depuis sa mise en place en 2021, relève le baromètre, ce dispositif n’a bénéficié qu’à 100 000 patients, alors que 13 millions de Français souffrent actuellement d’affection de longue durée. Pour expliquer cet écart, l’organisation professionnelle note “des négociations trop longues” qui in fine aboutissent à des inégalités en Europe en matière de disponibilité des médicaments : 37% des nouveaux médicaments autorisés en Europe entre 2019 et 2022 n’étaient toujours pas disponibles en France au 31 décembre 2023 (contre 12% seulement en Allemagne).

Source : clinicaltrials.gov, Roland Berger. Le périmètre porte sur l’année 2022 et le premier semestre de l’année 2023

Les propositions du Leem

Les conclusions du baromètre 2024 du Leem sont l’occasion pour l’organisation professionnelle d’appeler à un certain nombre de réformes, qui pourraient pour certaines être décidées dès le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) :

  • la maîtrise dès 2025 de la clause de sauvegarde, en lui fixant une trajectoire de décroissance pour atteindre moins de 500 millions d’euros en 2027 ;
  • un choc de simplification du secteur, qui passe notamment par la suppression des “procédures superflues de l’accès au marché” et une optimisation des dispositifs existants (accès précoce notamment) ;
  • une “régulation propice aux investissements, à la réindustrialisation et à la souveraineté sanitaire”. Sur ce dernier point, le Leem ne donne pas d’objectif chiffré, mais promet de formuler en septembre 2024 l’ensemble de ses recommandations pour le PLFSS 2025.
Romain Bonfillon
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