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Accueil > Financement et politiques publiques > France Biotech ausculte la santé financière des healthtech

France Biotech ausculte la santé financière des healthtech

France Biotech a dévoilé, lors d’une conférence de presse le 12 septembre, la deuxième édition de son étude “État des lieux de la situation financière des healthtech en France” réalisée en juillet 2024 grâce aux réponses de 111 de ses adhérents. mind Health vous en détaille les points saillants.

Par Coralie Baumard. Publié le 13 septembre 2024 à 17h01 - Mis à jour le 08 octobre 2024 à 11h26
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France Biotech a pris le pouls des entreprises de la healthtech, certains signaux comme les difficultés de trésorerie sont alarmants. Après une année 2023 marquée par une baisse de 32% des investissements dans les sociétés françaises du secteur, l’association des entrepreneurs de l’innovation en santé a tenu à faire le point. Elle a présenté, lors d’une conférence de presse le 12 septembre, la deuxième édition de son étude “État des lieux de la situation financière des healthtech en France” réalisée en juillet 2024 grâce aux réponses de 111 de ses adhérents. L’échantillon est composé à 50% de TPE, près de la moitié des entreprises (40%) a moins de cinq ans mais un quart a plus de dix ans. Il se divise ainsi : 46% de biotech, 30% de  sociétés positionnées sur la medtech et le diagnostic, 15% d’entreprises en santé numérique, les 9% restants comprennent des sociétés de type CRO et de sous-traitance.

51% des entreprises disposent de moins de 6 mois de trésorerie

En juillet 2024, 88% des entreprises répondantes se sentaient impactées par le contexte économique et politique, soit le taux le plus élevé depuis deux ans. Le financement et les levées de fonds sont les activités les plus impactées, suivi de l’inflation et la hausse des prix des prestataires. 

Les difficultés de trésorerie se sont également accentuées, 63% des entreprises sont désormais concernées 2024 contre 38% en décembre 2023. En juillet 2024, en l’absence de financement additionnel, plus de la moitié des healthtech interrogées disposaient d’un horizon de trésorerie de moins de 6 mois (46% en décembre 2023) et un quart des entreprises d’un horizon de 3 mois ou moins (17% en décembre 2023). Les biotech sont les plus concernées puisque 33% d’entre elles disposaient d’un horizon de 3 mois ou moins contre 15% pour les sociétés de medtech/diagnostic et 24% pour la santé numérique. En moyenne, en 2024 les entreprises disposaient de 6 à 12 mois de trésorerie (avec une médiane de 6 mois).

De nombreuses levées de fonds à venir

Face à ce fort besoin de financement, certaines entreprises se tournent vers le financement bancaire mais témoignent des difficultés à l’obtenir (61% contre 53% fin 2022). Les levées de fonds en capital restent cependant le levier de financement privilégié par les biotech et les medtech. Ainsi, 71% des entreprises interrogées indiquent avoir débuté une levée de fonds dilutive ou avoir l’intention d’en lancer une dans les 6 prochains mois, elles étaient 63% fin 2023.

Concernant le montant levé, les entreprises recherchent en moyenne 15 M€ (6 M€ en médiane, minimum 1 M€, maximum 80 M€). La majorité (67%) souhaitent lever moins de 10 M€. La quasi-totalité (80%) de celles cherchant à lever des fonds anticipe des difficultés pour refinancer leur société (84% fin 2022 et 51% fin 2023). 

L’incontournable crédit impôt recherche

Le crédit impôt recherche (CIR) est fortement mobilisé par les entreprises de la healthtech, 95% des répondants l’utilisent. Les deux tiers d’entre elles ont demandé un remboursement anticipé de leur CIR 2023 et environ la moitié l’ont obtenu. De plus, le CIR représente en moyenne entre 10 et 20% des dépenses d’exploitation totales des entreprises innovantes en santé. 

L’Inspection générale des finances a remis plusieurs rapports à Matignon afin de diminuer les dépenses de l’État. Dans son rapport consacré aux aides aux entreprises, daté du 4 septembre, elle indique concernant le CIR que “compte tenu des enjeux associés à la stabilité du CIR, reconnu comme un élément concourant à l’attractivité de l’économie française et favorable aux décisions d’investissement, la mission ne recommande pas de réforme structurelle.” Elle propose cependant des pistes de modifications qui permettraient de générer environ 400 M€ d’économies au total, dont la suppression du doublement de l’assiette pour le dispositif jeunes docteurs. Reste à savoir, si le gouvernement suivra ces recommandations lors de l’élaboration du projet de loi de finances pour 2025.

Levée de fonds : quelle est la situation des healthtech française ? 

Lors de cette conférence de presse, Cédric Garcia, partner chez EY et conseiller spécial de France Biotech, a fait le point sur les levées de fonds en capital risque des healthtech françaises. Pour le premier semestre 2024, les montants levés sont en baisse de 20% par rapport au premier semestre 2023 (474 M€ contre 590 M€). Deux éléments sont à noter selon Cédric Garcia : le nombre des opérations a augmenté de 75% (65 au S1 2024 contre 37 au S1 2023) mais le ticket moyen a baissé de 54% (7 M€ au S1 2024 contre 16 M€ au S1 2023). “Aucune augmentation de capital supérieure à 50 M€ n’est à noter au premier semestre alors qu’il y en a eu trois sur le premier semestre 2023. On ne constate pas d’opérations significative et de sociétés, pas de série D ou série E comme il y a pu en avoir dans le passé”, détaille-t-il. Les levées de fonds entre 5 M€ et 10 M€ (série A et seed) sont en forte augmentation, le nombre de transactions a doublé et la croissance en montant atteint presque 100%. De nombreuses opérations de moins de 5 M€ ont également été réalisées. “L’amorçage en France fonctionne bien, beaucoup de sociétés sont financées. En revanche, quand on arrive sur des montants plus significatifs cela devient plus compliqué pour deux raisons : les délais pour se financer aujourd’hui sont allongés et les fonds d’investissement aujourd’hui se sont reconcentrés sur leurs portefeuilles”, constate Cédric Garcia. Des disparités existent cependant au sein de la healthtech, la santé digitale est le sous-segment qui connaît la plus grande hausse en termes de montant levé au premier semestre avec 151 M€ (119 au S1 2023) devant la medtech 186 M€ (236 M€ au S1 2023) et la biotech 137 M€ (235 M€ au S1 2023). Du côté des nombres de transactions, la biotech connait l’augmentation la plus importante avec 20 opérations au S1 2024 contre 9 au S1 2023. Suivent la santé digitale (19 opérations contre 10 au S1 2023) et la medtech (26 opérations contre 18 au S1 2023).

Coralie Baumard
  • biotech
  • financement
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  • medtech
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