Amgen monte au créneau sur les biosimilaires

Amgen poursuit sa stratégie autour des biosimilaires, entreprise depuis 2012 sous l’impulsion de son CEO Robert A. Bradway. “Même si cela veut dire plus de dépenses, c’est vertueux pour notre système de santé” a déclaré Corinne Blachier-Poisson, présidente Amgen France, lors d’une conférence le 22 octobre. Amgen commercialise aujourd’hui cinq biosimilaires en France, dont trois à l’hôpital et deux en ville. Si les biosimilaires ont bien pénétré le marché hospitalier, l’adoption reste plus contrastée en ville avec un taux moyen de pénétration de 32% en 2023, selon les chiffres présentés par le groupe biotechnologique.

À noter : “Le temps de développement est de 7 à 8 ans pour un médicament biosimilaire, contre 2 à 3 ans pour un générique”, précise le Dr Jean-Christophe Réglier, directeur médical Immunologie, Inflammation et Biosimilaires d’Amgen France. Face aux difficultés d’approvisionnement et aux délais de production, Amgen prône l’interchangeabilité (lorsque le médecin peut prescrire un médicament biosimilaire à tout moment du traitement) contre un modèle de substitution.