Accueil > Financement et politiques publiques > Les algorithmes de la Cnam accusés de stigmatiser les femmes précaires Les algorithmes de la Cnam accusés de stigmatiser les femmes précaires Par Romain Bonfillon. Publié le 06 décembre 2024 à 15h22 - Mis à jour le 06 décembre 2024 à 16h07 Ressources L’association de défense des libertés dans le numérique La Quadrature du Net a, dans le cadre de sa campagne France Contrôle, analysé un algorithme de notation de l’Assurance Maladie, qui lui permet d’attribuer une note, ou score de suspicion, à chaque foyer bénéficiant de la Complémentaire Santé Solidaire gratuite (C2SG). Plus cette note est élevée, plus la probabilité qu’un foyer soit contrôlé est grande, rappelle l’association, qui accuse la Cnam, dans un article daté du 5 décembre, de cibler délibérément les mères précaires. Interrogée par Le Monde, la Cnam assure qu’actuellement, son algorithme “ne comporte aucune variable relative au sexe du demandeur, ni à [son] âge”. Elle ne conteste cependant pas avoir utilisé ces critères “il y a plusieurs années”. À noter : La C2S gratuite est réservée aux foyers les plus précaires, sous conditions de revenus et de composition familiale. Elle bénéficiait, en 2023, à 5,9 millions de personnes. Romain Bonfillon AlgorithmesAssurance MaladieMutuelle Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Entretien Laurie Soffiati (Cnam) : “L’enjeu principal est d’accompagner et d’encadrer le déploiement des outils d’intelligence artificielle”